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lundi, 08 janvier 2018

Cirque Romanès

"Les nomades tracent les chemins du ciel"

 

"Etre tsigane,

c'est ajouter une difficulté

à la difficulté."

Ceci est un extrait du 4ème recueil de poésie intitulé " Le luth noir" d'Alexandre Romanès ancien équilibriste sur échelle et dompteur de fauves, fondateur en 1994 du cirque Romanès, premier cirque tsigane du continent européen. Alexandre Romanès a également écrit une autobiographie " Les corbeaux sont les gitans du ciel" qui montre en écho à l'extrait cité ci-dessus qu'être tsigane n'est pas toujours une partie de plaisir. Préjugés et racisme oblige…

En tout cas, le cirque Romanès qui a lieu tous les hivers près de la Porte Maillot est un pur délice. Les numéros défilent sans discontinuer en compagnie d'un orchestre jouant de la musique tsigane. Et c'est beau, très beau!... Notamment les danses flamenco et tsiganes représentées par de jolies jeunes femmes aux formes harmonieuses et pouvant se faire les muses de nombreux peintres. Habillées avec des tenues des plus chatoyantes, elles font tourner leur jupe avec grâce et se meuvent avec une élégance rare. Et ce n'est qu'une petite partie du spectacle.

L'on peut voir contorsions, cerceaux, ruban, funambule, jonglage, et un numéro de trapèze inédit et très attachant. Le numéro de la funambule est un des plus longs, avec diverses postures notamment un grand écart sur le fil. Les cerceaux sont exploités avec dextérité, et il peut y en avoir jusqu'à cinq tournant sur la même silhouette. De petites séquences humoristiques avec animaux de compagnies complètent agréablement le tableau. C'est une véritable école familiale d'esthétisme et d'harmonie dans le mouvement. Toute la chaleur humaine tsigane est là pour nous envoûter et nous faire rêver…

Agnès Figueras-Lenattier

Plus d'infos

Cirsrque Romanès Sq. Parodi Bd de l'Amiral Bruix

Métro : Porte Maillot

jeudi, 06 février 2014

Les Objets du ♥ Coeur

Samedi 15 et Dimanche 16 février 2014


Pour la quatrième édition de cet événement, les brocanteurs apporteront sur leur stand des objets « chers à leur coeur », objets humbles ou uniques, exceptionnels ou modestes qui ne seront pas forcément à vendre.
Ces objets seront distingués sur leur stand par un coeur de couleur.
 
Premiers objets prévus dans ce catalogue d’objets insolites ou émouvants :
“Sculpture sardine” de Joseph Kurhajec,Exposition Les Objets du Coeur, Puces de Vanves

 

Lapin en céramique vernissée,
flacon Lalique pour le parfum de Nina Ricci “Cœur-Joie” flacon dessiné par C Bérard,Nina Ricci dans flacon Lalique 72.jpg

 Bronze Mumuye (Niger),Coiffe Birmane corail et turquoises,

Enfumoir pour ruches, enfumoir 300.jpg

fables de la Fontaine par benjamin Rabier 300.jpg

 

 

 

 

Fables de la Fontaine illustrées par Benjamin Rabier (1906),

 

Jeu de tir, Lampe bouillotte, Matrice XIXe pour couvercle de boîte, Palette d’encres de Chine......


les Objets du ♥  coeur
 Samedi 15 et Dimanche 16 février 2014
 de 9 h à 13 h
Marché aux Puces de la Porte de Vanves
 av Marc Sangnier et av Georges Lafenestre Paris 14ème

https://www.facebook.com/pucesdevanves.paris

 

 

 

jeudi, 12 septembre 2013

Exposition Porte de Vanves, ses fortifications, ses Puces, sa zone

Du lundi 9 septembre au dimanche 15 septembre
Hall de la mairie. 2, place Ferdinand Brunot
Elle est organisée par Philippe Fagot, amoureux du 14e
et rassemble des documents anciens

Paris14 Puces de Vanves la Zone 1.JPGExposition, Porte de Vanves, Mairie du 14eParis14 Puces de Vanves Brocanteur*.JPG

mercredi, 10 avril 2013

Le recours au ciel saints protecteurs et guérisseurs

Exposition, Le recours au ciel, Musée de l'Histoire de la MédecineExposition de pièces du XIVe au XVIIIe représentant la Vierge ou des saints auxquels les hommes s’adressaient les protéger des maladies ou les guérir.Exposition, Le recours au ciel, Musée de l'Histoire de la Médecine

