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mercredi, 26 septembre 2007

Grenelle de l'Environnement : un rapport d'étape (1/3)

Située rue Boulard dans le XIVe arrondissement, l'association Ecologie Sans Frontière est engagée dans les négociations du Grenelle de l'Environnement.

L'occasion pour Paris14.info d'un rapport d'étape avec Capucine Chamoux, responsable de la coordination juridique de l'association Ecologie Sans Frontière.

Part. I 

 

Plus d'info :
+ Le site internet de l'association Ecologie Sans Frontière.
+ Le site officiel du Grenelle.
+ Grenellorama, le site de l'Alliance qui regroupe toutes les associations écologistes.

dimanche, 23 septembre 2007

Conseils de quartier cette semaine

Pour vos agendas (bien garnis) de citoyens avertis :

 

La réunion publique du Conseil de quartier Jean Moulin / Porte d’Orléans aura lieu le mardi 25 septembre 2007, à 19h30, à l’école élémentaire du 20 rue Antoine Chantin. Ordre du jour :
- des nouvelles des groupes de travail
- parole aux habitants

 

Le Conseil de quartier Pernety aura lieu le lendemain, mercredi 26 septembre à 20h au 105 rue Raymond Losserand. Il recevra notamment les nouveaux correspondants de nuit affectés sur le quartier par la mairie. Ordre du jour :
- questions du public
- présentation des nouveaux correspondants de nuit du quartier
- projet de fresque Brassens
- calendrier des manifestations dans le quartier
- point sur les différentes commissions

 

La réunion publique du Conseil de quartier Didot / Porte de Vanves aura lieu le jeudi 27 septembre 2007, à 19h30, salle Robert Doisneau du lycée François Villon - 16 avenue Marc Sangnier (attention, dernière entrée à 20h). Ordre du jour :
- La rentrée…parlons en !
En présence de M. Terreyre, proviseur de la Cité scolaire François Villon, M. Jarousseau, adjoint au Maire du 14e, chargé des affaires scolaires, et des équipes des centres d’animation Marc Sangnier, Vercingétorix, et du futur centre social de la Porte de Vanves.

 

Le samedi 29 septembre, devant l’école du 77 rue de la Tombe Issoire, une fête en l’honneur du géant Isoré est organisée par la commission culture du Conseil de quartier Montsouris Dareau ; elle débutera à 9h30 par un spectacle offert aux enfants. Ces derniers pourront faire des dessins et de nombreux cadeaux seront à gagner toute la matinée. Un petit déjeuner convivial réunira petits et grands.

 

Enfin la prochaine réunion publique du Conseil de quartier Montparnasse-Raspail aura lieu le mardi 16 octobre, à 19h30, au 24 rue Delambre. Ordre du jour :
-Végétalisation des murs du quartier
-Utilisation du budget d'investissement
-Organisation des « 2 heures de propreté »
-Les antennes relais
-la parole aux habitants

 

La démocratie locale dans le 14ème vous présente ses meilleurs voeux citoyens pour cette année 2007-2008.

Dan

mardi, 24 juillet 2007

Mandature Delanoë : combien de nouvelles places de crèches ?

ParisXIV.com, nous propose une excellente enquête sur les créations de places de crèches à Paris et dans le XIVe arrondissement. Extrait :

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Penchons nous précisément sur le 14e, avec vigilance donc.
 
Un total de créations de 167 places est annoncé sur les 6 années depuis la mise en place. Pour 26 suppressions.
Pour une famille ayant un enfant, il convient bien sûr de distinguer 2 choses : les crèches, qui procurent un moyen de garde pour leur enfant, et les haltes garderies. Une halte garderie permet une garde de façon ponctuelle pour quelques heures ou éventuellement plus régulière, mais au maximum quelques demi-journées par semaines afin de libérer la maman pour un besoin particulier. L'addition de berceaux de crèches et de halte-garderie est donc assez surprenante. Une institutrice de primaire comparerait cela à une somme de choux et de carottes. Mais nous ne sommes pas là dans le primaire mais dans la toute petite enfance...  Le nombre de places de crèches créées dans l'arrondissement serait donc de 130 berceaux, mais seuls 12 de ces berceaux sont dans les faits issus de crèches municipales.

