Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

samedi, 11 septembre 2010

Parcours des Mondes

Cette année encore le Parcours des mondes anime le quartier Saint Germain, la majorité des galeries d'arts premiers - africain,Paris 14 Parcours des Mondes Nigeria Namji 188.jpg

océanien, eskimo, Paris 14 Parcours des Mondes Nunavut 131.jpgaustralien ou asiatique - du quartier participent  à l'opération. Elles sont rejointes également des marchands internationaux (américains, anglais, belges...) ou de province, qui pour l'occasion, louent les espaces des galeries habituellement consacrées à l'art moderne ou contemporain.

Paris 14 Parcours des Mondes Kachina 136.jpg

Une occasion exceptionnelle de voir des trésors,.mais un regret : que seules des galeries étrangères prennent le soin de faire des cartels explicatifs qui permettent au visiteur, amateur mais non spécialiste, d'avoir des éléments de localisation des œuvres.

Paris 14 Parcours des Mondes _ Masque-Dan-Cote d Ivoire.jpgParis 14 Parcours des Mondes _ Masque de ceinture, Edo, royaume de Benin, Nigeria. 17e siecle.jpgParis 14 Parcours des Mondes _ Masque, Ouest du Nepal.jpg

 

 

 

 

 




Masque Dan, Côte d'Ivoire.
Bois à patine brun‐noir laquée et d'usage, pigments, métal.H.: 23 cm
Photo © Hughes Dubois
Présenté par la Galerie Alain Bovis,Paris

Masque de ceinture, Edo, royaume de Bénin, Nigeria. XVII siècle.
Laiton. H. : 19 cm.
Ex coll. Webster, Mayer, Heinrich
Photo © Hughes Dubois
Présenté par la Galerie Jacques Germain, Montréal

Masque, Ouest du Népal.
Photo © Hughes Dubois
Présenté par Renaud Vanuxem, Paris

PARCOURS DES MONDES - quartier des Beaux Arts Saint Germain des Prés - jusqu'à Dimanche 12 septembre ( 11 h -17 h)

mardi, 31 août 2010

En mai, fais ce qu’il te plaît

Cette exposition réunit onze artistes français et européens, chacun présente une œuvre en résonance avec le musée, ses collections et ses espaces dans le lieu de son choix.

Sculptures, installations, films, photographies et peintures investissent l'ensemble des salles ainsi que le jardin. Si certaines œuvres peuvent laisser dubitatif ou indifférents, 3 créateurs s'en détachent.

Sous les arcades donnant sur le jardin l'installation Questions de Christian Boltanski s'emploie à faire ressurgir le souvenir d'une mémoire individuelle et collective. Composée de dix chaises dépareillées en bois équipées de haut-parleurs. Chaises « parlantes » qui lorsque le visiteur s'assied lui posent par la voix de l'artiste les questions existentielles dont Boltanski est coutumier : "Quels sont tes désirs ?", "Quelle sera ta mort ?", "As-tu des remords ?" "Qu'as-tu fait de ta vie ?"

paris14 Orlan - En mai fais ce qu'il te plaît !.jpgEn écho aux drapés si nombreux dans l'œuvre de Bourdelle, Orlan présente 3 grands volumes abstraits de drapés baroques qui dominent la rotonde.

 

Jannis Kounellis l'un des représentant majeur de l'arte povera expose Sans titre suite de piédestaux en aluminium supportant chacun un ballot de tissu noir, enfermant du charbon. KOUNELLISparis14 Kounellis - En mai fais ce qu'il te plaît !.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

Mais, si on ne devait voir qu'une seule chose ce serait L'île au trésor

paris14 Claude Lévêque - En mai fais ce qu'il te plaît ! 108.jpg de Claude Lévêque qui entraîne le visiteur à la découverte du sous-sol dans la réserve les moules du musée. Dans une semi obscurité colorée le visiteur déambule comme dans des catacombes renfermant des sarcophages. Deux sons scandent cette promenade : le bruit assourdissant de la chute d'une statue et le glas. Surgissent par endroit des fragments de sculptures ponctués (avec humour) par une lumière jaune. L'atmosphère de ce lieu est indescriptible.....paris14 Claude Lévêque - En mai fais ce qu'il te plaît ! 32.jpg

Même si l'art contemporain vous est indifférent, c'est une occasion unique de voir cet endroit qui est toujours fermé au public. De surcroît votre « guide » pour cette visite est un enthousiaste qui vous fera partager sa passion.

