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vendredi, 04 novembre 2005

Pour les amoureux du 14e...

Cela fait toujours plaisir, au hasard d'un surf, de découvrir un beau texte, très riche d'infos insolites, écrit par un ancien habitant du 14e retournant sur les traces de son passé...

...Dans un style très différent, les amateurs de cartes postales anciennes seront très intéressés par cette belle collection qui présente des cartes postales du Parc Montsouris, de la place Denfert-Rochereau, du boulevard Montparnasse des Montparnos ou encore de la rue de la Gaîté au tout début du siècle dernier... Ensemble de la collection à découvrir en cliquant ici.

Allez, petite plongée dans un passé pas si lointain avec cette belle image de Tardi : "Nestor Burma dans le 14e arrondissement"...

medium_nestor_burma_14e_arrondissement.jpg

Vous aimez cette affiche. Ca tombe bien, vous pourrez très certainement vous l'offrir...

Pierre

lundi, 31 octobre 2005

Posez vos questions à ...Pierre Castagnou

Pour la 4e année consécutive, le Maire du XIVe arrondissement présentera les 22 et 24 novembre, le compte rendu de son action et celui de son équipe municipale.

A cette occasion, Paris14.info vous propose de co-réaliser une interview de notre Maire d'arrondissement. Le principe est simple : laissez-nous en commentaires de cette note les questions que vous souhaiteriez lui poser. Nous bâtirons avec ces questions une interview que lui adresserons par écrit d'ici la fin novembre...

Alors, quelles questions aimeriez-vous poser à notre Maire d'arrondissement ? Logement, Ferme Montsouris, petite enfance, transports en commun, avenir de Saint Vincent de Paul, quartiers vert, propreté, les thématiques ou sujets locaux ne manquent pas... Vous avez la parole.

Pierre

jeudi, 27 octobre 2005

Soirée exceptionnelle à la Fondation Cartier

Si l'exposition J'en rêve réunit de jeunes talents de 23 nationalités différentes, ce sont les artistes français ou vivant en France que la Fondation Cartier a choisi de mettre tout particulièrement à l'honneur samedi prochain, 29 octobre 2005, à travers des performances qui soulignent le croisement des domaines de la création à l'oeuvre dans les pratiques artistiques les plus actuelles.

De 18h à 20h, des interventions d'une quinzaine de minutes se succèderont donc dans les espaces d'exposition, reflétant l'énergie et la libertié qui caractérisent J'en rêve. Peintre "hyperrockaliste", Elodie Lesourd entre en scène avec son groupe rock. Thomas Lélu propose une lecture désopilante de son romain Je m'appelle Jeanne Mas. Félicia Atkinson, Romain Kremer, François Chaignaud et Gaspard Guilbert, qui s'étaient déjà produits dans le cadre des Soirées Nomades J'en rêve, reviennent avec de nouvelles performances. La vidéaste Roxane Borujerdi présente en live sa performance TV. La salle de cinéma accueille un programme spécialement concocté pour l'occasion, réunissant les vidéos de Félicia Atkinson, Camille Henrot et Angelika Markul.

...Nous ne saurions donc trop vous recommander de ne pas manquer cet événement avant la toute prochaine clôture de l'exposition.

Camille

Plus d'info :
+ Fondation Cartier pour l'art contemporain - 261, boulevard Raspail (voir le plan d'accès).
+ Exposition ouverte jusqu'au ...30 octobre - tarifs : 6,50 € (tarif réduit 4,50 €).

 

mardi, 25 octobre 2005

Quelle est la mission d'un Conseil de quartier ?

Là, on a un peu l'impression que ça part dans tous les sens. Alors, au-delà des statuts ou autres chartes, la mission des Conseils de Quartier (CdQ) reste toujours imprécise...