Pour comparaison, le nombre de place en crèches était en de l’ordre de 1700 berceaux. Soit une augmentation d’un peu moins de 8% en 6 ans. Mais la comparaison ne vaut que face à la demande (un arrondissement ou une ville déjà suffisamment pourvu, n’a évidemment pas de besoin de création de places. C’est le cas du 5eme arrondissement). Le 14e arrondissement compte chaque année plus de 1500 demandeurs dont seuls un peu moins de 600 voient leur demande accéder. Soit 900 familles avec une réponse négative. Le rythme de création actuel permettra de répondre à chaque demande dans ….. 42 ans*

[Lire l'intégralité de l'article]

Pierre

Plus d'info :
+ Les suppressions de places de crèche enregistrées :
28, rue Saint-Gothard « Charité Maternelle » Halte-garderie  6     Transformation en 6 places de crèche collective
40, rue Boulard « Bout.Chou 14 » Halte-garderie 8 Fermeture - local inadapté
23 bis, rue du Moulin-de-la-Vierge « la Recréation » Halte-garderie 12 Fermeture - cessation d'activité de l'association/
Total places supprimées : 26.

lundi, 23 juillet 2007

Les entretiens de l'été : Pierre Castagnou (part. IV)

Paris14.info prend ses quartiers d'été et vous propose de retrouver l'essentiel des interviews conduites sur l'année passée...
Nous vous livrerons au passage, nos impressions et séquences "off" sur ces entretiens...
A tout seigneur, tout honneur, nous débutons cette série estivale avec une interview de Pierre Castagnou, Maire du XIVe arrondissement diffusée dans nos colonnes au mois d'août dernier....

Part. IV : sans-abri, logement social, Loi SRU et spéculation immobilière...

Paris 14 (P14) : Venons en à la question des sans-abri. Deux groupes importants dans le 14ème, l’un devant la caserne des pompiers Marché Villemin, l’autre Avenue du Gal Leclerc devant Pier Import. D’ailleurs, à cet endroit, il y avait un banc, on a enlevé ce banc et maintenant ces sans-abri ont disposé là des chaises, des matelas, des canapés... Comment réagissez-vous devant cette situation ?

Pierre Castagnou (PC) : Nous avons mis en réseau tous les acteurs intervenant auprès des sans-abri : assistantes sociales, Emmaüs, SAMU social, Restos du cœur, BAPSA… Souvent ils travaillaient séparément. Nous avons chercher à mieux coordonner leur action, développer une synergie.

Les sans-abri sont une population très composite. Il y a de plus en plus de femmes, de plus en plus de jeunes. Il faut agir très vite, dès que les gens tombent dans l’errance, pour éviter la désocialisation, d’autant que beaucoup de sans-abri ont un emploi, ont un revenu…

Parfois les choses sont plus difficiles. Les gens vivent dans la rue depuis longtemps. Ils n’ont plus aucune attache et ne veulent pas avoir affaire aux institutions.
Une des réponses est la construction de résidences sociales, de taille modeste pour faciliter la réinsertion. Nous avons ainsi quatre projets dans l’arrondissement. Le chantier de la première résidence, rue de la Gaîté, vient de débuter.

P14 : Au bout d’un certain temps, il y a une exaspération des riverains

PC : Oui, le Samu social, la BAPSA qui dépend de la Préfecture de police [ndlr : Brigade d’Assistance aux Personnes Sans Abri] interviennent… On a récemment recensé une centaine de sans-abri dans le 14ème. La police intervient en cas de trouble de l’ordre public.

Le problème, c’est parfois que les sans-abri refusent d’aller dans des centres d’hébergement d’urgence parce qu’ils craignent la promiscuité ou la violence, refusent la contrainte, n’arrivent pas à renoncer à l’alcool…

J’en appelle aussi à la compréhension de chacun. Se retrouver sans toit peut arriver à tout le mode : on perd son boulot, on se sépare de sa femme ou de son mari, on perd son logement et on a vite fait de se retrouver à la rue. D’ailleurs souvent les gens aident les sans abris en leur donnant argent, matelas, couvertures…

P14 : Puisque nous parlons d'action sociale, qu’en est-il des problèmes de locaux du Centre social Didot Broussais menacé d'expulsion à l'hiver dernier ?

PC : Le problème est réglé. Il était impensable que l’AP-HP puisse mettre à la porte le seul Centre social du 14ème. Le centre restera sur Broussais. Il sera relogé par la ville dans le cadre de la reconversion du site. C’est l’engagement que j’ai pris et il sera respecté.

P14 : Le 2e centre social du quartier Porte de Vanves est programmé pour quelle date ?

