Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

lundi, 30 mai 2005

Traité Constitutionnel Européen : le 14e pour le OUI

Voici les résultats du référendum pour le 14e arrondissement :

Inscrits : 72 430
Votants : 55 818 soit 77,06 %
Suffrages exprimés : 54 882 soit 75,77 %

Le OUI l'emporte avec 36 484 voix soit 66,48 %.
Le NON réalise 18 398 voix soit 33,52 %.

Ces résultats sont tout à fait dans la moyenne parisienne puisque le OUI l'emporte à Paris avec 532 026 voix soit 66,45% quand le NON réalise 33,55% avec 268 627 voix.

On peut donc localement parler d'un revers pour notre Maire d'arrondissement qui s'était fortement engagé pour le NON contre Bertrand Delanoë et avec Laurent Fabius dont il est un des partisans déclaré. Une mauvaise pioche ? Sans doute, si l'on considère qu'avec un taux de participation de 77% (plus de 80% dans certains bureaux - dont le mien !), ce vote peut être interprêté comme un vrai et fort désaveu des partisans du NON made in 14e arrondissement.

Pierre

Plus d'info :
+ Qui pleure, qui rit ? Notre enquête sur le vote des élus du 14e vous donnera sans doute quelques éclaircissements.
+ ...Nous tenterons de publier très prochainement les résultats détaillés de cette élection, bureau par bureau...
...
+ La bourse est en hausse. La Chine vient de revenir sur sa décision de taxer à l'exportation ses T-shirts. Visiblement, cette nuit électorale accouche d'une Europe plus libérale et politiquement affaiblie. Think global - act local ? Plus que jamais, l'heure de la facture approche.

Commentaires

Je pense qu'effectivement il y a de quoi s'interroger sur Paris, pourquoi les parisiens ont compris l'intérêt de l'enjeu européen et non le reste de la France ou est ce tout simplement une meilleure présence explicative des militants ???? Ne pas oublier que le résultat global de Paris est un compromis oui socialiste et oui UMP, UDF!!!! Le 14° est une exception dû au choix du maire à comparer avec le 13°....Si cela vous intéresse, les résultats de mon bureau (47, 3 rue d'Alésia) ou j'étais assesseur, 1263 inscrits-1027 votants - 1013 exprimés donc 81,16 % d'électeurs qui se sont déplacés je n'ai pas souvenir depuis très longtemps d'une telle prise de conscience. OUI 755 73,5%, NON 258 25,1%.
Même si mes commentaires sont rares je suis une lectrice assidue et participative à votre moyen d'information du 14° Bravo et continuez......

Écrit par : Annick ROGER | lundi, 30 mai 2005

Effectivement le OUI fait un score très élevé dans les quartiers bourgeois (plus de 83% vers Raspail), par contre le NON fait un beau score dans les quartiers populaires (65% vers Porte de Vanves), ce que M. Vallet oublie de préciser.
Le commentaire d'Annick sur "les parisiens [qui] ont compris l'intérêt de l'enjeu européen" me paraît déplacé, méprisant et surtout ... stupide.

Écrit par : brice | mardi, 13 septembre 2005

Brice, le dernier paragraphe de votre commentaire me conforte dans la position que j'avais sur certains "supporters" du Non : populistes et intolérants. En outre, j'ajouterai qu'il y a d'autres manières de s'adresser à une dame qu'en lui disant que son commentaire est "stupide".
En outre, la question qu'elle pose sur la différence de score entre Paris et le reste de la France n'est pas inintéressante et le contexte dans lequel est le place n'a rien de déplacé ou de méprisant. En outre, je n'ai pas entendu grand monde me parler d'Europe parmi les partisans du Non, qu'ils soient de gauche, d'extrême-gauche ou d'extrême-droite...

Écrit par : FT | mercredi, 14 septembre 2005

Vous constatez donc, chère Madame, qu'il est fort désagréable de se voir qualifier d'être stupide. Or vous ne faites rien d'autre en affirmant que les NON n'auraient rien compris à "l'enjeu européen". Vous me faites penser à cette conseillère du 14ème qui clamait, une fois les résultats connus : "Ce sont pourtant des gens intelligents qui ont rédigé cette constitution". Un tel mépris de classe est outrageant, car alors poussez le raisonnement jusqu'au bout et retirez le droit de vote aux provinciaux et aux ouvriers.

