Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mardi, 04 janvier 2005

Abattage d'arbre boulevard Arago : ça commence demain matin...

...Et à raison de 7 à 8 par jour, on devrait arriver à 144 d'ici à la mi-février. A terme, ce sont 280 marronniers - sur les 931 que compte le boulevard Arago - qui devraient être abattus (novembre 2005, janvier 2006).

Pourtant, pas de tramway à l'horizon, mais un vilain champignon parasite qui se nourrit de bois et transforme peu à peu l'intérieur de ces arbres (encore magnifiques) en poudre. De ce fait, ils sont fragilisés et menacent de s'effondrer au premier coup de vent comme au printemps 2003 où deux d'entre eux s'étaient abattus, non loin du collège Saint Exupéry, 89 boulevard Arago, peu avant la sortie des élèves.

Mais comment ces champignons sont-ils arrivés là ? D'après les services de la Ville, ce sont les automobilistes qui seraient responsables. En se garant, ils heurteraient les arbres avec leurs pare-chocs ce qui abimerait l'écorce et permettrait aux parasites de passer à l'attaque.

Tous les arbres abattus seront bien sûr remplacés. La Mairie souhaite planter des marronniers rouges d'une dizaine d'années (environ 8 mètres de hauteur). Cette opération reviendra à 2 000 € par arbre abattu... Soit le même coût qu'un de ces gracieux pots en bois qui apparaissent dans nos quartiers verts.

Il reste que les arbres de notre 14e arrondissement paient un lourd tribu à la modernité. Sur les Maréchaux, ce sont près de 300 platanes qui devraient également disparaître pour cause de tramway...

Juliette




lundi, 03 janvier 2005

Adieu à René Perrin

Victime d'une agression dans le passage près du Champion de l'avenue du Général Leclerc, Monsieur René Perrin, 85 ans, est décédé des suites de ses blessures le 20 décembre 2004.

Une messe a eu lieu en son honneur le mardi 28 décembre à 14h30 en l'église Saint Pierre de Montrouge (Place Victor et Hélène Basch, 14ème).

René Perrin était une figure de notre quartier, habitant de la rue Henri Regnault. Avec sa grande silhouette surmontée d’un chapeau, il portait sa valise remplie de stylos-tampons, et vendait des parapluies. Son amitié et sa joie de vivre nous manqueront.

Dan

samedi, 01 janvier 2005

L'année 2005 dans le XIVe arrondissement (10/12)

Bonne et heureuse année 2005 !!!

Santé, bonheur et toutes les satisfactions souhaitées !!! A bientôt sur le blog des habitants du 14e !!!

L'équipe de www.paris14.info

samedi, 25 décembre 2004

Joyeux Noël...

...Et bonnes fêtes de fin d'année ! Toute l'équipe de www.paris14.info se joint à moi pour vous souhaiter un temps de Noël privilégié en compagnie de vos proches et ami(e)s... Nous, comme nous avons tous été très sages, le Père Noël nous a fait des cadeaux par milliers à commencer par votre amitié et votre fidèle participation à ce blog... Alors à très bientôt, à la rentrée...

L'équipe de www.paris14.info

jeudi, 23 décembre 2004

Maziamo et Antonio : l'école Pierre Larousse se mobilise contre une reconduite à la frontière

Maziamo Eduardo (10 ans aujourd'hui) et son grand frère Antonio (20 ans aujourd'hui) sont arrivés d'Angola le 22 mai 2002 en France. Depuis septembre 2002, Maziamo est scolarisé à l'école primaire Pierre Larousse à Paris 14e (actuellement en CM2). Leurs parents et leurs quatre frères ont été assassinés en février 2002 à Viana par la force Armée Angolaise pour des raisons politiques : le père était membre de l'Unita. Les deux rescapés ont gagné la France via l'Afrique du Sud semble t-il grâce à l'aide d'un membre de l'Unita.

Antonio a été entendu par un officier de l'Office Français de Protection des Réfugiés et Apatrides (OFPRA) dès le 25 novembre 2003. Sa demande de statut de réfugié politique a été rejetée le 16 décembre 2003. Sont évoquées par l'OFPRA pour motiver leur décision des "imprécisions, incohérences, et contradictions concernant les motifs des persécutions invoquées, et ces persécutions elles-mêmes". Un recours a été initié en 2004 apportant des éléments nouveaux répondant aux questions et "incohérences" relevées par l'OFPRA. Ce recours vient d'être rejeté et Antonio est dans l'attente de sa notification. Une reconduite à la frontière doit intervenir d'un moment à l'autre. Si Antonio devait retourner en Angola non seulement rien n'indique qu'il y serait en sécurité, mais son petit frère Maziamo resterait en France, car il est mineur et serait placé. Ils n'ont aucune famille en France. Ils sont en ce moment suivis par le CADA-CASP, rue Vaneau à Paris 7e où ils sont domiciliés administrativement. Antonio bénéficie d'un récépissé constatant le dépôt d'une demande de statut de réfugié valant autorisation de séjour.