PC : Eh bien les travaux ont commencé avec la démolition de l’ancien centre commercial. La livraison est prévue en 2008. Outre le centre social, il y aura une crèche, un relais d’assistantes maternelles, et des locaux d’activité.

P14 : Rue Morère, l’un des deux projets devait être une crèche, mais ce serait une résidence sociale du type de la rue de Ridder… Un projet qui a dynamité dans tout le quartier Didot l’action en faveur des personnes sans abri.

PC : Non, cela n’a rien  à voir avec la rue de Ridder, où il existe un centre d’hébergement du Samu social. Il s’agira d’une pension de famille de 10 studios, où les gens bénéficieront d’un accompagnement social.

Propos recueillis par Dan Krajcman et Pierre Vallet - cette interview a été relue par Pierre Castagnou

Plus d'info :
+ Suite de notre interview demain avec l'un des thèmes phares de la mandature : petite enfance & crèches.

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Les commentaires...

Une année s'est écoulée depuis la 1ère diffusion de cette interview et les deux groupes de sans-abri qui y sont évoqués sont toujours là. Le Maire du XIVe semble donc bien désarmé quelles que soient les synergies qu'il évoque... La méthode est-elle la bonne ?

Pourtant des projets avancent, notamment ceux de pensions de famille, destinés prioritairement à des publics qui ont perdu toute attache. Mais le temps politique bat à sa propre cadence qui n'est pas nécessairement la nôtre... Si tout pouvait aller un peu plus vite.

Pour le reste, le Centre social Didot attend son déménagement dans des préfabriqués qui seront prochainement posés sur les terrains de l'Hôpital Broussais. A terme, il devrait occuper le rez-de-chaussée d'un bâtiment réhabilité. a l'horizons 2012 ? Les problèmes financiers du centre sont eux toujours là. Le Centre se bat pour sa survie et son équipe reste mobilisée. Si vous souhaitez lui apporter votre aide ou un soutien financier, contactez-nous, nous ferons suivre...

Pierre Vallet

vendredi, 20 juillet 2007

Les entretiens de l'été : Pierre Castagnou (part. III)

Paris14.info prend ses quartiers d'été et vous propose de retrouver l'essentiel des interviews conduites sur l'année passée...
Nous vous livrerons au passage, nos impressions et séquences "off" sur ces entretiens...
A tout seigneur, tout honneur, nous débutons cette série estivale avec une interview de Pierre Castagnou, Maire du XIVe arrondissement diffusée dans nos colonnes au mois d'août dernier.

Part. III : logement social, Loi SRU et spéculation immobilière...

Paris 14 (P14) : Nous allons aborder le thème du logement social. La Ville de Paris finance 4000 logements sociaux chaque année, le chiffre couramment évoqué est celui de 100.000 demandeurs de logements sociaux, près de 5000 pour le seul 14ème arrondissement. Quelle est la durée moyenne d'attente pour un logement social ? Faut-il attendre plus de 10 ans ?

Pierre Castagnou (PC) : La difficulté à laquelle nous sommes confrontés, c’est d’abord le très faible taux de rotation : 4% sur Paris et 2,5% sur le 14ème arrondissement. Donc il y a peu de logements qui se libèrent.

La Ville construit beaucoup. Elle rachète aussi des immeubles privés pour les transformer en logements sociaux. Dans l’arrondissement, nous avons aussi 3 projets de maison relais pour les personnes en grandes difficultés sociales. Jamais autant n’a été fait en matière de logement. Mais il faut que tout le monde s’y mette. Le problème du logement n’est pas que parisien, il est aussi francilien. Trop de villes refusent de construire des logements sociaux !

P14 : Vous dites que l’un des problèmes dans le 14ème c’est le faible taux de rotation. Mais la Ville achète dans le 16e où le taux est encore plus faible. Ma question c’est le problème n’est-il pas le droit au logement social à vie ? On vous donne à l’âge de 30 ans un logement correspondant à vos besoins familiaux. 40 ans plus tard, vos besoins ont évolué mais vous êtes toujours dans le même appartement…

PC : Quand la situation du locataire évolue mais qu’il souhaite rester dans son logement, on ne peut pas non plus lui dire « vous dépassez le plafond, donc vous quittez » ! La loi prévoit des surloyers.
La Ville, par l’intermédiaire des bailleurs sociaux comme l’OPAC, développe les échanges de logements  pour que par exemple les foyers où il n’y a plus d’enfants, puissent trouver un logement plus adapté et laisser leur appartement à une nouvelle famille.  C’est une politique nouvelle mais elle n’est pas aisée à mettre en oeuvre. Les gens sont attachés à leur logement, leur immeuble, leur quartier…