Écrit par : brice | mercredi, 14 septembre 2005

... et deux fois valent mieux qu'une, nous n'oublierons jamais que la majorité des personnes qui dans ces colonnes appelaient à voter "oui" pour ce traité, avouaient, en apparté, ne l'avoir même pas lu, "décidés qu'ils étaient à faire confiance, pour cette fois, à leurs aînés" dogmatiques (!)
ce qui est assurément, en matière de votation, le comble de l'irresponsabilité citoyenne et politique.

Écrit par : Montserrat S. | mercredi, 14 septembre 2005

--> Brice
C'est vrai. Le Non est arrivé en tête dans le bureau de vote de la Porte de Vanves, bureau qui obtient également le plus fort taux d'abstention avec 38,3%, contre 22,98 % en moyenne dans notre arrondissement.

Au total, le Non est arrivé en tête dans 4 des 56 bureaux de vote du 14e arrondissement, soit un peu plus de 7% de nos bureaux électoraux. Plus précisément, il s'agit des bureaux 24 (134, rue de l'Ouest), 34 (4 rue Maurice Rouvier) et 39 (7, avenue Maurice d'Ocagne). Resterait-il donc si peu de quartiers populaires dans un 14e ? La vraie gauche - comme il existe des morceaux de la Vraie Croix - et les Fabiusiens seraient-ils minoritaires à ce point dans le 14e ? Ce n'est pas très crédible.

La gauche était très divisée sur ce référendum et vouloir limiter le Non majoritaire aux seuls "quartiers populaires" n'est pas une analyse sérieuse. Du reste, à vous lire, 93% du 14e serait une terre heureuses peuplée de classes bourgeoises et de bobos-béats... Ce n'est pas ma vision de notre arrondissement.

Dans un premier temps, le Non s'est construit sur un rejet, un renvoi, une tromperie, une escroquerie. Il a rassemblé tout ce que notre pays compte de leaders populistes + Laurent Fabius qui - à voir l'accueil qui lui a été réservé à la dernière Fête de l'Huma - ne semble pas avoir réussi son OPA sur l'extrême gauche. Personne ne disait Non, tout le monde disait Merde.

Dans un deuxième temps, le Non s'est consolidé sur un fort (et légitime) mécontentement attisé par la somme de toutes les peurs. Cette construction explique la prolongation de ce débat dans nos colonnes près de 4 mois après le référendum.


--> Montserrat

Les élites françaises ont toujours inspiré le soupçon du plus grand nombre de nos compatriotes. Les Français d'en haut, qui vivent sous cloche, détestent les Français d'en bas, qui les jalousent, et ces derniers leur rendent bien. Les aristocrates d'aujourd'hui - Fabiusiens en tête - finiront toujours à la lanterne.

Ne fallait-il donc faire confiance à personne et se forger une opinion en solo qu'à la seule lecture du texte ? Eh... Je n'ai pas le sentiment que ce texte était à la portée de tout le monde. En tout cas, je me classerai humblement dans une catégorie de personne qui, sur ce sujet, a cherché conseil. En bon démocrate, je l'ai trouvé pour partie auprès de nos élus ou du moins auprès de ceux que je respecte, à droite comme à gauche... Lesquels étaient très largement favorables à ce Traité.

Pourtant, l'engagement seul de ces élus n'aurait pu suffire s'agissant d'un texte aussi important. J'ai donc décidé de m'en remettre à l'avis de ces quelques grandes figures, ce petit nombre de personnes auxquelles j'ai choisi d'accorder ma confiance. Simone Veil et Robert Badinter ont emporté ma décision.