Jusqu'à il y a quelques jours Antonio et Maziamo étaient logés dans un foyer dans le 13e arrondissement. Depuis peu ils ont été déplacés sur un centre d'hébergement de La Plaine Saint-Denis. Ce qui veut dire que Maziamo, 10 ans, prend le métro à 7heures 1/4 le matin pour être à l'école dans le 14e à 8 heures 30 et fait le trajet inverse le soir. Il est essentiel pour lui de rester scolarisé à l'Ecole élémentaire Pierre Larousse (28, rue Pierre Larousse - 75014 Paris), c'est un de ses rares points d'attache.

L'équipe pédagogique et l'ensemble de la communauté parentale se mobilise. Des contacts ont été pris avec les associations d'aide aux réfugiés (Amnesty International, Ligue des Droits de l'Homme, Cimade - cette dernière organisait le 18 décembre 2004 dernier la Journée Internationale des Migrants), des élus de la Mairie de Paris et du 14e arrondissement, les médias (presse, radio, télévision), les fédérations de parents d'élèves ainsi que des établissements scolaires ayant déjà été confrontés à ce type de problème.

Mais pour les Internautes, l'action la plus simple reste la signature de la pétition en ligne disponible à l'adresse suivante : http://maia1.free.fr lancée à l'initivative du Collectif pour Maziamo et Antonio.

...Et bien entendu vous pouvez faire suivre cet article à un maximum d'habitants du 14e arrondissement en faisant circuler son url permanente :
http://www.paris14.info/archive/2004/12/22/maziamo_et_ant...


Plus d'info :
+ L'article de TF1.fr sur ce sujet.
+ L'article de Libération.
+ L'article sur le site Voila.fr.

Pierre

mercredi, 22 décembre 2004

Noël à Saint Pierre de Montrouge

Noël est une fête familiale particulièrement appréciée des enfants, mais c'est avant tout une fête chrétienne puisqu'elle célèbre la naissance du Christ il y a 2000 ans et des poussières...

Pour celles et ceux qui souhaiteraient échapper au mercantilisme ambiant et revenir aux sources de la tradition de Noël, voici le programme de Noël de l'église Saint-Pierre de Montrouge (dont vous pouvez admirer la flêche* place d'Alésia ou Victor et Hélène Basch pour les intimes) qui reste - le saviez-vous - la plus importante paroisse parisienne en nombre de fidèles.

> Vendredi 24 décembre
- à 18 heures : conte de Noël, puis messe des familles à 18h30.
- à 23 heures : veillée de prière et de chants de la tradition byzantine et latine avec Soeur Marie Keyrouz
- à Minuit : messe solennelle de la Nativité.

> Samedi 25 décembre
- Messe de la Nativité à 10 heures, 11h30 (messe solennelle) et 18h30.

> Dimanche 26 décembre
- ...C'est le dimanche de la Sainte Famille.

Par ailleurs, nous vous informons que les Petits Frères des Pauvres recherchent comme chaque année des bénévoles pour visiter les personnes à leur domicile le 24 décembre à partir de 13 heures et des chauffeurs pour le réveillon (aller à 18 heures ou retour vers 23 heures).

Plus d'info à l'accueil du Centre paroissial (9, passage Rimbaut) ou par téléphone (01 43 95 41 00).

Pierre

*...et sa belle croix foudroyée !

mardi, 21 décembre 2004

Illuminations de Noël rue Daguerre : Paris est une fête ?

Comme chaque année, l'association des commerçants de la rue Daguerre a organisé l'illumination de la rue pour la période de Noël. Ces jolies guirlandes et décorations florales coûtent en moyenne 30 000 €. 70% de cette somme est à la charge des commerçants - environ une centaine - tandis que les 30% restants sont financés par la Mairie.

A noter, tous les commerçants ne participent pas à ces illuminations et vous remarquerez que ceux qui s'associent pour nous offrir une atmosphère plus chaleureuse en cette période de fête se signalent en affichant sur leur pas de porte une petite affichette "Nous on participe !". Quant à ceux qui refusent de mettre la main au portefeuille "parce que tout le monde ne participe pas" (pincez-moi, je rêve), n'hésitez pas à leur faire la tête ou à leur signaler leur pingrerie.

...Surtout au regard des efforts entrepris pour offrir en temps et en heure ces illuminations aux yeux ébahis de nos chères têtes (plus ou moins) blondes et sans lesquelles Noël ne serait pas tout à fait Noël. J'en veux pour preuve ce témoignage d'Alain Warmé, Président de l’association des commerçants du quartier Daguerre Paris 14ème et créateur / animateur du sympathique site Daguerre Village qui me racontait récemment par mail ses mésaventures et le parcours d'obstacles... Je vous en livre (avec son autorisation) les principaux extraits :

L’Organisation d’EDF à changé. En tant qu’entreprise ou association on ne tarde pas à s’en apercevoir. Ainsi, à l'occasion de l'installation des guirlandes de fin d'année, nous avons dû faire appel aux services d'EDF-PRO, nouvelle structure concurrentielle destinée aujourd'hui aux entreprises.