P14 : Combien de logements sont réellement disponibles sur les 4000 logements financés par la Ville ? Le chiffre de 1200 est avancé…

PC : Dans le 14e, la grande majorité des logements financés sont des logements construits et non acquis, soit les deux tiers. Dans l’arrondissement, sur le millier de logements sociaux nouveaux financés sur 2001-2008, 650 relèvent de la construction neuve et 365 de l’acquisition.

P14 : Il y a une situation d’urgence absolue : au sein de la commission transparente d’attribution, comment fait-on le tri ?

PC : Il y a 4600 demandeurs de logements dans le 14ème. En raison du très faible taux de rotation, à peine 80 logements peuvent être proposés par an. Et il est déjà arrivé que certains mois aucun logement ne puisse être proposé… Après, la commission examine selon les critères qu’elle a définis, et sélectionne (ce qui n’est pas facile) trois demandeurs par logement avec un ordre de priorité. Puis c’est le bailleur, et non la commission, qui attribue.

Mais il faut être réaliste : la crise du logement n’est pas que parisienne. Elle est nationale. Il y a trois millions de personnes en France qui sont mal logées, ou pas logées du tout. Emmaüs reconnaît dans son rapport annuel l’effort fait par la Ville de Paris. Mais Paris n’est pas en mesure, à elle seule, de résoudre le problème du logement à Paris. Dans ce domaine, il faut une impulsion très forte, une politique très volontariste de l’Etat ; il faut une mobilisation des collectivités locales, et s’agissant de Paris, c’est en associant les communes limitrophes qu’on pourra mieux répondre à une vraie politique foncière. Il a fallu toute l’énergie de Jean Paul Huchon pour obtenir le feu vert de l’Etat afin de créer une agence foncière Régionale.

Il faut lutter contre la spéculation immobilière et contrôler la hausse des loyers. Dans une ville comme Paris c’est essentiel. Il faut aussi utiliser le droit de réquisition. Dans le passé ça a été fait par des gouvernements de gauche, ceux de Pierre Bérégovoy et de Lionel Jospin. Marie-Noëlle Lienemann, alors ministre du logement, avait réquisitionné le 26 rue de la Tombe Issoire où l’on avait fait des travaux pour loger provisoirement des familles en difficulté.

Cela sera l’un des thèmes majeurs des campagnes présidentielle et des législative. En tant qu’homme de gauche, j’ai trouvé invraisemblable que l'Abbé Pierre ait été obligé de faire un deuxième appel après son premier appel de 1954. Et 50 ans après, on est toujours dans la même situation, même pire ! Ce n’est pas acceptable. Cet hiver, Médecins Sans Frontières a distribué des tentes au sans-abri pour attirer l’attention sur ce grave problème.

P14 : Dans la rue du Commandeur, il y a des bureaux vides… ?

PC : Il s’agit d’un immeuble privé. Nous avons souhaité le racheter mais le prix était trop élevé. Finalement, c’est le siège national de l’UCPA qui s’y est installé.
Le 14e va dépasser en 2006 20 % de logements sociaux. D’ici la fin de la mandature, l’arrondissement comptera plus de 7% de logements sociaux supplémentaires.

P14 : La loi SRU oblige à 20 % de logements sociaux : faut-il aller au-delà de la loi ? Faut-il s’arrêter là ?

PC : La loi est destinée à contraindre les communes qui ne le font pas à construire des logements sociaux. Sur Paris, chacun a pu constater la résistance de certains maires, dont certains ne se gênent pas pour faire la leçon, à construire des logements sociaux dans leur arrondissement où ces 20% sont très loin d’être atteints. 20% est un minimum. Nous devons être en mesure d’apporter une réponse aux demandeurs de logements sociaux. Paris va aussi plus loin. Le PLU impose 25 % de logements sociaux dans les programmes de construction neuves.

Bien sur, il ne s’agit pas de construire n'importe où, n'importe comment. Mais les programmes de logements sociaux sont aujourd’hui de belle qualité architecturale. Il y a aussi le problème des ventes à la découpe qui touchent beaucoup d’immeubles à Paris et dans le 14ème, comme rue du Commandant Mouchotte, où finalement le propriétaire à renoncé à vendre après que la Ville ait annoncé qu’elle entendait acheter.