© Photos Amélie Textiles

« En mai, fais ce qu'il te plaît ! » jusqu'au 19 septembre 2010.
Musée Bourdelle - 18, rue Antoine Bourdelle, Paris 15e - http://www.parismusees.com/enmai/

 

samedi, 21 août 2010

SAINT LAURENT AU PETIT PALAIS

La superbe exposition du Petit Palais passe en revue (en 307 modèles) la carrière de Saint Laurent, depuis ses débuts chez Dior avec la collection « Trapèze » jusqu'à la splendeur des robes du soir du dernier défilé de 2002. paris14 Yves Saint Laurent - HC1969E.jpg

En 40 ans de création Yves Saint Laurent a révolutionné la garde-robe de la femme notamment par des emprunts au vestiaire masculin : le smoking, le tailleur pantalon, le caban et la saharienne.

« À bas le Ritz, vive la rue ! » dira-t-il un jour. Chanel a donné la liberté aux femmes. Yves Saint Laurent leur donne le pouvoir.

L'émouvante reconstitution de son bureau si simple, l'extraordinaire présentation de la collection réalisée pour le Bal Proust (1971) mériteraient à elles seules une visite.

Vous vous promenerez à travers les collections mythiques. Celle (1971) inspirées par les années 40 qui, si elle fit scandale, fût immédiatement adoptée par  la rue et ce sera les débuts du style « Retro ». Les collections inspirées de ses voyages imaginaires : (Russie, Chine, Inde, Espagne, Japon, Afrique et Maroc) et son dialogue avec l'Art (Mondrian, Picasso, Matisse, Van Gogh)

Yves Saint Laurent - qui détestait voyager - propose un véritable tour du monde de silhouettes, couleurs et textures Comment imaginer que sa collection intitulée « Bambara » : résilles perlées, transparences et seins coniques date de 1967

Vous pourrez sourire en regardant la bande dessinée qu'il a créé : La vilaine Lulu

paris14 Yves Saint Laurent - AH1983.jpgL'avant dernière salle célèbre les robes du soir à la façon de Visconti, robes de soie, satin, dentelle 68 modèles éblouissants dans un espace hors du temps.Dans ce dernier bal défilent les robes d'une haute couture nostalgique de sa splendeur.

Sur le mur du fond, du sol au plafond, sont rassemblées les plus célèbres déclinaisons du fameux smoking  au féminin.

L'exposition se clôture sur un document de travail du couturier : un couloir tapissé des feuillets de coloris utilisés par le couturier, Un incroyable arc-en-ciel...

paris 14 Saint Laurent 2.jpgjusqu'au 29 août Petit Palais av Winston Churchill www.petitpalais.paris.fr/

 

Si vous ne voulez pas rater l'expositon de l'été :nocturne exceptionnelle
Samedi 28 août (avant dernier jour) de 18 h 30 à minuit.

 

Photos Collections YSL © Alexandre Guirkinger

 

vendredi, 13 août 2010

Willy Ronis, Une poétique de l'engagement à la Monnaie de Paris

paris 14 Willy Ronis 04.jpg

« La photographie c’est l’émotion » : ainsi s’exprimait Willy Ronis, ce grand photographe qui fut, avec entre autres Doisneau et Izis, l’un des meilleurs et des derniers représentants du courant humaniste français

Ces 150 photographies célèbres ou inédites mythiques ou oubliées nous montrent les images un peu nostalgiques d’un Paris oublié, mais aussi des images de voyages, notamment en Europe de l’Est, où l’artiste s’est intéressé au monde ouvrier. Son travail fait alors écho à ses convictions communistes

Né en 1910 à Paris, il réalise son premier cliché à l'âge de 16 ans, avec un Kodak 6,5 x 11 cm que lui a offert son père mais la photo de studio l'ennuie, il préfère l'extérieur, la rue.

Il commence à photographier Paris au cours de ses déambulations poétiques, ses ouvriers et ses clochards, son pavé luisant la nuit, les mouvements sociaux. Pendant le Front Populaire, en 1936, Willy Ronis publie ses premiers reportages sur les mouvements sociaux

Il intègre, en 1946, la première équipe de l'agence Rapho avec Robert Doisneau, Brassaï, Boubat. A partir de 1947, Ronis se passionne pour Paris ses rues, les badauds, les enfants, les scènes de la vie de tous les jours, les quartiers populaires de Belleville et de Ménilmontant, les marchés aux Puces.


paris 14 Willy Ronis 07.jpeg

Il métamorphose un instant de banalité éphémère en un cliché immorter de New York à Praque en passant par Londres, la Hollande, Venise... Ronis a promené son regard discret et lucide dans le monde entier. Chaque cliché est une immersion dans les traditions, les habitudes et les environnements propres à chaque pays.


