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mardi, 11 janvier 2011

Projection d'un film inédit et conférence sur la dernière ferme de Paris

Découvrez un film exclusif sur la Ferme de Montsouris et la carrière médiévale de Port-Mahon.

Ce patrimoine est toujours menacé par un projet immobilier.

Rendez-vous à 15h dans le dancing de la brasserie La Coupole, 102, boulevard du Montparnasse, Paris 14e. Entrée libre.

 

Ferme facade gros plan affiche 30 janvier format léger.jpg

 

Organisé par le Collectif de Port-Mahon et de la Ferme de Montsouris et Secrets de Paris.

Renseignements par courriel.

Téléchargez l'affiche.

 

dimanche, 21 octobre 2007

Ferme Montsouris : rebondissements

Alors que le Collectif de sauvegarde de la Ferme fêtait le 18 octobre dernier une victoire importante, les bèvues de l'Hôtel de Ville qui vient de perdre deux procès face promoteur relancent les spéculations sur l'avenir d'un site dont la valeur marchande aujourd'hui ne devrait pas dépasser celle d'un champ de patates...

Pierre

Plus d'info :
+ Grâce à la lutte incessante du Collectif, il est désormais interdit au promoteur d'implanter des fondations modernes dans le Monument Historique souterrain. Et, comme on ne peut construire des immeubles sans fondation, ce jugement empêche ipso-facto toute construction nouvelle sur ce site.

samedi, 24 février 2007

Carrière de Port-Mahon : les photos des dégats

...Il semble que nous ne soyons pas passés loin de la catastrophe à la Ferme Montsouris puisque les forages réalisés "pour consolider le site" par la Soferim, propriétaire des lieux, ont fait éclater un pilier médiéval. Sans compter le béton qui s'est au passage déversé dans la carrière, inondant les galeries.

Rien d'irréparable, mais la simple confirmation du rapport de l'expert consulté par le Collectif de Port-Mahon en lutte pour la sauvegarde du Monument historique.

Les photos et la suite sur le blog du Collectif de Port-Mahon.

Pierre

Plus d'info :
+ Vous souhaitez suivre l'actualité du Collectif de Port-Mahon ? Ils vous proposent de vous inscrire à leur newsletter (en haut à droite de leur site).
+ ...Si vous ne comprenez rien à cette histoire, jetez un coup d'oeil à notre fil d'actu "Ferme Montsouris".

mardi, 06 février 2007

Ferme Montsouris et carrière de Port-Mahon : en attendant le désastre ?

C'est désormais coutumier. La SOFERIM, promoteur a renouvelé - bien à l'abri derrière les murs du 26, rue de la Tombe-Issoire - ses atteintes au Monument historique. Arguant qu'elle devait procéder à des consolidations, elle a entamé une série de forages "dans les piliers sains" de la carrière.

Un avis d'expert ? Oui, puisque le Collectif de sauvegarde a dépéché sur le site M. Aimé Paquet.

Voici une copie du courrier qu'il a adressé au Collectif à l'issue de son enquête. Edifiant.

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Monsieur,

Vous avez bien voulu m’interroger sur les dernières évolutions concernant ce dossier et sur lequel nous avons depuis maintenant des années établi un suivi avec des rapports remis sur les travaux envisagés dans le cadre d’un permis de construire et sur les réels dangers de déstabilisation du recouvrement dans le cas ou les méthodes décrites seraient mises en oeuvre.

Nous apprenons maintenant que des sondages seraient programmés ou, mieux, déjà en cours. Nous avons l’honneur de vous préciser ci-joint, notre analyse du problème et les réflexions que nous inspirent les travaux entrepris, en dépit des plus élémentaires précautions qu’il nous paraîtrait nécessaire de réaliser.

Tout d’abord, avez-vous les plans d’implantation des deux sondages ? Qui va les implanter ? Avec l’accord écrit de l’IGC [ndlr : Inspection Générale des Carrières] ? En l’absence écrite de l’IGC pour les mettre en œuvre, il y aura à l’évidence un problème de responsabilité dans le cas ou un sinistre viendrait à se produire. En l’absence d’autorisation écrite de l’Inspection Générale des Carrières, il ne paraît pas possible de mettre en œuvre ces sondages. Par contre, après avis écrit de cette administration, et dans le cas avéré - et hélas, avec des « chances » non négligeables - d’un sinistre, l’IGC ne pourra pas dire : « nous ne savions pas »...