...Nous nous posons cette question car les budgets d'investissements - 8 000 € annuels - des Conseils de quartier restent inutilisés depuis leur création. Nous approchons donc des 32 000 € par CdQ... Ces "trésors de guerre" excitent l'imagination. Lors de l'évacuation de la Ferme Montsouris, le CdQ Jean Moulin - Porte d'Orléans a ainsi proposé d'utiliser son budget pour organiser un ramassage scolaire qui aurait permis aux enfants expulsés de poursuivre leur scolarité dans de meilleures conditions.

De son côté, le Conseil de quartier Didot - Porte de Vanves envisage par exemple d'investir 15 000 € dans un projecteur, une table de mixage et une caméra numérique pour lancer un Ciné Club... Pourquoi pas me direz-vous ? Mais dans ce cas, pourquoi ne pas répondre plutôt à l'urgence et (tenter de) combler le déficit du Centre Social Didot-Broussais dont les difficultés financières récurrentes sont connues de toutes et de tous ? Ou pourquoi ne pas donner tout simplement l'argent à l'association Urbanisme et Démocratie qui organise déjà régulièrement des projections en plein air ?

D'autres conseils encore, comme le CdQ Pernety - Plaisance ont proposé d'investir dans du mobilier urbain, des panneaux d'affichages notamment, qui lui auraient permis de communiquer localement plus largement. Une très bonne idée quand on constate le nombre parfois modeste d'habitants qui se déplacent pour assister à ces réunions fort intéressantes...

...Autant de raisons pour lesquelles nous vous interrogeons. Quelle est selon vous la mission d'un Conseil de Quartier ? Information locale ? Action citoyenne ? Action culturelle ? Et comment éviter que les actions entreprises ne viennent parasiter ou doublonner avec celles d'associations qui réclament parfois depuis longtemps des subventions ou des locaux ? Bref, comment les CdQ devraient-ils au mieux investir les sommes parfois importantes dont ils disposent ?

Pierre

Plus d'info :
+ Deux Conseils de Quartier ont une activité en ligne. Si vous voulez vous faire une idée avant de nous donner votre définition de la mission d'un Conseil :
> Conseil de quartier Jean Moulin - Porte d'Orléans.
> Conseil de quartier Pernety - Plaisance.

dimanche, 23 octobre 2005

Expo Bill Brandt à la Fondation Henri Cartier-Bresson

medium_halifax.jpgLa Fondation Henri Cartier-Bresson présente - en collaboration avec le Bill Brandt Archive de Londres - un ensemble très rare de tirages d’époque réalisés par le grand photographe britannique Bill Brandt. C’est la première fois que cet
ensemble est présenté en France.

Henri Cartier-Bresson disait de Brandt en novembre 1990 : « C’est quelqu’un que j’aimais beaucoup, avec une perception tellement sensible et très affirmée. Les portraits sont remplis de perspicacité avec un grand sens de la forme et des valeurs. » Exacts contemporains, ils ont tous deux vécu la période surréaliste, qui les a grandement influencés. Bill Brandt fut l’élève de Man Ray, comme Lee Miller ou Berenice Abbott : « J’ai eu l’immense chance de commencer ma carrière à Paris en 1929. Pour tout jeune photographe, Paris était le centre du monde. C’était la période exaltante où les poètes et les surréalistes reconnaissaient les possibilités qu’offrait la photographie. (…) Les travaux d’Atget étaient enfin publiés. Il était mort méconnu, deux ans auparavant. Brassaï, Kertész et Cartier-Bresson travaillaient également à Paris, comme Man Ray. »

medium_gouvernantes.jpgBill Brandt, d’origine allemande, s’identifia pleinement à l’Angleterre où il vécut la plus grande partie de sa vie. Son oeuvre souvent mélancolique mais extrêmement rigoureuse, s’écoule sur près de cinquante ans et résume à elle seule les quatre grands genres de la photographie - reportage, portraits, nus et paysages.