 

 

 

 

 

 

Au Moyen Âge et jusqu’au XVIIIe siècle, la religion marque profondément la vie et le quotidien des hommes en Occident

 

 

Les progrès de la médecine sont durant des siècles lents et laborieux, les milieux populaires, durs au mal, répugnent souvent à s’adresser au « médecin de papier » (professionnel de la médecine), les remèdes du quotidien par les « simples » ou les « remégueux » ne répondant pas toujours à leurs attentes, le recours aux saints, à la Vierge

Exposition, Le recours au ciel, Musée de l'Histoire de la Médecine

ou au Christ, s’avère souvent l’ultime moyen pour obtenir soulagement et guérison. Ne sont-ils pas réputés accomplir des miracles ?Exposition, Le recours au ciel, Musée de l'Histoire de la Médecine

 

 

 

 

 

 

 

Ils leur demandent de les protéger contre les fléaux tels que l’incendie, l’orage, l’inondation, de garantir les récoltes, mais surtout de le prévenir ou plus encore de le guérir des maladies bénignes ou graves,

 

 

Exposition, Le recours au ciel, Musée de l'Histoire de la Médecinequelquefois mortelles, de préserver la santé du bétail, indispensable au travail de la terre, source d’alimentation vitale.

 

 

Cette exposition vous permettra de voir des objets exceptionnels qui, pour la plupart, font partie de collections particulières et donc ne seront plus exposés.

 

 

 

 

Elle a lieu dans un endroit magique que peu de parisiens connaissent :Musée de l'Histoire de la Médecine

le Musée d’Histoire de la Médecine (une salle contruite en 1905)

 

 

 

 

 


Musée d’Histoire de la médecine jusqu’au 29 avril 2013.
83, Bd Saint Germain - 75006 Paris
Tous les jours de 14h à 17h30, sauf jeudi, dimanche et jours fériés.
3 € 50

Sainte Anne trinitaire (vers 1400 ?)
Vierge reliquaire (Allemagne XVe)
Bras reliquaire (XVIe)
Saint-Antoine, Picardie vers 1500, invoqué contre le Mal des Ardents
Saint Nicolas, Lorraine vers 1500, invoqué contre les maladies nerveuses

 

jeudi, 10 janvier 2013

Autour du Chat noir

Le musée de Montmartre présente une exposition unique sur un des lieux mythiques de Montmartre, le cabaret du Chat Noir.Exposition, Autour du Chat noir, Musée de Montmartre

Le Chat Noir, fondé en 1881 par Rodolphe Salis à Montmartre est le premier cabaret littéraire, artistique et musical d’avant-garde à Paris.

L’exposition évoque l’atmosphère d’innovation et d’improvisation, littéraire, artistique et musicale du Chat Noir au travers de plus de 300 œuvres d’Henri de Toulouse-Lautrec, Edouard Vuillard, Théophile-Alexandre Steinlen, Adolphe Willette, des Nabis et des Symbolistes.
On peut y admirer une reconstitution du théâtre d’ombres et des accompagnements musicaux (Bruant, Yvette Guilbert, Monique Morelli).

Dès son ouverture en 1881, le cabaret du Chat Noir fondé par Rodolphe Salis fut le rendez- vous des avant-gardes artistiques et littéraires à Paris comme les Hydropathes et les Zutistes, précurseurs des Dadaïstes.

Cette exposition comprend plus de 300 tableaux, aquarelles, dessins, estampes, affiches et les exceptionnelles silhouettes en zinc du théâtre d’ombres, provenant principalement de collections privées qui n’ont jamais été présentées au public en France..

À la fin de 1881, les Hydropathes, s’installèrent à Montmartre et firent du Chat Noir, tout récemment ouvert par Rodolphe Salis, leur quartier général. Montmartre devint alors, aux dépens du Quartier latin, le principal théâtre des activités modernistes.
Présenté à l’époque comme un « cabaret de style Louis XIII fondé par un fumiste », le premier Chat Noir ouvrit ses portes en novembre 1881, au 84, boulevard Rochechouart, en lieu et place d’un ancien bureau de poste. Le cabaret, assez petit, se composait de deux pièces étroites en enfilade, qui pouvaient à peine contenir une trentaine de personnes.