« Faire la photo d’abord, réfléchir ensuite – si j’en ai le temps – ou penser aussitôt après que j’ai peut-être déclenché trop vite et voir si je peux recommencer, en mieux. Surtout ne jamais perdre du temps à peser soigneusement ceci ou cela. »

paris 14 Willy Ronis 20.jpeg

jusqu’au 22 août 2010

Monnaie de Paris - 11 Quai de Conti - 75006 Paris

www.monnaiedeparis.fr

Photos Willy RONIS © Ministère de la Culture et de la Communication

mercredi, 04 août 2010

BOUTONS Phénomène artistique, historique et culturel

 

Habitué des Puces de Vanves, Loïc Allio présente à l'occasion de l'exposition BOUTONS Phénomène artistique, historique et culturel une partie (1.500 boutons) de sa formidable collection (qui en compte près de 10.000 !)Paris14 Boutons Le premier bouton 9.jpg

Dans deux premières salles de l'exposition , une sélection de pièces rares ( des 5 continents, de toutes époques toutes matières), dont un bouton en bronze vieux de 2 500 ans originaire de Mongolie, le plus petit et le plus gros boutons du monde, des pièces du XVIIIe siècle utilisées par des contrebandiers et des révolutionnaires pour dissimuler des messages secrets, Paris14 Boutons Révolution française 23.jpgdes boutons haute couture de créateurs comme Elsa Schiaparelli et Paul Poiret, et des oeuvres d'artistes tels Sonia Delaunay, Giacometti, Maurice de Vlaminck, René Lalique et Matta.

Les boutons de Loïc Allio sont présentés avec beaucoup de raffinement et ses cartels apportent beaucoup de précisions sur ces minuscules merveilles. En effet, insignifiants en apparence, les boutons sont les reflets de leurs époque.

Paris14 Boutons Matières 35.jpgAucun matériau n'est étranger au bouton, nacre (classique) bronze, bois, jade, céramique, pierres ou métaux précieux, du diamant à la croûte de pain en passant par la peau d'éléphant !

La haute couture a été une grande « consommatrice » de boutons. Elsa Schiapparelli notamment qui n'hésitait devant rien au niveau de l'originalité.

Deux autres salles sont consacrées à la collection de la boutique Tender Buttons de New York.

 

La Fondation Mona Bismarck a aussi rassemblé quelques artistes contemporains dont le travail s'articule autour des boutons : Clare Graham, Lisa Kokin, Lauren Lévy, Amalia Amaki, Elvy Billy, Penalope Leaver Green.

 

Ne suivez pas le conseil de l'irrésistible Petit Gibus dans le film "La Guerre de boutons" tourné par Yves Robert Paris14 la-guerre-des-boutons.jpgqui, après s'être fait arracher tous les boutons de sa culotte, s'exclamait "si j'avais su, j'aurai pas venu !".

 

jusqu'au 14 août

Mona Bismarck Foundation 34, avenue de New York 75116 Paris

http://www.monabismarck.org/

 

mardi, 29 juin 2010

Les Lalanne

Les Arts Décoratifs proposent une exposition de 150 pièces signées Claude ou François-Xavier Lalanne, couple d'artistes connu pour avoir fait de la nature et des animaux le support de leurs créations. Sculpteurs inclassables, ils exposent ensemble depuis 1964, avec l'idée commune de donner le plus possible une fonction à leurs sculptures. De ces œuvres souvent hybrides, naissent l'étonnement, l'amusement, une poésie empruntée de surréalisme guidée par le jeu de mots, des formes et des matières

La carrière de ces deux artistes est caractérisée par la volonté de désacraliser la sculpture, en lui rendant une dimension familière, voire un usage. Une sculpture, selon eux est faite pour être regardée, mais également touchée. On l'ouvre aussi parfois, on s'y assoit, on la porte au cou ...

Paris14.info Lalanne Banc gingko 12.jpgLe banc feuilles de gingko en bronze, que Claude a conçu en 2007 accueille les visiteurs (l'artiste aime particulièrement le gingko qui est un arbre fossile, seul rescapé des bombardements atomiques de Nagasaki).