Vous pensez qu'en la matière, la moindre des choses était de prendre seul sa décision ? J'admire votre assurance. J'admire ces hommes libres et heureux qui n'ont aucun modèle et ne s'en remettent qu'à leur bon jugement. Je les en félicite même si je les plains un peu. Ce sont fréquemment des êtres solitaires et incompris. Ce sont les Jean-François Kahn, les Edwy Plenel (ce "premier flic de France" comme dit Houellebecq) de notre pays. Nous avons besoin d'eux car ils remettent en question les acquis, les certitudes. Et puis à force de dire que tout le monde à tort, que tout le monde ment, que tout le monde est pourri et que tout le monde couche avec tout le monde, ils finissent toujours par avoir raison. Ce sont des personnages attachants. Paranoïaques et schizophrènes, mais attachants. Pour eux, en somme "la Vérité est ailleurs" et, cela tombe bien, c'est un de mes feuilletons préférés même si je m'en suis un peu lassé...

Mais je diverge, je diverge, comme Desproges... Je reviens donc à mon sujet. Je disais donc qu'en ce qui me concerne, l'engagement de Simone Veil et de Robert Badinter en faveur du Oui a suffit à emporter ma décision. Il y a de grandes figures qui méritent cette confiance.

J'ai voté oui. Je n'ai aucun regret. Quand je vois les conséquences du Non, son cortège de faux espoirs, sa cohorte de déceptions, la gauche divisée (le spectacle des Fabiusiens englués dans une extrême gauche qui les vomit en rêvant du grand soir est pitoyable), les extrêmes renforcés (Le Pen, de Villiers, Besancenot, Arlette, aurons-nous 4 candidats extrêmes aux Présidentielles ?), une France affaiblie en Europe (le plan B était bel et bien le plan Blair), un libéralisme triomphant, un modèle français toujours plus contesté... Le Non n'était-il pas censé nous emmener dans une autre direction, vers une France plus forte dans une nouvelle Europe plus solidaire ? Ne devait-il pas panser nos plaies, entamer la guérison, rendre la vue à l'aveugle et faire marcher le paralytique ? Quel marché de dupes...

--> A tous...
De manière assez révélatrice, ce référendum fait toujours débat dans nos colonnes. Comme si la victoire du Non et la défaite du Oui n'avaient apporté aucune réponse, aucune solution.

Alors je vais vous dire mon sentiment sur ce sujet. Il y avait plus de peurs que d'espoirs dans le Non et cette somme de toutes les peurs, dans une France leader incontesté de l'anti-dépresseur, dans cette Prozac Nation, a fait floraison.

La moisson ne fait que commencer. La victoire du Non est tout à fait symbolique d'une France moisie qui ne veut pas crever, d'une France de trouillards, de jaloux, de haineux, de pas contents, de râleurs, qui continuent à flipper devant l'avenir et à contempler au fond de leur slip leur moral en berne, leur grand soir qui viendra pas - à moins qu'un bon bain de sang impur ne vienne tout chambouler parce que ça peut durer, M'sieurs-Dâmes...

Alors il y a bien entendu des milliards de raison d'être révolté par la situation actuelle. Mais le Non se trimballe encore et toujours sa déprime et sa valise dépressionnaire. Le Non, c'est un abandon, une résignation, un refus de se battre avec les armes d'aujourd'hui dans un monde moderne qui est ce qu'il est et qui n'a pas fini de nous emmerder dans une France qui, non, je compte pas que 4 Entreprises - EDF, La Poste, La SNCF et la RATP - services publics auxquels je reste fondamentalement attachés...

Le Oui, le Non, c'est l'affrontement éternel entre optimistes et pessimistes, entre ceux qui croient à l'avenir et ceux qui le craignent, entre ceux qui regardent la réalité en face (et veulent s'en servir) et ceux qui la refusent (et se la prennent en pleine poire), entre réalistes et rêveurs...

Je ne méprise ni les uns, ni les autres. Ils partagent la volonté et l'objectif d'une société plus juste et plus humaine. Il n'y a pas des gens biens pour le Oui, des gens pas biens pour le Non. Nous ne sommes pas dans un jeu où il y a des gentils et des méchants. Il y a des gens biens de tous les côtés ou presque... Il ne s'agit pas d'un jugement de valeur.

Je crois cependant qu'il y a un moment où il faut se retrousser les manches, arrêter de se regarder le nombril en geignant, considérer ses atouts - nous en avons tant - et avancer sereinement car nous en avons vu d'autres et si nous ne croyons pas en nous, ce ne sont pas les autres qui y croiront.