Sous la direction de Salis, et grâce au talent des écrivains et des artistes, Le Chat Noir et son journal furent bientôt une incroyable réussite, tant populaire que financière. En juin 1885, Salis fut en mesure de transférer son cabaret dans un beau bâtiment de trois étages élégamment meublé de la rue Victor-Massé , situé à quelques pas de l’ancien Chat Noir, qui fut, quant à lui, repris par le chansonnier Aristide Bruant et rebaptisé Le Mirliton. À l’entrée de ce second Chat noir se trouvait une pancarte jaune et noire qui exhortait le passant à être « moderne ! »
Exposition, Autour du Chat noir, Musée de MontmartreLe Chat Noir fit beaucoup pour le monde artistique parisien, sa contribution la plus importante et la plus reconnue fut sans doute son formidable théâtre d’ombres, créé en 1886 par Henri Rivière et Henry Somm dont on peut admirer les superbes silhouettes en zinc

Avant de s’installer (avec son cabaret le Mirliton) en 1885 à l’emplacement du premier Chat Noir, Bruant composa sa célèbre chanson sur l’air occitan Aqueros Montagnos, (août 1884)

Je cherche fortune, Autour du Chat Noir
Au clair de la lune, À Montmartre !
Je cherche fortune, Autour du Chat Noir
Au clair de la lune, À Montmartre, le soir.

 

Une salle est dédiée au thème du cirque et des fêtes foraines comme on le trouvait au cirque Fernando et dans les rues de Montmartre. Les peintures de clown tel que Footit et Chocolat rendent compte de la fascination que les artistes avaient pour les spectacles populaires et pour les représentations des marginaux.

Des estampes, des affiches, des peintures et des dessins représentent les artistes populaires tels que Yvette Guilbert, Loïe Fuller et la Belle Otero, qui accompagnent en musique les cafés-concerts.

Une salle présente des artistes comme la Goulue qui ont attiré les personnalités et le public de masse dans les salles de danse de Montmartre comme le mythique Moulin Rouge. La réputation de Montmartre s’est installée dans les années 1900. Les œuvres présentées confirment la prédiction de Rodolphe Salis qui disait que « tout le monde finirait par venir à Montmartre ».

 Des estampes, des affiches, des peintures et des dessins représentent les artistes populaires tels que Yvette Guilbert, Loïe Fuller et la Belle Otero, qui accompagnent en musique les cafés-concerts.

Exposition, Autour du Chat noir, Musée de Montmartre
Musée de Montmartre - 12, rue Cortot 75018 Paris Téléphone : 01 49 25 89 39 - Fax : 01 46 06 30 75 infos@museedemontmartre.fr
Ouvert tous les jours de 10h à 18h

Théophile Alexandre Steinlen, Affiche de la tournée du Chat Noir, Lithographie 58.5 x 79 cm Collection musée de Montmartre © DR
Anonyme, Pour ailleurs : le socialisme, Zinc, 118 x 147.5 cm, Collection musée de Montmartre © DR
M. Balda, Le Cabaret du Chat Noir, Sans date Huile sur toile 30.5 x 38.5 cm Collection musée de Montmartre © DR
Pierre Vidal, couverture Pour la vie à Montmartre, 1897 Lithographie 20 x 27.5 cm Collection privée © DR

lundi, 07 janvier 2013

Avec armes et bagages ... dans un mouchoir de poche

 Avec cette exposition, le musée de l’Armée. invite le grand public à suivre un parcours surprenant dans le quotidien du soldat, et celle de la société française dans son ensemble, aux XIXe et XXe siècles, au gré des multiples avatars d’un objet étonnant et méconnu, trivial et raffiné : le carré de textile imprimé, appelé aussi, selon les époques et les usages, mouchoir ou foulard.

Mouchoir de cou, mouchoir de poche, imprimé ou finement brodé, en cotonnade légère ou en soie... il renvoie aujourd’hui une image surannée. Si le terme « mouchoir » n’est plus usité par nos contemporains que dans son acception la plus triviale, cette exposition vise à remettre sur le devant de la scène ce carré de textile.

Il est carré car, dès 1784: les lettres patentes du Roi imposent la forme carrée comme un standard pour la production manufacturière des mouchoirs.

Tour à tour mouchoir et tableau, pansement et accessoire de mode, bonnet de nuit improvisé ou baluchon de fortune, le carré est, un objet riche de sens, témoin matériel de l’esprit d’une époque.

