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jeudi, 28 janvier 2010

Le féminisme, une question d'actualité?

Le féminisme est-il toujours une question d’actualité?
Cette question sera le thème de la soirée organisée vendredi 29 janvier à 20h par Europe Ecologie au Cinéma l'Entrepôt, autour du film la domination masculine.

Le "féminisme", ce mot qui malheureusement fait encore sursauter certains ou certaines, est-il encore d'actualité?
Tout pousse à répondre par l'affirmative à cette question. Certes la place des femmes a considérablement évolué dans la société au cours des cinquante dernières années. Mais, notre société n'en est pas pour autant égalitaire et les clichés persistent !

Le récent débat sur la parité dans les conseils d'administration des grandes entreprises est l'un des nombreux révélateurs. En 2009, seules 10,5% de femmes siégeaient dans les conseils d'administration des sociétés cotées, taux qui chute à 8% pour les 500 premières entreprises françaises. De manière générale, malgré des parcours scolaires plus réussis que les hommes (les filles redoublent moins souvent que les garçons, affichent un taux de réussite au baccalauréat plus élevé et sortent du système scolaire plus diplômées) elles ne représentent que 17,2 % des dirigeants d'entreprise. Et c'est sans aborder la question des salaires: à un même poste et à compétences égales, les Hommes gagnent toujours plus que les Femmes.

Accès à l'emploi, sexualité, vie privée, publicité, participation à la sphère publique et politique, etc... la question féministe se pose dans tous les aspects de notre vie quotidienne. Ce sont ces questions que soulèvent avec humour le film « La domination masculine », réalisé par Patric Jean, qui montre que nos attitudes collent rarement à nos discours !

La projection du film sera suivi d’un débat en présence du réalisateur et avec:

Monique Dental, candidate Europe Ecologie féministe à Paris,
Michèle Loup, Conseillère régionale IDF chargée de la mission Egalité femmes-hommes,
Stéphane Hessel, ancien rédacteur de la Déclaration des Droits de l’Homme de 1948, candidat Europe Ecologie à Paris.

Un débat qui s'annonce fort intéressant, peut être même dérangeant, puisque la volonté même du réalisateur est que "les spectateurs se disputent en sortant de la salle."

Alors les femmes à la cuisine et les hommes au pouvoir? Une grosse voiture comme symbole de virilité? Et pourquoi pas une femme présidente de la République ? Une bonne soirée pour bousculer les valeurs et ses propres comportements, et sans aucun doute pour apprendre à mieux apprécier l'Autre !


Plus d'infos:
+ Vendredi 29 janvier 2010 à 20 H.
Cinéma L’Entrepôt
7 Rue Francis de Pressensé
Métro : Pernety
+ La Barbe, groupe d'actions féministe http://www.labarbelabarbe.org/

mercredi, 27 janvier 2010

Incendie de voiture rue de Châtillon... Aux 1ères loges...