Deux sculptures de Claude encadrent l'escalier d'honneur de la nef du musée : sur la gauche un Homme à la tête de chou de François-Xavier, pour lequel Serge Gainsbourg eut un coup de foudre et qu'il acheta en 1968. Il lui inspirera 8 ans plus tard l'album du même nom. Sur la droite Caroline enceinte, en hommage leur fille au milieu Le Lapin à vent de François-Xavier

La nef du musée abrite un jardin à la française dont des grilles légères comme des brindilles marquent l'entrée. Il est envahi par un troupeau de moutons. François-Xavier avait commencé la série en 1965, Ils interrogent les nouvelles manières de s'asseoir : soit adossé à leur tête, soit à califourchon.

A l'autre bout un couple de chameaux, confortables banquettes recouvertes de laine de mouton.

Comme les mots-valises les sculptures de François-Xavier sont des jeux de mots grandeur nature. Ses animaux sont facétieux : le fauteuil crapaud est aussi un crapaud fauteuil le secrétaire est un âne.....

Paris14.info Mouche ailes ouvertes.jpg


les toilettes sont une mouche , la salle de bain un hippopotame, le coffre fort un gorille et le lit une boîte de sardines ! Paris14.info lit Sardine.jpg

Claude, elle est plus inspirée par la nature, ses couverts ont séduit Dali. Elle a composé des miroirs immenses pour le salon de musique de l'appartement parisien qu'il habitait avec Pierre Bergé.
Sa collaboration avec Saint Laurent l'a amené aussi à mouler directement sur le corps des mannequins d'Yves Saint Laurent des ceintures, des bustiers ...

Ses bijoux s'inspirent de la nature et du végétal comme la broche Anémone, le collier Libellule, le collier Groseille. Certaines pièces comme le sautoir Ronces ou les broches serpent sont en rupture avec les conventions du bijou parure. Parmi les pièces exposées, on remarque particulièrement pour leur parti pris surréaliste les bagues "Bouts de doigts".
Il faut y aller avant le 4 juillet !
Les Arts Décoratifs 107 rue de Rivoli 75001 Paris

http://www.lesartsdecoratifs.fr/francais/accueil-292/une-...

La mouche , François-Xavier Lalanne, 1966,
laiton, acier, porcelaine, plexiglas, et palissandre, collection particulière,
photo Alexandre Bailhache © ADAGP

Boîte de sardines, François-Xavier Lalanne, 1971,
Mousse polyester gainée de veau argent, 150 x 200 cm,
collection particulière photo Alexandre Bailhache, © ADAGP

 

 

lundi, 14 juin 2010

De l’autre côté du périf : Martine CAMILLIERI

Loufoque et poétique, l'artiste imagine un grand bazar sacralisé, constitué d'Autels (Tables de philosophies domestiques), édifiés à partir d'objets détournés.

Au rez-de-chaussée de l'exposition, se dresse un Autel dont les visiteurs seront en partie les « inventeurs ». Jusqu'au vernissage et pendant l'exposition, Ils pourront venir déposer à la Maison des Arts, des objets trouvés au cours de leurs promenades. Ces objets formeront ensuite le Temple des Objets Perdus/Trouvés. Martine Camillieri Temple des objets trouvés 55.JPG

 

A l'étage, des Autels oniriques et ironiques, œuvres éphémères et démontables, réalisés à partir d'objets du quotidien : l'Autel Beauté personnelle ou le « dieu lapin » invite à passer de l'autre côté du miroir, l'Autel Vanity-cake édifié avec des moules de métal obsolètes, vestiges de patisseries démodées. Martine Camillieri Autel Vanity-cake* 27.JPG

 

 

 

Les objets qui composent ces autels, ou ornements des temples, sont des objets basiques de grande consommation, détournés, assemblés, empilés, afin qu'ils deviennent autres

L'artiste nous propose de découvrir une centaine de dessins, « brouillons » des Autels

Martine Camillieri Dessins 41.JPG

 

 

Son univers ultra kitsch, coloré et joyeux pose de façon ludique, avec ironie et dérision des questions sur le gâchis, l'écologie, la pollution, l'eau, la surconsommation et ses répercutions sur l'environnement.Martine Camillieri Temple de l'Eau précieuse 38.JPG

 

 

 

 

Elle a même édifié sur le bassin un temple sur pilotis

Entrez dans l'univers de Martine CAMILLIERI

[dé]rangements exposition de Martine CAMILLIERI
LA MAISON DES ARTS du 29 mai au 18 juillet 2010
105 Avenue du 12 février 1934 - 92240 MALAKOFF - http://maisondesarts.malakoff.fr
Rencontre/débat avec Martine CAMILLIERI le samedi 26 juin à 15 h.

