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mercredi, 27 février 2008

La gestion des bâtiments scolaires

Trente six (36) écoles à entretenir pour la seule commune du 14ème arrondissement. Budget alloué : 1,4 millions d'euros annuels - somme qui a été doublée durant la dernière mandature municipale. Somme qui correspond en fait à moins de 39.000 euros par an et par établissement, une peau de chagrin au vu de la taille de ces bâtiments scolaires, qui en nécessiteraient bien d'avantage pour s'assurer d'un entretient immobilier correct sur du long terme (rénovation des toilettes d'une école : 70.000 euros).

On part d'un état des lieux déplorable constaté par les parents d'élèves et l'équipe municipale arrivée en 2001 : état qui s'est amélioré, mais seulement en partie, car dans une volonté affichée de favoriser certains secteurs de l'arrondissement : l'ouest vote mieux à gauche - c'était aussi le secteur le plus délaissé par la droite. Ce qui frappe l'observateur, outre la politisation de cette gestion locale, c'est la catégorie des travaux pris en considération dans les écoles : ceux qui entrainent une mise en cause de la responsabilité administrative - et ceux-là en particulier - aboutissent tout à coup vite et bien, car forcément plus c'est dangereux plus vite ça doit se réparer...

La gestion immobilière des écoles publiques se serait ainsi muée en une préoccupation politique, et dans une gestion d'urgence auto-sécuritaire, motivée administrativement par la responsabilité pénale des uns et des autres, acteurs de cette gestion. Certes, tout danger doit être écarté immédiatement d'un bâtiment scolaire. Mais certains dangers peuvent aussi être argumentés pour valider une gestion, comme l'absence de tels risques pour argumenter des reports de rénovation.

A long terme, quelle est l'ambition des pouvoirs publics pour les bâtiments scolaires ? Dans quel état seront-ils dans trente ans ? Le même état bien sur, avec des peintures vétustes (mais non dangereuses), les lavabos entartrés, et les moutons de poussières au dessus des vielles armoires. Ce n'est pas de la caricature : il n'y aura pas de changement d'organisation dans cette gestion, pas de modernisation des bâtiments, pas de préoccupations spécifiques aux bonnes conditions d'enseignement des enfants. Une gestion sans avenir, des écoles qui fatiguent (ou qui fatigueront pour les plus récentes), dans des procédures administratives qui pèsent au quotidien et sur le futur.

 

Sur l'évolution de l'école entre public et privé, un article du magazine l'express vient de pointer du doigt cette fameuse "politique" d'abandon : il s'agit ici d'une enquête et d'un classement des "meilleurs lycées de France", où il est déploré que le secteur public a mis de coté ses grandes ambitions (de suivis des enfants, de résultats), ambitions qui seraient désormais le fond de commerce du secteur privé. Il s'agit certes ici de lycées uniquement (qui dépendent des Régions), mais l'article est pertinent, et montre cette perspective inquiétante où l'élitisme sera réservé à ceux qui ont certains moyens. Pouvoirs publics (Mairies, départements, Régions, Etat), n'abandonnez pas l'école qui était de qualité, comme vous êtes tentés de le faire, car cela aura de graves conséquences urbaines et sociales à brève échéance.

Dan

vendredi, 11 janvier 2008

Regards sur le Grand Paris : Jean-Christophe Lagarde

Lors de sa conférence de presse de rentrée, le Président de la République a relancé le débat sur le Grand Paris, une réflexion sur la gouvernance et l'urbanisme dans notre Capitale qui n'est pas neutre pour un arrondissement "frontalier" comme le XIVe arrondissement.

Interview de Jean-Christophe Lagarde, député Nouveau Centre de la 5e circonscription de Seine-Saint-Denis et maire de Drancy.

Part. 1

Quelle vision du Grand Paris ?

Part. 2

Quelles nouvelles compétences pour les communes du Grand Paris ?

Pierre

Plus d'info :
+ Participez au débat sur le Grand Paris. Faîtes vos proposition sur le site www.grandparis2014.com.

mardi, 04 décembre 2007

Bonne fête de Hanoukka !

La fête juive de Hanoukka, qu’est-ce que c’est ? Célébrée le 25 du mois de Kislev (selon le calendrier hébraïque), cette fête dite « des lumières » dure huit jours, à savoir cette année du mardi 4 décembre (au soir) au mercredi 12 décembre 2007. Chaque soir (qui est un nouveau jour dans le calendrier hébraïque), un membre de la famille allume une lumière sur le chandelier à neuf branches, appelé pour cela « hanoukkia ».

 

Cette fête commémore la victoire des frères Macchabées sur les armées Syriennes et surtout la civilisation Hellénistique, qui avait alors main mise sur la totalité du royaume. Cette victoire contribua à la restauration (provisoire) du Temple de Jérusalem profané, mais surtout à poursuivre le monothéisme et la pratique des lois juives (en particulier le respect du shabbat et la nourriture cachère).