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lundi, 25 janvier 2010

Rendez-vous théâtre avec l'oeil éclairé d'Agnès notre critique du XIVè

Journal d'un curé de campagne

Publié en 1936, "Journal d'un curé de campagne" de Georges Bernanos reçoit le prix du roman de l'Académie. C'est l'histoire d'un jeune prêtre à son entrée dans une paroisse dans la région de l'Artois. Tourmenté, malade, réfractaire aux conventions, il se heurte au mépris des autres paroissiens. Voici ce que dit L'auteur à propos de son personnage : " " Il va chercher midi à quatorze heures, se démener comme quatre, faire des projets mirifiques qui échoueront naturellement, se laisser plus ou moins duper par des imbéciles, des vicieuses ou des salauds, et alors qu'il croira tout perdu, il aura servi le bon Dieu dans la mesure ou il croira l'avoir desservi. Sa naïveté aura eu raison de tout, et il mourra tranquillement d'un cancer"..Maxime d'Aboville qui a adapté le roman et qui interprète également le rôle a  choisi la simplicité, la clarté. En tenue de curé, et au moyen d'un décor modeste, il  insiste sur le fait que la souffrance fait aussi notre force. Il explique avoir concentré son
adaptation sur les moments forts et sur l'action, préférant le récit pur et l'intensité dramatique aux passages dereflexion. Et c'est une réussite. Le texte est beau, et Maxime d'Aboville grâce à une bonne diction et une voix qui porte nous fait bien entrer dans l'univers de cet homme vulnérable et souffrant de la solitude. Il évoque plusieurs personnages avec qui il entre en contact et on suit son parcours avec intérêt. On ne s'ennuie pas une seconde et on est également sensible aux jeux de lumières de Pascal Le Friec qui se sert habilement de la profondeur du texte et de la confession authentique du personnage. Un spectacle à voir.
Agnès Figueras-Lenattier

Plus d'infos :
Théâtre des Mathurins 36 rue des Mathurins
Métro : Havre-Caumartin, Madeleine

09:19 Publié dans Théâtre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : journal, curé, paroisse

mercredi, 20 janvier 2010

Personnes au Grand Palais

 

Boltanski a décidé que la troisième édition de MONUMENTA aurait lieu en hiver, car les jours sont plus courts. Sous la verrière, dans le froid, le visiteur fait une expérience émotionnelle, visuelle et sonore.

Monumenta Boites 296.jpgPassé le mur fait de boîtes de métal, (consigne ? colombarium ?) le visiteur est happé par le son. Diffusé par des haut-parleurs, un brouhaha de 400 battements de cœurs différents. « On entrera dans les lieux avec un bruit d'usine parce que tous ces cœurs vont battre ensemble, dit l'auteur. Et quand on approchera d'un poteau, on n'en entendra plus qu'un seul ! »

Sous un éclairage crépusculaire (tubes de néon) des vêtements disposés en carrés égaux, comme un tapis tragique MONUMENTA3.jpget une pyramide de plus de 10 m de haut de vêtements de couleurs vives et de toutes sortes : pulls, chemises, tee-shirts...

Sans cesse, une pince montée sur une grue (métaphore du hasard) prend, élève et laisse retomber des vêtements sur MONUMENTA7.jpgle haut du tas, le destin et le hasard règnent en maître

Boltanksi a renoncé à installer au Grand Palais la machine qui chez ce friper déchiquette les vêtements trouvant cela trop éprouvant pour le visiteur.

« J'aimerais que les gens ressentent quelque chose qui les amène à se poser des questions. En art, ce qui m'intéresse n'est pas qu'on soit devant quelque chose, mais à l'intérieur d'une œuvre. Qu'il fasse froid, qu'il y ait un son relativement fort, en fait partie. »

Le son est omniprésent, ce chant étrange n'est pas seulement « entendu » il est « ressenti » tout le corps résonne et vibre.

Cette installation provoque des questions et des sensations diverses suivant les sensibilités : l'Holocauste ? une autre génocide ? émotion, oubli des personnes, provocation, habits sans corps....

Peux-t-on appeler cela de l'art ? c'est en tout cas une expérience dont on ressort différent.

« L'art consiste à poser des questions, à donner des émotions, sans avoir de réponse. » Christian Boltanski

"Personnes", Monumenta 2010, du 13 janvier au 21 février, au Grand Palais, avenue Winston-Churchill, 75008 Paris - www.monumenta.com