Alors, dans quel camp êtes-vous ?

Écrit par : Pierre Vallet | mercredi, 14 septembre 2005

--> Brice

Vous ajoutez le ridicule à la muflerie.

--> Monserrat S. :

Vous devriez savoir qu'un traité à l'image du TCE ne peut s'apprécier que dans sa globalité. Ce texte a trop souvent fait l'objet d'exégèses peu constructives, permettant à un certain nombre de personnes de faire leur "marché négatif"! Vous souvenez-vous des interprétations à la limite du délire lancées par certaines personnes? Que le TCE s'opposait à l'avortement! A la peine de mort! Au droit au travail! Est-il méprisant de dire que certains partisans du Non avaient une lecture erronée d'un texte qui méritait mieux que cela?

--> Aux partisans du Non

Cessez de diffuser cette vision d'une bourgeoisie homogène et pro-Oui et d'un prolétariat homogène et pro-Non. Souvenez vous que les femmes et les hommes de progrès peuvent voir dans le TCE un texte pouvant mener à une Europe contraire au radicalisme du marché (je déteste le mot ultra-libéralisme, qui ne veut rien dire). Le Non a ouvert la porte à ce radicalisme. Le Non s'est aussi opposé à une certaine vision de droits de l'Homme et des libertés publiques. Saviez-vous que le TCE interdit les expulsions collectives du territoire de l'Union? Vous souvenez-vous que les ministres de l'Intérieur se sont réunis peu après le Non néerlandais pour organiser des charters européens? Voilà ce à quoi conduit une lecture biaisée d'un texte qui avait de l'importance pour des gens comme moi.

Je pourrais vous dire aussi que l'Europe, c'est la paix et l'harmonie entre nations qui se sont f... sur la g... pendant des siècles. Je pourrais vous dire que l'UE est LE contre-modèle quand on parle des Etats-Unis. Je pourrais vous dire que l'UE est la seule entité social-démocrate du monde. Mais vous appellerez cela du mépris. Moi, je pense que vous auriez pu aussi expliquer cela à vos militants et électeurs. Vous n'avez fait que favoriser un peu plus le radicalisme du marché, par peur de l'autre et du monde qui vous environne.

Je reste aussi attaché aux services publics, administratifs et industriels et commerciaux. Mais il faudrait aussi se souvenir du comportement de nos services-publics-que-le-monde-nous-envie lorsqu'ils participent au radicalisme du marché, hors de France! Là aussi, myopie, volontaire ou non! Ne nous entraînez pas tous dans ce système fermé, à la limite de la xénophobie, loin du progrès social et de l'humanité, du partage et de la paix.

Mon camp est celui du progrès social et de la paix, celui du mouvement, contre l'immobilisme, la peur du lendemain et la peur de l'étranger.

Écrit par : FT | mercredi, 14 septembre 2005

Pierre et FT, avez-vous bien lu ce que j'ai écrit ? vos lyriques envolées sont très éloignées de ceci :

".. et deux fois valent mieux qu'une, nous n'oublierons jamais que la majorité des personnes qui dans ces colonnes appelaient à voter "oui" pour ce traité, avouaient, en apparté, ne l'avoir même pas lu, "décidés qu'ils étaient à faire confiance, pour cette fois, à leurs aînés" dogmatiques (!)
ce qui est assurément, en matière de votation, le comble de l'irresponsabilité citoyenne et politique."

Moi, je l'ai intégralement et tranquillement lu, comme auparavant j'avais tranquillement et intégralement lu son cousin germain d'octobre 1997 : "accord multilatéral sur l'investissement" - texte et commentaire consolidés, en prime - autrement dit notre bon et généreux A.M.I.
Et si le Traité nouveau fait, heureusement, encore débat quatre mois après le vote, c'est tout simplement que notre démocratie n'est plus tout à fait un simulacre de.