 

Le livre de la Bible qui porte le nom des (frères) Macchabées, indique qu’en restaurant les objets de culte juif dans le temple retrouvé, il fut découvert une fiole d’huile servant à alimenter le chandelier. Un miracle se produisit : au lieu de ne brûler qu’une seule journée, cette fiole se consuma pendant 8 jours.

 

Pour se souvenir du miracle, les familles se réunissent autour d’un chandelier à huit branches, et l’un de ses membres allume la branche centrale du chandelier - ou « chammach » - et une lumière le premier soir ; puis le chammach et deux lumières le deuxième soir, et ainsi de suite, jusqu’au 8ème soir.

 

Si le sens premier de la fête de hanoukka est la volonté de préserver les pratiques instaurées par les lois juives quelles que soient les circonstances de son histoire - et ainsi faire perdurer le « miracle », on peut aussi se poser la question sur ce qui séparait autant le monde grec (occidental à l'époque) du monde juif. Outre les pratiques, les croyances et les rites que l’on sait, c'est la notion d’exil qui y montre un sens au-combien opposé. Si par exemple chez Homère l’exil d’Ulysse n’est qu’un état de passage le temps d'une odyssée (comme pour mieux rentrer chez soi par la suite), l’exil est chez le peuple juif une partie fondatrice inscrite dans la tradition biblique (le jardin d’Eden, l’Egypte…), comme dans son histoire ancienne puis contemporaine.

 

Dan

 

+ d’infos : mardi 4 au soir, la communauté est invitée place Victor et Hélène Basch à partir de 19h pour un "allumage de bougies".

mardi, 20 novembre 2007

Les écoles du XIVe sont-elles propres ?

C’est à se poser la question, en lisant le blog des parents d’élèves de l’école élémentaire du 5 rue Prisse d’Avennes (cf. "une école à nettoyer").

On y apprend dans une lettre adressée à la mairie, que certains rideaux y sont fixés depuis 20 ans (et non nettoyés depuis, ni programmés à y être changés…), qu’il y a des souris dans le réfectoire (souris « institutionnelles » qui participent au Conseil d’école et de quartier !), qu’une désinfection a eu lieu sans nettoyage préalable (les services techniques désinfectent les poussières, c’est un nettoyage administratif !), qu'une dératisation ne sera que partielle, et que les enfants vivent et mangent là-dedans...

La Mairie du XIVe a pourtant tout au long de la mandature mis en avant les nombreux travaux d'entretien réalisés dans les écoles de notre arrondissement. Opérations ciblées sur le quartier politique de la Ville qui auraient concentré les moyens sur les seules écoles du quartier Didot, Pernety, Porte de Vanves et Vercingétorix ?

Parents d'élèves, quel est votre sentiment ? Les écoles du XIVe sont-elles bien entretenues ?

Pierre

Plus d'info :
+  Le blog de Vincent Jarrousseau, adjoint aux affaires scolaires à la Mairie du XIVe.

samedi, 28 juillet 2007

Sectorisation : de quelle école ou de quel collège dépend votre enfant ?

La Mairie de Paris a mis en ligne un outil de recherche accessible ici et que vous retrouverez de manière permanente ci-contre dans notre rubrique XIVe pratique !

Pierre

Plus d'info :
+ Une demande plus spécifique ? Un formulaire libre est également mis à votre disposition.

lundi, 09 juillet 2007

Un entretien avec Dominique Benoiste (3/3)

Dominique Benoiste, Président du Royal Rouvier Chess Club (R2C2) nous présente les activités de son club et son histoire... Part. 3.

Pierre

Plus d'info :
+ Le site officiel du R2C2.
+ Entretien avec Dominique Benoiste / Part. 1 / Part. 2.

vendredi, 06 juillet 2007

Un entretien avec Dominique Benoiste (2/3)

Dominique Benoiste, Président du Royal Rouvier Chess Club (R2C2) nous présente les activités de son club et son histoire... Part. 2.

Pierre

Plus d'info :
+ Le site officiel du R2C2.
+ Entretien avec Dominique Benoiste / Part. 1.

mardi, 29 mai 2007

Le Professeur Axel Kahn dans le 14ème

L'institut Cochin, grand laboratoire de recherche du 14ème, participe à l'opération "Sciences sur Seine" lancée par la Mairie de Paris. En partenariat avec la Mairie du 14è, une exposition de posters scientifiques sera présentée entre le 1er et le 7 juin 2007 dans le hall de la mairie, ainsi qu'une conférence, le lundi 4 juin à 19h dans la salle des mariages, sur le thème "Biologie médicale et citoyenneté", qui sera animée par le directeur de notre Institut, le professeur Axel Kahn.