Ensuite, nous notons, dans la lettre de la DRAC [ndlr : Direction Régionale des Affaires Culturelles], décision du 30-11-06, signée de Mr Dominique Cerclet : « le procédé employé devra être le moins traumatisant ». C’est donc bien reconnaître que ces sondages seront obligatoirement traumatisant. Il y a donc lieu de se demander si l’entreprise chargée de ces travaux a conscience des risques qu’elle prend ? Là aussi, un écrit de sa part attestant qu’elle a pris en compte l’ensemble des risques inhérents à faire des sondages le moins traumatisant possible - sic ! Nous demandons qui a mis au point le cahier des charges de ces sondages. Qui a passé la commande ? Pourquoi faire ? Est-qu’un bureau de contrôle a donné un avis avec accord écrit à ce sujet ?

Avant de mettre en œuvre quelque sondage que ce soit, nous pensons qu’il serait bien plus intelligent de faire un calcul de stabilité du recouvrement tel que maintenant le prévoit la notice IGC de juillet 2004. Quant au remplissage à la chaux, c’est une première, nous n’avons jamais vu cela : chaux vive ou chaux éteinte ? D’ailleurs si les sondages débouchent dans la carrière, il faudra aller par en dessous reboucher les forages afin d’éviter que la chaux n’envahisse les galerie vide, et rendent la carrière classée « invisitable ». Nous lisons aussi « aucun sondage ne sera fait dans les piliers abîmés ». Qui décide lesquels des piliers sont abîmés et ceux qui ne le sont pas ?

De nombreuses autres questions se posent et nous en soulignons quelques-unes sans que nos interrogations soient exhaustives. De quel type de sondage parle-t-on ? Destructif enregistré, rotatif taillant, tricône, diamant... ou roto percussif avec mise en œuvre d’essai pressiométrique ? Dans ce dernier cas, la sonde gonflante servant à la réalisation des essais pourrait se révéler être un superbe éclateur hydraulique pour le pilier qui évidemment n’y résisterait pas.
Qui met en place le collège dont parle la DRAC ? Il faut savoir qui en fera partie, puis se demander si les personnes participant à ce collège sont assurées pour cela. Dans le cas d’une réponse positive, nous pensons qu’il faut demander les attestations d’assurance et à ce moment-là, nous proposons d’écrire à ces assureurs pour leur demander s’ils sont prêts à assurer de tels risques : tout cela évidemment fait par écrit.

Pour notre part, ces sondages ne servent strictement à rien vis-à-vis de la carrière. Celle-ci est connue et les caractéristiques du calcaire aussi. Par contre, nous ne pouvons que réitérer nos plus expresses réserves sur le caractère néfaste d’une telle intervention et sur l’augmentation des risques de déstabilisation des piliers et du ciel - recouvrement.

Nous espérons que ces quelques réflexions permettrons à l’ensemble des intervenants de prendre leur responsabilité vis-à-vis d’une seule question : que fera-t-on quand la carrière aura été effondrée ? »

Nous restons à votre entière disposition pour tous renseignements complémentaires que vous pourriez désirer.

Aimé Paquet

Plus d'info :
+ Pour prendre un peu de recul, notre catégorie Ferme Montsouris.
+ Le blog du Collectif de Port-Mahon.

mardi, 03 octobre 2006

Ferme Montsouris : le promoteur gagne une bataille...

La Commission du vieux Paris, réunie le 12 septembre 2006 à l’Hôtel de Ville autorise la démolition du bâtiment à un étage, datant des années 1830-1840, situé au 28 rue de la Tombe-Issoire, en raison de son "état de délabrement trop important". Cette décision attire plusieurs remarques du Collectif de Port-Mahon qui lutte pour la sauvegarde du site. Extrait :

La Ville en acceptant cette démolition délivre le message suivant à tout promoteur : vous n’arrivez pas à obtenir votre permis de démolir, parce que votre immeuble est un patrimoine historique ? Qu’à cela ne tienne, laissez-le à l’abandon. Au besoin, accélérez la procédure en détruisant votre immeuble par petit bout, mois après mois. Et ainsi, nous vous donnerons votre permis de démolir.

(...)

Le Maire du 14e, dans l’entretien qu’il nous a donné, il y a quelques jours, rappelait que : « Cette parcelle est quasiment devenue inconstructible. On peut faire avec les bâtiments existants, mais on ne peut rien construire de nouveau. » En effet, depuis le jugement du Tribunal Administratif du 9 juin 2005, la parcelle est devenu de fait inconstructible, tout le sol et tout le sous-sol étant classés Monument Historique. Accepter qu’en soit démoli une partie, c’est créer un trou béant inconstructible en plein Paris.

[Lire l'intégralité de l'article]

Pierre

Plus d'info :
+ Le scandale de la Ferme Montsouris.
+ Notre récente interview de Thomas Dufresne, Président du Collectif de sauvegarde du site.
+ Notre dossier Ferme Montsouris.