L’exposition réunit 60 carrés en tissu imprimé, du plus modeste au plus luxueux, accompagnés de plus de 200 pièces de collection(peintures d’histoire, dessins, estampes, photographies, cartes postales, armes, pièces d’uniformes et objets du quotidien) pour comprendre cet objet « multi-fonction »

« Les connaissances utiles »
Les thèmes traités sont proches du quotidien ; on propose ainsi des recettes ou des astuces indispensables à la tenue d’un ménage : cuisine, jardinage, hygiène, médecine etc. Support didactique, entre l’almanach et le manuel, le mouchoir pénètre ainsi l’univers domestique, avant d’intéresser l’Armée

Exposition, Mouchoirs avec armes et bagages dans un mouchoir de poche, Musée de l'Armée

 

Les conscrits - qui pour la plupart ne savent ni lire ni écrire - bénéficient par son intermédiaire des connaissances à acquérir.

Sur ces mouchoirs d’instructions se déploient des impératifs et consignes divers : apprendre sa géographie, cirer ses chaussures, démonter un fusil ou soigner un blessé.

 

La forme triangulaire est particulièrement appréciée car elle permet de faire des bandages.

Exposition, Mouchoirs avec armes et bagages dans un mouchoir de poche, Musée de l'Armée

 

 

 



On peut voir notamment , datant de la guerre de 14 des foulards jeux de dames et d’échecs ainsi que les foulards imprimés de cartes géographiques que portaient sur eux, pendant la seconde guerre mondiale, les Alliés parachutés sur la France.

La tradition militaire est toujours attachée au mouchoir comme support d’instruction et de commémoration. Il accompagne les soldats sur les nouveaux théâtres d’opérations.

 

Exposition, Mouchoirs avec armes et bagages dans un mouchoir de poche, Musée de l'Armée

 

 

 




Ce mouchoir a été distribué à tous les membres du 3e Rei pour Noël 2007. Les motifs reprennent les gestes emblématiques que peuvent être amené à effectuer ces soldats : reconnaître la faune et la flore, conseils pour le bivouac, rappel des règles de sécurité et de santé etc.


Le carré imprimé du XIXe siècle reste une parure populaire, au début du XXe siècle la haute société se l’approprie, le modifie et le magnifie.
Entre les deux guerres, il devient pochette pour les hommes et foulard en soie aux multiples usages pour les femmes. Particulièrement adapté aux activités et aux divertissements chics d’une élite urbaine, il complète la tenue de la sportswoman élégante.

En 1937, la maison Hermès lance le fameux carré, qui offre des exemples de mise en scène de motifs historiques ou militaires
Exposition, Mouchoirs avec armes et bagages dans un mouchoir de poche, Musée de l'Armée

 

Les sources d’inspiration de cette iconographie sont puisées dans les traditions équestres de la maison, ainsi que dans la collection privée d’Émile Hermès.Exposition, Mouchoirs avec armes et bagages dans un mouchoir de poche, Musée de l'Armée

 

 

 

Il s’impose comme la référence du foulard raffiné, en soie imprimée de motifs variés.












Avec armes et bagages.... dans un mouchoir de poche
Jusqu’au 13 janvier 2013,
Musée de l’Armée Hôtel national des Invalides -
de 10h à 17h
www.invalides.org/ExpoArmesetbagages

Mouchoir d’instruction n°8 : La Revue de détail Atelier Buquet / Manufacture Renault Mouchoir imprimé sur coton France, Rouen, 1884Paris, musée de l’Armée © Paris, musée de l’Armée, Dist. RMNGP / Emilie Cambier
Mouchoir pansement anglais
: Bandage for First Aid in Accident Mouchoir imprimé sur coton Angleterre, vers 1880 - Mulhouse, musée de l’Impression sur étoffes © David Soyer / musée de l’Impression sur étoffes, Mulhouse
Mouchoir d’instruction
: Le 3e Régiment étranger d’infanterie Adjudant Pelote Mouchoir imprimé sur tissu synthétique - Guyane, 2007 Paris, musée de l’Armée © Paris, musée de l’Armée, Dist. RMNGP / Emilie Cambier
Dolman de trompette des guides de la Garde impériale Drap de laine France, Second Empire Paris, musée de l’Armée © Paris, musée de l’Armée, Dist. RMNGP / Emilie Cambier
Brandebourgs Carré de soie Hermès
Collection du Conservatoire des Créations Hermès Dessin Cathy Latham-Audibert, 1972 © Hermès Paris 2012 / crédit photo Studio des Fleurs


 

 

 

 

 

jeudi, 15 novembre 2012

Edward HOPPER

Grande exposition d’Edward Hopper dont certains tableaux sont des « icônes » de l’Amérique.Paris14 Hopper NIGHTHAWKS.jpg

Il rencontre sa future femme Joséphine dite Jo (dont un très beau portrait est exposé) dans l’atelier de Robert Henry son professeur.