Écrit par : Montserrat S. | jeudi, 15 septembre 2005

Et voilà, c'est reparti! L'invective, le mépris, le n'importe quoi! On leur parle du TCE, ils vous répondent AMI... Ah... Tout cela me rappelle quand j'essayais de parler du GATT avant 1992 à ceux-là même qui tentent aujourd'hui de m'expliquer la démocratie! Ben oui, c'était pas à la mode à l'époque!

Et pour votre information, les textes juridiques, ils ne suffit pas de les lire : il faut aussi les comprendre, être capable de les prendre dans leur environnement, les comparer à d'autres. Cela suppose aussi d'arriver sans a priori, lorsqu'on découvre le texte. Enfin, cela suppose d'être capable de prendre du recul une fois absorbée la masse. Faites-vous partie des gens capables de faire tout cela? Personnellement, j'ai plusieurs cordes à mon arc, et l'une d'entre-elles est le droit public, qu'il soit interne, européen ou international. Je dis très humblement que le TCE est un texte ardu, certes à la portée du plus grand nombre, mais dont on ne peut dire qu'on y a tout compris sur juste une lecture. Vous le prouvez vous-même en l'assimilant à un texte d'une toute autre nature, dont les implications sont totalement différente, dans un tout autre environnement.

Quant au fait de savoir si nous sommes ou non dans un simulacre de démocratie, j'aimerais bien savoir ce que vous auriez dit si le Oui était passé à 53%. Que nous vivions en dictature? Voyez-vous, le Non ne m'a pas fait plaisir, mais j'en prends acte, moi, sans mépriser personne.

Écrit par : FT | jeudi, 15 septembre 2005

en fait de n'importe quoi, vous êtes roi.
Pour oser prétendre que l'A.M.I. ne se trouve pas dans ce traité, il faut n'avoir pas lu plus avant que le premier titre.

En somme, pour vous les citoyens sont trop bêtes pour lire seuls et comprendre instantanément le texte, sans qu'on leur ânonne ce qu'ils doivent y entendre ? je vous cite, si cela n'est pas du mépris, alors la terre est plate :

"..Et pour votre information, les textes juridiques, ils ne suffit pas de les lire : il faut aussi les comprendre, être capable de les prendre dans leur environnement, les comparer à d'autres. Cela suppose aussi d'arriver sans a priori, lorsqu'on découvre le texte. Enfin, cela suppose d'être capable de prendre du recul une fois absorbée la masse. Faites-vous partie des gens capables de faire tout cela? Personnellement, j'ai plusieurs cordes à mon arc, et l'une d'entre-elles est le droit public, qu'il soit interne, européen ou international. Je dis très humblement que le TCE est un texte ardu, certes à la portée du plus grand nombre, mais dont on ne peut dire qu'on y a tout compris sur juste une lecture."

Tous ces lieux communs de la pédanterie, toutes ces âneries ânonnées ! Le Sinistre bouffon, scotché de bêtise que voilà.

Écrit par : Arthur | vendredi, 16 septembre 2005

Arthur, la terre doit être plate, alors. En revanche, il est vrai que vous n'êtes vous-même absolument pas méprisant, mais alors là, pas du tout! Vous n'invectivez pas, vos propos sont ouverts et constructifs, vous tentez de débattre et de convaincre et vous ne dites pas n'importe quoi!
L'AMI a été abandonné en 1998, sous l'action du gouvernement Jospin. Mais, c'est vrai, je suis un sinistre bouffon, tout scotché de bêtise! Je suis incapable de détecter la vérité vraie, celle que vous, Arthur, du haut de votre supériorité allez me distiller! Merci, ô Arthur, souverain antidote aux menées réelles de l'ultra-libéralisme! C'est vrai, l'AMI est partout dans le TCE, grâce aux menées souterraines de l'OCDE, l'ennemi du peuple.
Ah... Arthur, si je suis pédant, si je suis un âne (j'adore les ânes, animaux fort sympathiques et injustement méprisés), que faut-il dire de vos propos?
Personnellement, j'arrête ici. Nos amis nonistes ont toujours autant d'arguments intéressants à développer et sont toujours aussi polis(A...c n'a peut-être pas encore fourni le manuel de savoir-vivre avec ses cours).

Écrit par : FT | samedi, 17 septembre 2005

Les commentaires sont fermés.