Propos recueillis par Dan Krajcman et Pierre Vallet - cette interview a été relue par Pierre Castagnou

Plus d'info :
+ Suite de notre entretien lundi avec la question des sans-abri.

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Les commentaires...

In fine, Pierre Castagnou ne conteste pas nos chiffres. Si 4000 logements sociaux sont financés chaque année, un peu plus de 1000 seulement sont disponibles. Un chiffre en baisse par rapport aux années Tibéri. Si "jamais autant n'a été fait en matière de logement", jamais les résultats obtenus n'ont été aussi dérisoires et Bertrand Delanoë, en poursuivant à Paris une politique du logement social qui avait pourtant déjà fait les preuves de son inefficacité, devra assumer pleinement cette crise qui aura conduit l'Abbé Pierre à un nouvel appel...

Et pour cause, comme le relève le Maire du XIVe arrondissement, la question du logement social n'est pas parisienne mais francilienne. Personne ne semble pourtant se décider à changer d'échelle. Pourtant, Bertrand Delanoë et Jean-Paul Huchon ont entre leurs mains de nombreux leviers... Mais tout ce qui pourrait nous rapprocher d'un Grand Paris renforce l'un et affaibli l'autre...

Il faudra également avoir le courage politique de s'attaquer au scandale du logement social à vie qui annihile toute marge de manoeuvre en autorisant des personnes qui n'en n'ont plus la nécessité de bénéficier d'une solidarité qui n'est pour eux qu'un élément de confort. Les surloyers ne sont pas ou peu appliqués. Il faudra donc remettre totalement à plat le système d'attribution des logements sociaux et ce, au plan régional.

Sur un sujet aussi sensible, l'Etat, partie prenante, ne pourra rester en dehors d'une négociation d'ampleur. Prendra-t-il  l'initiative d'une conférence régionale du logement social ?

Pierre Vallet

jeudi, 19 juillet 2007

Jardin partagé et Petite Ceinture (suite)

René Dutrey, 1er adjoint au Maire du XIVe en charge des espaces verts, nous adresse ce message. Nous vous le retransmettons.

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Grande nouvelle pour les jardiniers du 14e : le jardin partagé de la Petite Ceinture sera planté avant la fin de l’année !

Depuis plus de 3 ans, je suis en négociation avec Réseau Ferré de France (RFF) propriétaire des terrains de l’ancienne voie ferrée de la Petite Ceinture, afin d’ouvrir ces espaces aux habitants. Deux projets d’aménagement doivent voir le jour : à court terme, la réalisation d’un jardin partagé sur la parcelle située rue de Coulmiers et à plus long terme, l’aménagement d’une promenade plantée ouverte au grand public.

Les négociations ont été difficiles. Parallèlement aux discussions engagées par la Mairie, les habitants du quartier Jean Moulin - Coulmiers se sont mobilisés. Peut être avez-vous suivi les opérations de « jardinage clandestin » et la naissance de l’association Vert-Tige. Cette mobilisation a sans aucun doute pesé sur les négociations avec RFF, qui a finalement accepté de céder cette parcelle à la Ville. Le jardin devrait être remis aux associations « Vert-Tige » et des « Jardins du Cœur » avant la fin de l’année.

N’hésitez pas à me contacter, si vous souhaitez plus d’informations au sujet de la création de ce jardin ou sur les 5 jardins partagés de notre arrondissement.

René Dutrey

Plus d'info :
+ "Jardinage sous haute surveillance", "Jardinage rue de Coulmiers", "Les projets d’aménagements de la Petite Ceinture".

lundi, 16 juillet 2007

Ce que l'on ne vous a pas dit sur Velib'

Télévision, presse, radio, en dépit d'un zapping effreiné, il semblait impossible d'échapper ce weekend au lancement du système parisien de vélos communautaires.

Que pourrions-nous ajouter à cette déferlante ? Pas d'information brute, mais quelques constatations...

> La concertation pour le choix des emplacements des stations d'emprunt a été inexistante. La Mairie de Paris aura réussi à développer ex nihilo 750 stations en moins de deux mois sans qu'un seul de nos Conseils de Quartier ne soit consulté. A l'heure où ces derniers débattent pendant des mois puis échangent plusieurs années avec nos Conseils d'arrondissement ou de Paris pour savoir si un banc pourra être posé ici, un arbre planté là, etc., il est intéressant de constater que lorsque la Mairie de Paris le décide, tout peut aller beaucoup plus vite...