 

Ses 3 séjours parisiens lui permettront de découvrir Degas et Marquet ainsi que des œuvres de Rembrandt et Watteau au Louvre. à Paris il adopte un style proche de l’mpressionnisme.

 

L’exposition présente des projections de diverses couvertures de magazines (travail qu’il considérait comme alimentaire).

Plus loin des photos d’Atget et Brady qui fascinaient Hopper par leur ambiance mystérieuse.
De retour aux États Unis il adoptera un style plus proche du réalisme.

Ses tableaux ont un éclairage bien particulier qui s’apparente à celui des rêves.

Exposition, Hopper, Grand Palais

 

 

 

 

 

 

Son tableau House by the Railroad aurait inspiré Hitchcock pour Psychose.

On a cherché à le rattacher  au Romantisme, réalisme, symbolisme, surréalisme, mais son œuvre reste originale et personnelle.Exposition, Hopper, Grand Palais

 

 

Nous n’aurons sans doute plus l’occasion de voir un tel ensemble de ses œuvres bientôt, alors…. Courrez-y !

 

 

 

Edward HOPPER  Jusqu’au 28 janvier
Grand Palais 7500 Paris Tous les jours sauf le mardi de 10 h à 22 h http://www.grandpalais.fr

 

Nighthawks
Edward Hopper
Chicago, The Art Institute of Chicago, Friends of American Art Collection, 1942.51
© The Art Institute of Chicago
House by the Railroad

Edward Hopper
MoMA New York
© MoMA
Room in New-York
Edward Hopper
Sheldon Museum of Art, University of Nebraska – Lincoln, UNL-F.M. Hall Collection
© Sheldon Museum of Art

 

 


 

jeudi, 20 septembre 2012

Peintures de Roland Gueguen

La galerie de l'entrepôt

du 19 septembre au 26 octobre 2012

Roland Gueguen

peintures

Vernissage mercredi 26 septembre de 18h à 21h

RAPTUS VI-acrylique sur papier-30x40-2010.jpg

www.lentrepot.fr

lundi, 20 août 2012

PANORAMA

L’exposition que le Centre Pompidou consacre à Gerhard Richter, rend hommage à l’une des figures majeures de la peinture contemporaine. Elle présente une sélection de près de 150 œuvres et propose une lecture chronologique et thématique de son œuvre, du début des années 1960 à aujourd’hui, à travers une scénographie originale, conçue en complicité avec l’artiste.

Quelque 150 peintures et sculptures de verre et de fer composent un "panorama" de cette oeuvre qui se renouvelle au fil des décennies, alternant entre franche abstraction et figuration à la limite de l’hyperréalisme, entre gris et couleur tout en gardant une grande cohérence et une impeccable maîtrise technique.

En cinquante ans d'une création riche et variée. Des « photos-peintures » des années 60 sont suivies de compositions non figuratives qui évoluent vers l’abstraction, puis les monochromes gris surgissent dans son oeuvre. Les années 1980 présentent des compositions plus lyriques sur des toiles de format souvent monumental.Exposition, Panorama, Centre Pompidou

Dans les années 1980, il réinterprète de manière érudite et inédite les genres de l’histoire de l’art : portrait, peinture d’histoire, paysage. Il explore au même moment un nouveau type de tableaux abstraits aux couleurs acides, où les formes gestuelles et géométriques s’entremêlent. Dans les années 1990, l’artiste met au point une technique, qui devient sa signature, consistant à étaler de la peinture encore fraîche à l’aide d’une grande planche en bois ou en métal créant des effets de matière insolite

Exposition, Panorama, Centre PompidouDans les années 2000 un autre dispositif lui permet d’engager l’acuité du regard du spectateur : les Panneaux de verre font imploser le concept de peinture comme fenêtre ouverte sur le monde

Dans toute sa carrière, Gerhard Richter ne s'est jamais imposé de barrières : expérimentant de nombreuses techniques, réinterprétant toutes les thématiques, le peintre s'est toujours définit comme un électron libre ; d'ailleurs, il explique "Je n’obéis à aucune intention, à aucun système, à aucune tendance".

