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mercredi, 12 mai 2021

Cancer et sport

L’inactivité et la sédentarité engendrent des maladies chroniques et accentuent les effets secondaires des traitements. Au contraire, faire du sport aide à  prévenir de nombreuses maladies notamment le  cancer et permet un taux moins important de récidive. Le sport est le seul médicament qui lutte contre la grosse fatigue provoquée par cette maladie et si l’on est sportif, il ne faut surtout pas arrêter. Si on ne l’est pas c’est une bonne occasion de s’y mettre pour mieux vivre son cancer. Le milieu médical en est de plus en plus conscient et actuellement un enseignant en activité physique adaptée est présent dans chaque centre anti-cancer. Il est recommandé de pratiquer une activité physique une demi-heure par jour ou 150 minutes trois fois par semaine. Mais ce n’est pas exponentiel dans le sens ou même si l’on fait deux heures par jour cela n’aura pas plus d’effets bénéfiques. Vincent Guerrier sportif de moins de 30 ans qui a signé avec sa compagne Léa Dall’ Aglio une tribune dans le Journal du Dimanche pour promouvoir le sport a été atteint d’un cancer du système lymphatique. Suite à une réflexion d’un radiologue qui lui a donné des doutes sur ses futures capacités physiques, et  encouragé par sa compagne, il a repris le sport après les chimiothérapies qui lui donnaient des nausées et une fatigue écrasante. Et il a pu constaté à quel point cela lui faisait du bien de courir ne serait-ce que 20 minutes. Deux jours après, son état était redevenu quasi normal. Il a également fait quelques séances en groupe ce qui lui a permis de conserver une vie sociale et de ne pas se sentir isolé. Il a même été jusqu’à participer  à un marathon stupéfiant les médecins médusés de voir combien  le sport lui permettait de  mieux supporter son cancer.. Il  a témoigné de son expérience dans un livre intitulé «  « Malades de sport ».

Autre exemple : celui de Caroline Cuvier gynécologue oncologue, la première à avoir mis en place en 2012 au sein de l’hôpital Saint-Louis un court de tennis réservé aux femmes atteintes d’un cancer du sein. Elle raconte combien ces femmes sont ravies de bouger et de se retrouver pour faire de petits matches entre elles.  Elles sont moins angoissées et plus optimistes. Se servir d’une raquette participe à la rééducation du bras opéré, et même s’il y a des adhérences au début, la douleur de la cicatrice finit par s’estomper. De l’escrime pour la mobilité des deux bras , de la marche nordique pour prendre l’air, du yoga sont également au programme. . Toutes ces activités entraînent une diminution du stress, des bouffées de chaleur, du taux d’insuline, d’oestrogène, des pics de glycémie et améliorent le sommeil. Cette oncologue s’est même arrangée pour que des enseignants fassent pratiquer à ces femmes de l’aviron au bassin de la Villette, plus des cours dans Paris de badminton, de gym adapté et en plus du karaté pour les plus de 60 ans… Toutes ces belles initiatives sont à encourager et  les patients, patientes ne doivent pas  hésiter à en profiter. Ce n’est que du bonus!… 

Agnès Figueras-Lenattier

13:33 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cancer, sport, bienfaits

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