 

lundi, 18 janvier 2010

Rendez-vous théâtre avec l'(oeil éclairé d'Agnès notre critique du XIVè

L'immédiat
Si vous voulez rire n'hésitez pas à aller voir ce spectacle que l'on peut ranger dans le genre " Cirque théâtre".Ici tout se déglingue petit à petit, et les catastrophes ne cessent de se succéder. Alors que quelques personnes errent comme ils peuvent sur la scène, tout tombe en ruine. Murs qui s'écroulent, chaises rafistolées,armoires cassées et j'en passe et des meilleurs.. Et c'est drôle de voir ceux qui habitent là se dépétrer de cette situation quelque peu burlesque. Au milieu de ce fatras, ils évoluent dans un rythme effréné et deviennent de véritables acrobates
victimes de leurs erreurs et d'un certain déséquilibre intérieur. Les voilà en véritables trublions incarnant à la fois les causes et les conséquences de ce qui leur arrive. Ils parviennent à peine à énoncer deux mots, mais leurs mimiques et leurs gestuelles habiles au sein d'un désastre incessant suffisent à nous distraire agréablement. Le public pour la plupart constitué d' étudiants rit à gorge déployée, et c'est vrai qu'il y a de quoi..
Agnès Figueras-Lenattier
Plus d'infos
Théâtre de la Cité Internationale
21 boulevard Jourdan RER B: Cité Université

mercredi, 13 janvier 2010

Prochaine séance du ciné-quartier Mouton-Duvernet ce mardi 19 janvier

5emeVictime.jpgLe conseil de quartier Mouton-Duvernet a le plaisir de vous convier mardi prochain à la prochaine séance de son ciné-quartier autour du film "La 5ème victime", réalisé en 1956 par Fritz Lang avec Dana Andrews, Rhonda Fleming, George Sanders,…
A New York, Walter Kyne devient patron d’un grand journal à la mort de son père. Il offre un poste de haute responsabilité à celui de ses trois chefs de service qui retrouvera le « tueur au rouge à lèvres ». Celui-ci terrorise la ville en s’attaquant à des jeunes femmes. Pour avoir ce poste, l'un des journalistes va même jusqu'à se servir de sa fiancée comme appât pour attraper le tueur...
Nicolas Mansier

Plus d'info :
+ Cette séance est ouverte à tous. Elle a lieu le mardi 19 janvier à partir de 19h30 au cinéma Le Denfert (24, place Denfert Rochereau). Le prix d'entrée est de 4 euros, le film est suivi d'un débat.
+ Pour être informé(e) régulièrement des séances mensuelles, vous pouvez vous inscrire à l'adresse : conseil_mouton.duvernet@yahoo.fr (la prochaine séance est prévue le le 16 février 2010 avec le film d’Akira Kurosawa "Le Château de l'Araignée").

mardi, 12 janvier 2010

Rendez-vous théâtre avec l'oeil éclairé d'Agnès notre critique du XIV

Juste le temps de vivre
Quel agréable spectacle! Spectacle où le metteur en scène a fait revivre la verve de Boris Vian en imaginant une émission de radio des années 50. Lors de cette soirée, c'est la chanson qui prédomine. Rien d'étonnant puisque Boris Vian en a écrit des centaines. Parmi celles-ci " je bois", " je n'aime que moi". Ou encore "On n'est pas là pour se faire engueuler" dont les paroles sont distribuées au publc et chantées tout à la fin. On retrouve aussi des poèmes et des textes tirés de l'oeuvre de Boris Vian : " Je voudrais pas crever", " L'écume des jours". Ce sont trois acteurs, chanteurs, musiciens, deux femmes et un homme habillés élégamment qui célèbrent la mémoire de l'écrivain. Et ils le font avec malice, humour et sensualité. Pour accompagner leur rôle respectif un piano, une trompette et une guitare. Bref, ce trio a l'art de nous emporter,et de nous faire succomber au charme de cet auteur joyeux et prolifique. Et comme il le dit si bien " faut rigoler, faut rigoler avant que le ciel nous tombe sur la tête"!..
Agnès Figueras Lenattier
Plus d'infos
Théâtre du Lucernaire
53 rue Notre Dame des Champs
Métro : Vavin ou Notre Dame des Champs

11:11 Publié dans Théâtre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : vian, humour, chansons