L’exposition rassemble une centaine de photographies noir et blanc tirées par Bill Brandt lui-même – accompagnées de publications, écrits et correspondances de l’époque - reprenant l’ensemble des phases de sa carrière :
· une première période - influencée par le surréalisme puis par le courant documentaire - rassemble des images de Paris, de l’Europe et de l’Angleterre dans les années 1930 et 1940 : photographies de rue, nuits urbaines inspirées par Brassaï, étude des contrastes sociaux dans l’Angleterre de l’entre deux guerres, les mineurs du nord de l’Angleterre, et Londres pendant le black out.
·  les portraits de personnalités : Ezra Pound, Francis Bacon, René Magritte, Peter Sellers, Henry Moore, Graham Greene,… réalisés notamment pour Harper’s Bazaar.
·  les nus, photographiés dans des intérieurs victoriens puis en extérieur, sur les plages de galets du sud de l’Angleterre ou de la France.
·  les paysages, inspirés par la scène littéraire britannique, comme les images emblématiques du West Country de Thomas Hardy et des Yorkshire Moors d’Emile Brontë.

Brandt considérait que le tirage était un stade fondamental pour l’achèvement d’une image et consacrait beaucoup de temps au laboratoire : « Seul l’agrandisseur me permet de terminer mon travail de composition. Je ne vois pas en quoi cela pourrait altérer la vérité de la photo. » Pour lui, être photographe, c’était « mettre en scène une apothéose ».

medium_east_london.jpgL’exposition de la Fondation tente de retracer ce parcours intense où, finalement, seule compte la détermination de l’auteur à exprimer son imaginaire. En effet, bien que profondément touché par la situation difficile des mineurs du nord de l’Angleterre ou par Londres pendant la guerre, Brandt n’hésitait pas à composer ses images en faisant poser des modèles : « J’ai souvent l’impression d’avoir déjà vécu une situation présente, et j’essaie de la reconstituer telle qu’elle était dans mon souvenir. » Puis, après la guerre, lassé par le genre documentaire, Brandt retrouve « l’approche poétique » qu’il avait abordée auprès des surréalistes et notamment de Man Ray dont il avait été l’élève à Paris : « Il me semblait qu’il y avait encore d’immenses champs non explorés. Je me suis mis à photographier des nus, des portraits et des paysages. » Son oeuvre est empreinte de mystère et d’étrangeté, de connotations symboliques, à l’image de ses deux films fétiches, Citizen Kane d’Orson Welles et Soupçons d’Alfred Hitchcock.

Bill Brandt va laisser totalement libre court à sa créativité : la théâtralité des paysages ou des portraits, les nus « devenant un paysage imaginaire » (son contemporain britannique Cecil Beaton disait de lui qu’il était « le Samuel Beckett de la photographie ») … Bill Brandt portraitiste demeure très silencieux avec ses modèles. Il repère minutieusement les décors, fidèles à l’idée qu’il se fait du personnage : « Je crois qu’un bon portrait se doit d’exprimer quelque chose qui concerne le passé du sujet et donner à entrevoir quelque chose de son avenir. » Son style va pleinement s’exercer dans les séries de « nus en extérieur », dont la singularité poétique et sculpturale vise à l’infini.

L’oeuvre de Bill Brandt figure aujourd’hui dans les collections les plus prestigieuses du monde, notamment au MoMA à New York, au Victoria and Albert Museum à Londres, ou à la Bibliothèque nationale de France.

Camille

Plus d'info :
+ Exposition Bill Brandt à la Fondation Henri Cartier-Bresson - jusqu'au 18 décembre 2005 - 2, impasse Lebouis - heures d'ouverture au public, tarifs et plan d'accès.
+ Le site officiel de la Fondation Henri Cartier-Bresson.
+ Exposition organisée par John-Paul Kernot, directeur du Bill Brandt Archive, gérée par Curatorial Assistance Traveling Exhibitions. Commissaire de la présentation parisienne : Agnès Sire.

vendredi, 21 octobre 2005

Les abords nauséabonds de la Gare Montparnasse...

La propreté de Paris, parlons-en... Actuellement, la SNCF fait installer un escalier mécanique dans son entrée de la rue Mouchotte. Une très bonne nouvelle pour tous les voyageurs, qui encombrés de sacs, valises, poussettes et même parfois violoncelle (je dis cela parce que deux étudiants en musique, qui avaient pris le train avec leurs instruments ont été taxés par le contrôleur pour le transport de ces animaux volumineux) sont obligés de franchir la place Raoul Dautry.