 



Gerhard RICHTER - Panorama - Jusqu’au 24 septembre
Centre Pompidou 75004 Paris Tous les jours sauf le mardi de 11 h à 21 h http://www.centrepompidou.fr
Si vous êtes fan, à voir aussi jusqu'au 17 septembre au Louvre :
Gerhard Richter - Dessins et aquarelles 1957-2008

Jaune-vert [gelbgrün] 1982 © gerhard richter, 2012
4 panneaux de verre [4 glasscheiben] 1967 © gerhard richter, 2012

 

 

 

vendredi, 24 février 2012

SORCIÈRES Mythes et réalités

Cette exposition a pour objectif de faire découvrir et comprendre la sorcellerie.

Exposition, Sorcières, Musee de la PostePourquoi les sorcières et non les sorciers ? Parce que le mal – c’est bien connu – est féminin.
L’Histoire confirme cette identité entre femme et diabolisme : 80% des procès en sorcellerie des XVIe et XVIIe siècles – haute période épidémique en fait de sorcellerie – mettent en cause des femmes. « Un sorcier, dix mille sorcières » écrivait Michelet. Rappelons, à toutes fins utiles, que les juges étaient des hommes.
La première partie de l’exposition est consacrée à l’imaginaire de la sorcellerie à travers les œuvres d’artistes picturaux du XVIIe au XXe siècle,

 paris14.info les sorcieres de Salem.jpg

 

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 La sorcellerie au cinéma est représentée par des affiches de films : Ma femme est une sorcière, 1942, Les sorcières de Salem, 1956...

 

 

 

LES PRATIQUES MAGIQUES
L’essentiel des pièces qui y sont présentées ont été recueillis par des ethnographes travaillant sur le sujet.
Saviez-vous que :
Le Diable a inventé le tonnerre Dieu prévient les mortels en lançant un éclair ?
Un balai crins vers le haut et un fer à cheval l’ouverture vers le haut protègent ?

 lparis14.info_sorcier_du_village.jpgSi le sorcier a reçu un don, transmis par un ascendant, il lui faut aussi posséder des livres de recettes. Ce sont les grimoires tels que le Grand Albert et le Petit Albert, véritables manuels de médecine populaire qui contiennent des recettes de charmes et de sortilèges. Y sont développées les vertus « médicinales » des plantes, des animaux et des minéraux.

 

Si la nature est une bonne pourvoyeuse pour l’art du sorcier, celui-ci peut fabriquer ses propres instruments. Ce sont par exemple des dagydes, paris14.info Dagyde.jpg ces figurines humaines ou animales piquetées d’aiguilles ou de clous, destinées à l’envoûtement ou encore des représentations de phallus entourés de fils afin de brider la virilité de la victime* Moins traumatisants pour notre sensibilité, des objets utilisés pour la divination sont présentés : tarots, baguettes de sourcier, pendule... et un miroir.

 

Enfin, l’exposition se termine chez Madame P. Cette femme qui vivait dans un petit hameau de la Creuse au début du siècle dernier pratiquait l’envoûtement et le désenvoûtement. Madame P. était réputée pour ses services. On l’appelait la sorcière. Pour exercer son art, elle faisait fabriquer par des artisans locaux des terres cuites à l’effigie du diable 

paris14.info Figure_du_diable.jpg

Cette reconstitution de son « cabinet de consultation » est très impressionnante.

 *Certaines pièces sont hors de portée du regard des enfants. Mais ils ne sont pas oubliés, quelques tampons sont à leur disposition.
paris14.info Sorcières Tampons.jpegparis14.info Tampons Grenouille.jpgparis14.info Tampons Araignée.jpg

 

 

 

 

 

Mais surtout des visites guidées et des animations sont prévues pour eux

 

Tous les jours de 10 h à 18 h sauf dimanche et jours fériés Nocturne le jeudi jusqu'à 20 h
Jusqu’au 31 mars
34, Bd de Vaugirard 75015 Paris
www.ladressemuseedelaposte.fr

Naïa, la sorcière
Rochefort-en-Terre (Morbihan) Carte postale - Début XXe siècle Coll. H. Berton/ SEREST
Dagyde
Conçue à partird’unemarionnette Bois, fer, tissu Fin XIXe - début XXe siècle Coll. Daniel Pouget
© Photo Michel Fischer
Figures et figurines du diable
Argile - Début XXe siècle Coll. Daniel Pouget © Photo Michel Fischer