> Pour développer ces 750 stations, près de 4000 places de stationnement - a minima - ont été supprimées sans la moindre protestation. Message aux élus de la droite parisienne : Les Parisiens ont intégré que la politique anti-bagnole de Bertrand Delanoë et Denis Baupin est aujourd'hui un passage obligé. Reste à trouver des solutions pour ceux qui ne peuvent pas se passer de leur bagnole...

> Tous les vélos Velib' sont identiques et n'intègrent pas de siège enfant ou bébé. Cela limite d'autant l'usage familial du système qui reste essentiellement destiné à des adultes sans enfants qui font des trajets de courte durée.

> Velib' est un système exclusivement parisien. Cela limite d'autant le rayon d'action de toutes les stations situées près des portes de Paris et reste significatif d'un mode de pensée auto-centrée de la Mairie (centrale) de Paris. C'est dommage quand on sait la faiblesse des transports en commun en la matière... D'autant que l'on bénéficiait de l'expérience lyonnaise. Ainsi, à Lyon, les villes de la communauté urbaine qui n'ont pas intégré le système Vélo'v le réclament aujourd'hui, mais "trop tard, les contrats sont signés"... Amis quatorzièmois, vous n'irez pas à Montrouge, Malakoff et Vanves en vélo.

> Velib' est exploité par la Société JC Decaux qui gère également le réseau Velo'v lyonnais. Velib est pourtant beaucoup plus cher à Paris qu'à Lyon. Ainsi, à Paris, il vous en coûtera d'abord 29€ d'abonnement annuel contre 10€ à Lyon. De même, à Paris, si vous effectuez un trajet supérieur à 30 minutes, vous payerez 1€ pour la première demi-heure supplémentaire, 2€ pour la 2e demi-heure et 4€ à partir de la 3e demi-heure. A titre de comparaison, à Lyon, de 0 à 30 minutes, ce sera gratuit puis de 30 minutes à 1h30 : 0,5 € et par heure suivante : 1 euro. Ainsi, une ballade de 2h30 en amoureux vous coûtera (hors abonnement annuel) 22 € à Paris, contre 5 € à Lyon. Le tarif parisien vide donc à décourager celles et ceux qui envisageraient d'utiliser Velib' pour des promenades un peu plus longues. Il est conçu comme un mode "individuel" de transport en commun et pas comme un vélo d'agrément.

> Mieux vaut tard que jamais. Des systèmes identiques existent à la Rochelle depuis 1974 (les vélos jaunes), 1998 à Rennes, 2004 à Annecy et 2005 à Lyon. A noter, la ville de Chambery propose également 300 vélos à assistance électrique. A oui, fallait-il le préciser, VieuxLib', c'est pas à Paris... 

Pierre

Plus d'info :
+  Le site officiel de Velib' (Paris).
+ Le site officiel de Velo'v (Lyon).

mardi, 10 juillet 2007

Logement social : toujours l'état d'urgence

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source APUR 

Un graphique qui ne se passe pas de commentaire. Le logement est de fait une de ces problématiques parisiennes qui ne trouvera de solution que dans une réflexion à l'échelle du Grand Paris.

La question est : le Grand Paris trouvera-t-il les soutiens politiques de tous bords indispensables à sa concrétisation ? Le Président de la République s'est exprimé en sa faveur, Bertrand Delanoë s'est dit ouvert à la discussion sur le sujet, reste à convaincre Jean-Paul Huchon qui semble freiner des 4 fers... A suivre.

Pierre

Plus d'info :
+ Le site de l'Atelier Parisien D'Urbanisme.

vendredi, 06 juillet 2007

Un entretien avec Dominique Benoiste (2/3)

Dominique Benoiste, Président du Royal Rouvier Chess Club (R2C2) nous présente les activités de son club et son histoire... Part. 2.

Pierre

Plus d'info :
+ Le site officiel du R2C2.
+ Entretien avec Dominique Benoiste / Part. 1.

jeudi, 05 juillet 2007

Un entretien avec Dominique Benoiste (1/3)

Dominique Benoiste, Président du Royal Rouvier Chess Club (R2C2) nous présente les activités de son club et son histoire... Part. 1.

Pierre

Plus d'info :
+ Le site officiel du R2C2.