...Mais pendant les travaux, l’entrée se fait vingt mètres plus loin, au 10 rue Mouchotte. Et là ça se corse. Cette entrée en plan inclinée est normalement destinée aux handicapés en fauteuil roulant, aux ambulances, pompiers et voitures de livraison. Maintenant tout le monde découvre l’envers du décor. D’abord, le rideau de fer roulant, qui se baisse vers 1 heure du matin, ne se lève que chichement et combien de fois ai-je déjà vu des gens d’un honnête mètre 80 obligés de se baisser pour passer dessous. Ensuite une odeur nauséabonde leur saisit les narines et leur regard tombe sur une décharge à ciel ouvert : sont rassemblées là, à la vue de tous, toutes les poubelles vertes, si pleines qu’il n’est pas possible de rabattre les couvercles, réunissant les ordures non seulement de la gare mais aussi des trains dont on fait rapidement le nettoyage entre deux trajets.

Après une première intervention l’an dernier, lors d’une première tranche de travaux sur les plafonds de l’entrée de la gare, la SNCF a généreusement fait installer un « rideau » fait de larges bandes verticales en plastique translucide. Mais cela gênait, donc le personnel chargé de sortir les poubelles les a attachés, et les embrasses sont en ficelles.

De plus, des rigoles destinées à l’évacuation des eaux grasses du bar-restaurant La Grande Assiette, situé dans la gare, et des cantines du personnel de la SNCF, sont presque toujours bouchées. Donc cela sent mauvais, les eaux grasses débordent et dégoulinent en suivant la pente de la rue Mouchotte. Elles s’épanouissent en un delta visqueux et glissant jusqu'à l’avenue du Maine. Très régulièrement, des gens tombent, se faisant plus ou moins mal. Malgré de nombreuses interventions de résidants de l’immeuble, des présidents des conseils syndicaux, du syndic de l’immeuble, la SNCF reste sourde à toutes nos demandes...

Evoqué lors de la dernière réunion du Conseil de Quartier Montparnasse - Raspail (part I / part II), ce problème a été confié à M. Romain Paris, adjoint Vert au Maire du 14e en charge de l'urbanisme et de la propreté, qui va à son tour essayer d’obtenir de la SNCF qu’elle offre à ses voyageurs, dont les éminents touristes de l’hôtel Méridien, une vision moins misérabiliste de notre « beau Paris »... Affaire à suivre.

Sophie

Plus d'info :
+ Notre fil d'actu Montparnasse - Raspail.
+ ...Et notre fil d'actu Propreté et Environnement.

 

jeudi, 20 octobre 2005

Les Bretons de Paris se mobilisent pour leur école

C'est un projet controversé et qui divise la majorité municipale du 14e arrondissement. Toujours est-il que l'école Diwan de Paris est maintenant une réalité et l'ouverture de la première classe maternelle (qui vient de déménager 92, boulevard du Montparnasse) dans le 14e arrondissement de Paris montre l'enracinement de la culture bretonne dans la capitale, et l'attachement des Bretons de Paris pour leur langue.

Pour soutenir leur école, la communauté scolaire Diwan organise dimanche prochain 23 octobre 2005 avec le concours de la Mission bretonne un "Fest-deiz", pendant lequel des dizaines de musiciens et chanteurs se produiront. Vous retrouverez pour l'occasion :
- le Bagad Pariz - Ti ar Vretoned
- le groupe Deskomp
- le groupe Kroazhent
- le groupe Kaszall
- le couple de sonneurs Merrien - Dayot
- An Dud Nevez (sonneurs)
- Des invités surprise, une scène ouverte et des lots à gagner...

Il y aura également des activités et jeux bilingues pour les enfants en Français et en Breton à l'étage. Entrée: 8€, gratuit pour les moins de 16 ans accompagnés d'un adulte.