Nous souhaitons attirer le maximum de personnes à la conférence du professeur Axel Kahn afin d'ouvrir le plus de débats possibles sur le thème de la biologie médicale et permettre à chacun de discuter avec notre directeur sur les enjeux médicaux de demain.

Marie Claude Garel (Directeur de recherche Inserm Institut Cochin)

 

+ d'infos : l'affiche de cette manifestation institut_Cochin.pdf

 

mardi, 22 mai 2007

Inquiétude des parents d'élèves au sujet d'une "enquête" sur la santé des enfants

Une étude de la Fondation de la Mgen (Mutuelle générale de l'Education nationale) sur "la santé mentale et physique des enfants" suscite l'inquiétude des parents d'élèves parisiens de la FCPE. Suite à une réunion organisée le 14 mai dernier, le Conseil d'Administration de la FCPE Paris s'est prononcé pour l'arrêt de l'étude menée dans certaines écoles parisiennes par la fondation MGEN. Notons également que la Ville de Paris, par la direction en charge de la santé scolaire, a suspendu l'opération.

L'enquête, un questionnaire à remplir, comporte 44 questions et des sous-questions qui ont pour but de repérer notamment l'hyperactivité ou des troubles du comportement chez l'enfant aussi bien que de réunir des données sur la relation parents-enfants ou les antécédents familiaux (alcoolisme, dépression). Certains parents d'élèves parisiens se sont émus de l'"indiscrétion" des questions et craignent que l'anonymat de l'enquête ne soit pas garanti... Que fera-t-on des données de ces enquêtes une fois "utilisées" ?

 

Cela nous rappelle l'enquête sur les poux de décembre 2006, qui a été annulée le lendemain de sa distribution pour cause de questions "indiscrètes" : origines éthniques des parents, leur niveau d'études, etc... reliées à l'identité et à la classe de l'enfant ; bref un questionnaire qui cherchait à rentrer dans l'intimité des familles. Pourquoi ?

Cela pourrait encore être le cas aujourd'hui ; cette impression de voir analyser génétiquement donc intimement les familles des écoliers ne fait pas bon ménage avec les valeurs de laïcité comme d'égalité des droits et des chances, véhiculées par l'école de la République. Une question (provocatrice) : la médecine scolaire deviendrait-elle génétique ? Les limites légales de l'utilisation des informations devraient rester un garde-fou (ici Républicain), mais pour encore combien de temps ne permettrons-nous de ne pas pouvoir "tout faire" en matière de santé - ici scolaire ? Y-aura-t-il un jour de "l'eugénisme" (une sélection des meilleurs gênes) pour inscrire des enfants à l'école ? Ou repérer leur famille ?

 

Dan

dimanche, 20 mai 2007

Inauguration officielle d’Isoré le géant

C’était la fête, samedi 19 mai 2007 à 11h00, pour l’inauguration « officielle » d’Isoré, ce géant réinventé par toute l’équipe enseignante et les enfants de l’école maternelle du 77 rue de la Tombe Issoire. Financé (entre autres) par trois Conseils de quartier, le géant se retrouve en œuvre monumentale créée par l’artiste Corinne Béoust, qui a su réunir tous les suffrages populaires.

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Les enfants de l'école l'ont chanté ainsi sur la place (sur l’air du « petit âne gris » d’Hugues Auffray) :

Ecoutez cette histoire qu’on nous a racontée
C’est l’histoire d’un géant qu’on appelle Isoré
Dans le temps Isoré était vraiment méchant
Il passait tout son temps à tuer beaucoup de gens

Alors les gens de la ville se sont vraiment fâchés
Et puis ils ont fini par chasser Isoré
Tout seul, il est resté oh combien désolé
Alors il s’est caché dans la grande vallée

Et le temps a passé, il s’est bien ennuyé
Il a bien réfléchi et puis s’est amendé
Il a promis juré de ne plus recommencer
Aux enfants de l’école, une lettre a envoyé

Les enfants d’Tombe Issoire furent bien étonnés
Un jour de recevoir cette lettre démesurée
Au géant repentant appelé Isoré
Ils ont bien voulu tous donner leur amitié

Pour ne pas oublier cette histoire du passé
Sur les murs de l’école, nous l’avons dessiné
Et en bas du dessin, nous sommes fiers de signer
Les enfants de l’école du géant Isoré.

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La foule des grands jours… Pierre Castagnou nous disait se croire à Charletty... !

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... et ci-dessous Corinne Béoust entourée de Pierre Castagnou (Maire du 14ème) et de Vincent Jarousseau (adjoint en charge des affaires scolaires).

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On souhaite à Isoré une belle aventure, et pour Corinne Béoust beaucoup d'autres oeuvres à exposer dans nos rues...

Dan