 

 

samedi, 08 décembre 2007

Le mois des créateurs

6c7c12a0220aa9a941239046906295d8.jpgSpécialement organisé pour les fêtes, l’exposition « le mois des créateurs », propose plein d'idées cadeaux: peintures, bijoux, livres, photographies , gravures, terres cuites, graffitis… les créateurs vous proposent des œuvres uniques ou multiples. Des idées cadeaux pour les fêtes à la fois originales et abordables... de 5 à 500 euros! De quoi vous faire plaisir ou faire plaisir, sans se ruiner !

Venez prendre un verre en découvrant l'exposition ainsi que les artistes lors du vernissage le dimanche 9 décembre à partir de 14h30. Entrée libre!!!

Pour ceux qui ne peuvent pas être là, l'exposition dure jusqu'au 5 janvier 2008, mais dépêchez-vous, beaucoup de pièces sont des modèles uniques qui partent très très vite !!! 

Solenn 

Plus d'info:
+ Galerie de l'entrepôt, 7 rue Francis de Pressensé 75014 Paris - Métro Pernety
+ Horaires d'ouverture de la galerie: du lundi au vendredi de 10 à 19h et le dimanche de 14h30 à 18h30. Et ouverture exceptionnelle les samedis 15 et 22 décembre...

dimanche, 22 octobre 2006

Une expo photo ? Découvrez le ScrapBook !

Depuis le 21 septembre dernier, la Fondation Henri Cartier-Bresson vous propose de découvrir un nouveau pan de sa collection, l’un de ses trésors maintenant restauré : le Scrapbook (littéralement, "l'album"), une sélection remarquable de tirages réalisés par Cartier-Bresson lui-même en 1946 qui constitue une étape très importante dans l’appréhension de son oeuvre.Retour sur la petite histoire du ScrapBook...

En 1943, le Museum of Modern Art de New-York (MoMA), pensant que Cartier-Bresson avait disparu pendant la guerre, préparait une exposition « posthume » de son travail. Cartier-Bresson, qui venait de s’évader, apprit la nouvelle avec joie et décida de faire un bilan de son oeuvre préparatoire à l’exposition. Il tira 346 images qu’il colla dans un album – le scrapbook - avant de les montrer au MoMA. La plupart de ces photographies étaient inédites à l’époque ; beaucoup sont devenues emblématiques aujourd’hui. L’exposition fut inaugurée en février 1947, quelques mois avant la création de Magnum Photos.

medium_scrapbook_henri_cartier-bresson.jpg

Quarante ans plus tard, conscient de la richesse de cet album, Cartier-Bresson s’y intéresse à nouveau. Il décolle la plupart des tirages pour les protéger et les restaurer. Cet ensemble exceptionnel appartient aujourd’hui à la Fondation HCB, qui a entrepris de reconstituer cet album en vue de sa publication, avec la complicité des éditions Steidl, agrémenté de textes et de documents d’époque.

La Fondation HCB présente donc l’ensemble de ces tirages, ainsi que 7 agrandissements de l’exposition de 1947 contrecollés sur bois empruntés au MoMA. Ce moment marque un tournant fondamental dans la vie et l’oeuvre de Cartier-Bresson, comme il l’avait lui-même formulé dans un entretien avec Hervé Guibert : « J’allais à la recherche de la photo pour elle-même, un peu comme on fait un poème. Avec Magnum est née la nécessité de raconter des histoires ».

Maroun - avec le concours de la Fondation Henri Cartier-Bresson

Plus d'info :
+ Le ScrapBook - exposition ouverte jusqu'au 22 décembre 2006 - Entrée : 5 € plein tarif -  3 € tarif réduit : chômeurs, moins de 26 ans, plus de soixante ans - Gratuit pour les Amis de la Fondation - Gratuit en nocturne le mercredi de 18h30 à 20h30.
+ Horaires : du mardi au dimanche de 13h00 à 18h30, le samedi de 11h00 à 18h45 , nocturne gratuite le mercredi jusqu’à 20h30. Fermé lundi et jours fériés - adresse : 2, impasse Lebouis, 75014 Paris - métro: ligne 13 (Gaité), ligne 6 (Edgard Quinet) - bus: lignes 28 et 58 arrêt Losserand-Maine, ligne 88, arrêt Jean Zay – Maine.