Donc, si vous n'êtes pas allergiques aux particularismes locaux et si vous situez toujours le Village d'Astérix en Bretagne, vous savez où aller le weekend prochain !

Camille 

Plus d'info :
+ Le site officiel de l'école Diwan : http://diwanparis.free.fr/ - Le mail : diwanparis@free.fr
+ 15h-20h Mission Bretonne/Ti ar Vretonned - 22 rue Delambre (voir le plan d'accès) - 75014 Paris - Métros : Vavin,Edgar Quinet ou Montparnasse.
+ Pour soutenir et participer : Skoazell Diwan Paris / Comité de Soutien Diwan Paris - 374, rue de Vaugirard - 75015 Paris.

samedi, 15 octobre 2005

Plurielles 3 à la Galerie du Montparnasse

Du 21 septembre au 30 octobre 2005, l’exposition PLURIELLES 3 organisée à  partir des collections du Fonds municipal d’art contemporain de la ville de Paris est proposée à la Galerie du Montparnasse ainsi qu’à la Cité Internationale des Arts et la Fiac. Elle a pour objectif de proposer aux visiteurs des œuvres de création contemporaine.

Le dossier de presse souligne que l’accrochage à la Galerie du Montparnasse proclame délibérément la fin de l’autonomie de l’œuvre d’art, qui ne peut plus faire abstraction du contexte dans lequel elle s’expose. Les œuvres présentées ne contiennent plus leurs modalités d’existence dans les limites de leur cadre, elles s’en échappent pour venir questionner le « champ élargi de la peinture ». Ainsi les cadres (Curlet), la porte (Doléac) et les miroirs (Joumard) s’apparentent à des allégories distanciées de la peinture, tout en dialoguant avec l’espace d’exposition. Jouant de la transparence, du réfléchissement, de l’illumination ou de la déconstruction, ces œuvres engendrent une relation ambiguë au lieu qui est tout à la fois le white cube nécessaire à leur avènement et un espace soumis aux variations lumineuses et à la déambulation du spectateur.

A découvrir les yeux grands ouverts.

Sylvain

Plus d’info :
+ Galerie du Montparnasse du 5 octobre au 30 octobre 2005 - Galerie du Montparnasse, 55 rue du Montparnasse (voir le plan du quartier) - Métro E. Quinet - Tous les jours de 14h à 19h - Entrée libre.
+ Consultez le dossier de presse de la Mairie de Paris...


jeudi, 13 octobre 2005

Conseil de quartier Montparnasse - Raspail : un premier compte-rendu (2/2)

Suite et fin du compte-rendu présenté hier.

Les Absents remplacés ...ou presque

Le remplacement par tirage au sort de 4 membres du Conseil de quartier qui avaient brillés par leur absence lors des 4 séances précédentes. 2 femmes, 2 hommes à remplacer. Dont un ancien Président excusez du peu. Les suppléants (prévus par la Charte des Conseils) ont été prévenus par téléphone. Annie et Emmanuelle puis Alain et Clément sont tirés au sort. Ils sont tous absents...

25/27 rue de la gaité - la façade revue ?

C'est en tout cas l'avis de l'Architecte et du Conseil de quartier. La première façade du nouvel immeuble présenté, de béton brut et de verre, ne faisait pas l'unanimité et le Conseil de quartier avait demandé à l'architecte de revoir sa copie. Chose faite donc,  mais simplement avec un nouvel enduit "béton gris / béton blanc" qui présente plus d'homogénéité avec les immeubles alentours. Il faut dire que ce projet étant le résultat d'un concours entre plusieurs agences, il ne pouvait être remis en cause sous peine de remettre le concours lui-même en cause ! L'assistance semblait donc partagée entre partisans et opposants de cette modification pour le moins mineure puisque ce qui semblait faire débat dans les réunions précédentes était l'insertion d'un bloc à l'architecture très rectiligne à côté du Théâtre Montparnasse...

Reste que le projet est au point mort car un sex-shop refuse de déménager en dépit des décisions de justice qui l'enjoignent de le faire. Dans un arrondissement où il semble assez facile d'obtenir des expulsions, voir un projet faisant la part belle au logement social prendre du retard pour de telles raisons suscitait hier soir une certaine indignation...

Rue Emile Richard : des vélos sur le trottoir ?

La requalification de la rue Emile Richard et la création de place de stationnement rend le dépassement des cyclistes difficile. 3 propositions sont faîtes :
- la création d'une piste cyclable sur le trottoir côté Est.
- la réalisation de 3 coussins berlinois (dos d'ânes partiels).
- le stationnement alterné.
La piste cyclable semble tenir la corde...

Maine-Mouchotte : la concertation (toujours) en question.

Nous nous en sommes récemment fait l'écho. Le débat a repris hier soir au Conseil de quartier. Concertation ? Information ? Manque d'information ? Le débat reste ouvert depuis le début des travaux le 19 septembre dernier et devrait se poursuivre jusqu'à leur conclusion en mars 2006 prochain. D'ici là, vous êtes toujours sur un blog et vous pouvez continuer à débattre (courtoisement) en ligne ci-après.

Contre Allée Georges Besse : Bourdelle or not Bourdelle ?

...La question n'est toujours pas tranchée car le Comité de l'art dans la Ville a été reporté mais de toute manière c'est Bertrand Delanoë qui décidera nous apprend la personne en charge du dossier !

...Et si le Maire de Paris ne prend pas en compte ou ne peut prendre en compte (l'accord du Conservateur du musée Bourdelle est nécessaire / les services techniques doivent faire une étude de faisabilité) la volonté des habitants du quartier, 4 autres propositions devraient être faîtes...

Pierre

mercredi, 12 octobre 2005

Conseil de quartier Montparnasse - Raspail : un premier compte-rendu (1/2)

Guillaume a assisté au Conseil de quartier Montparnasse - Raspail. Un peu remonté, il nous adressait de bon matin un premier commentaire relatif à la déshérence du site officiel de la Mairie... Il nous adresse maintenant son compte-rendu de la réunion d'hier. Nous vous le retransmettons.

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Des accidents Boulevard Montparnasse ? Où ça ?

A la demande des habitants, le Conseil de Quartier Montparnasse – Raspail souhaite connaître les statistiques des accidents sur le boulevard Montparnasse, et ce depuis le réaménagement avec ses couloirs de bus centraux. Un vœux pieu ? Réponse au prochain Conseil le mardi 4 avril.

La Mairie de Paris impose de nouveaux horaires aux Conseils de Quartier.

En toute fin de Conseil de Quartier Montparnasse – Raspail, une annonce surprenante : dorénavant, les Conseils débuteront de 19h 30 à 21h 30 et non plus de 20h à 22h. Donc, à vos agendas. C’est un nouveau règlement de la Mairie de Paris, pris dans et pour une bonne concertation avec les habitants. Certainement.

Statu quo pour le square Gaston Baty

Lors du Conseil de Quartier Montparnasse – Raspail du 15 juin 2005, avait été abordé l’état du square Gaston Baty, situé entre les rues Gaîté, Jollivet, Maine, Poinsot. Des rats s’y baladaient, et comme une petite aire de jeux  pour enfants y est installée, une habitante demandait l’intervention des services d’hygiène de la ville. Ce qui a du être fait.
Lors du même Conseil de quartier, le 11 octobre, le square Gaston Baty revient à l’ordre du jour lorsqu’une mère de famille s’inquiète de la fréquentation assidue par une population à l’alcoolémie très élevée, du peu d’entretien des espaces verts et de l’ensemble du parc. Résultat : les enfants et leurs parents désertent petit à petit ce lieu de vie, les boulistes désertent un terrain réaménagé qui donnait un peu d’animation avec les beaux jours.
Malheureusement, il a été répondu qu’il n’y avait « pas d’argent dans les caisses pour mettre en œuvre le réaménagement » bien que le projet soit estimé, budgétisé. Donc, un projet d’aménagement est dans les cartons ? (A quand la consultation populaire ?).
La maman souligne que sur le boulevard du Montparnasse, près de l’Église Notre Dame des Champs, une aire de jeux fort agréable, verdoyante et fleurie, était à disposition des enfants du quartier, et très fréquentée. Le 14ème, arrondissement vert, ne peut-il pas faire aussi bien que le 6ème arrondissement ?

Le Plan de Déplacements Parisiens, la dernière chance d’écouter les habitants ?

Après la formidable campagne de communication pour les JO de Paris 2012 et la campagne très timorée pour le Plan Local d’Urbanisme (PLU) de Paris clôturée mi-juillet 2005, allons-nous assister à une réelle concertation avec les habitants pour le Plan de Déplacements Parisiens. Il semble bien que celui-ci soit complémentaire du PLU.

Une possibilité de rattraper un rendez-vous manqué avec les Parisiens lors de l’enquête publique du PLU ? Espérons-le si la Mairie de Paris met autant de moyens à communiquer pour intéresser réellement les habitants à l’avenir de leur ville et de leur arrondissement, qu’à accepter le chantier du Tramway jusqu’à sa mise en service. 

Au Conseil de Quartier Montparnasse – Raspail du 11 octobre, la philosophie du PDP et son calendrier ont été annoncés : pour les 15 ans à venir, fédérer les actions de la ville en matière de transports en métro, bus, deux roues, piétons, automobiles, d’accessibilité publique des handicapés et de places de stationnement.
Pour le 14ème arrondissement, la concertation s’engage pour 4 mois afin d’élaborer le Plan de Déplacements Parisiens qui sera soumis au Conseil de Paris, puis aux associations, aux habitants au Conseil de Quartier, avant de lancer l’enquête publique.

Premier rendez-vous à ne pas manquer le lundi 7 novembre à 19 h, Salle des Mariages de la Mairie du 14ème avec Denis Baupin, Maire adjoint aux Transports.
Un site est déjà dédié au PDP : www.debatdeplacements.paris.fr [ndlr. A l'heure où nous publions cet article, le site ne propose qu'une page d'accueil].

Paris, ville propre ?

L’automne est là. Les feuilles mortes envahissent les rues, obstruent les bouches d’égout (grillagées pour cause de Vigipirate), et provoquent même, d’après un témoignage, des inondations après des pluies qui ne peuvent plus s’écouler. Et l’arrondissement est ressenti comme sale par les habitants présents au Conseil de Quartier Montparnasse – Raspail, le 11 octobre dernier. Ils appellent à une plus forte implication des cantonniers dans leur travail.

En réponse, Romain Paris, chargé de l’Urbanisme à la Mairie du 14ème, nous rappelle que ce métier est difficile, et qu’il faut de temps à autre, féliciter nos cantonniers quand nous sommes contents de l’état de nos rues. Et aux détours de ses échanges avec les habitants, l’élu du 14ème fait une surprenante confidence : 3 ans d’impuissance pour réorganiser le service public de propreté de la Ville de Paris ; il avoue la difficulté de faire bouger les 8 000 agents du service de la propreté et des pressions syndicales opposées à toute réorganisation ( ?!). Et sur l’ensemble de la Ville de Paris, il confie que moins d’une centaine d’agents verbalisent les citoyens contrevenants, ceux qui jettent les papiers sur la voie publique, les chiens qui promènent leurs déjections, les commerçants qui déposent des cartons usagers…  La tâche paraît donc difficilement surmontable. Bref, une large campagne de communication est  actuellement lancée par la Mairie de Paris appelant chacun à un comportement plus civique, développant une pédagogie dans les écoles pour que les enfants rééduquent les parents, etc.

Guillaume

Plus d'info :
+ ...Nous complèterons ce compte-rendu en ajoutant que le tout début de soirée a été occupé par d'autres sujets (ancien entrepôt Inno 25/27, rue de la Gaîté, rue Emile Richard, travaux Maine-Mouchotte...). Compte-rendu à suivre et compléter demain.
+ Sur la campagne "propreté de Paris", notre article d'hier.