Tout d’abord il n’y a plus d’interlocuteur en agence. A priori nous sommes en contact avec un conseiller anonyme qui nous écoute et essaie d’apporter une solution à notre problème. Il est l’interlocuteur commercial et intermédiaire obligatoire entre le client que nous sommes et l’opérateur technique que nous avons choisi.

La procédure mise en place marcherait plutôt bien pour la majorité des cas standard, mais gare à ne pas se trouver confronté à une exception et surtout à une situation urgente..

Ce fut notre cas pour établir un branchement exceptionnel de 2 mois à l’occasion des guirlandes de Noël rue Daguerre. Nous avons découvert sur le tard que nous étions en contentieux. Pour le résoudre et obtenir un branchement, il a fallu passer par au moins 5 conseillers différents, à qui nous avons du à chaque fois re-raconter notre problème. Que l’intérêt des conseillers anonymes à résoudre notre problème est très variable et va de celui qui nous rappelle à celui qui nous raccroche au nez en déclarant "puisque vous le prenez sur ce ton, eh bien vous resterez sans courant".

Je tiens à préciser que le ton à toujours été courtois, mais que le conseiller anonyme susceptible n’a pas supporté que je puisse lui demander le nom et le téléphone de son supérieur hiérarchique.

Un conseiller n’a pas hésité à contredire ses homologues quant à la procédure du mandat cash pour régler en urgence une facture. L’un disait que le mandat cash était la procédure en vigueur, l’autre que c’était du passé et qu’il fallait envoyer un chèque avec le TIP Qui croire ?

Pour la prise de rendez-vous avec un technicien, le cas standard est l’adresse de l’entreprise. Mais que se passe –t-il lorsque l’adresse est l’adresse du lieu ou est implanté le compteur et que l’on vous donne une plage horaire comprise entre 7h30 et 15h30 ? Faut-il attendre à la cave devant le compteur, faut-il attendre devant le bâtiment dehors par 0 degré ? Afin de résoudre le problème et éventuellement de s’accorder avec le technicien il semble logique d’obtenir un moyen de communication direct ! Eh bien non ! Le client ne peut-être en contact avec l’opérateur. Bien sûr le rendez-vous s’est loupé et il a fallu attendre 17H pour voir arriver un technicien.

Bilan : 5 ou 6 opérateurs dérangés, 2 heures d’attente téléphonique en morceaux mis bout à bout pour obtenir un conseiller saturé et pour le commerçant que je suis, une journée pleine fichue. Alors, EDF-PRO, une nouvelle structure de rêve pour le client ou cauchemar Kafkaïen ?


Un commerçant de la région de Saumur à mis plus d’une semaine pour établir un branchement électrique pour son nouveau magasin. Excédé il s’est défoulé à travers un article dans le journal local. Et de deux...

Pierre

lundi, 20 décembre 2004

Tramway des Maréchaux Sud (TMS) : un monde meilleur ?

Maintenant, il n'y a plus de doute, nous aurons la possibilité d'aller du Pont du Garigliano à la Porte d'Ivry en Tramway courant 2006. Ferez-vous partie des 100 000 voyageurs quotidiens ?

Ce tramway a fait et fait couler beaucoup d'encre. Si vous voulez en savoir plus, vous pouvez vous rendre sur le site qui lui est consacré : www.tramway.paris.fr. Dans les différentes rubriques vous trouverez diverses informations, explications, commentaires, chiffres, photos sur tout ce qui touche à l'actualité du tramway sans oublier les futurs aménagements urbains et paysagers ainsi que les correspondances avec les différentes lignes de bus.

tramway_porte_orleans.jpgCertaines rubriques du site sont très intéressantes. Si vous êtes d'humeur joueuse, nous vous conseillons en tout premier lieu deux d'entre elles :

- le Tram se dévoile qui permet de se faire une idée du design global (extérieur et intérieur) des futures rames. Un aperçu qui fait la part belle aux images de synthèse et qui présente la particularité de nous présenter un tramway dénué de toute publicité qui viendrait animer le citoyen consommateur assoupi. Un thème important évoqué lors du dernier CICA (son sujet était l'affichage associatif et commercial dans le 14e arrondissement) et sur lequel nous resterons alertes...

- Les avants et les après qui en matière de - comment dit-on ça poliment ? - couillonade ou de bullshit rappeleront aux fans d'Asterix la couverture du Domaine des Dieux et nous prouveront qu'en matière de vision éthérée de la ville, les agences d'urbanisme seront toujours aussi performantes que les marchands de tapis des souks de Tunis. Nous avions bien compris que le Tramway n'était pas un projet de transport en commun mais de requalification des Maréchaux, mais là, il serait peut-être temps de redescendre sur terre... D'autant que - détail rigolo - toutes les esquisses publiées jusqu'alors nous présentaient un tramway se déplaçant exclusivement sur un magnifique tapis engazonné, une trame végétalisée qui disparaît maintenant deux fois sur trois... Maudit gazon ?! Gageons que notre tramway, si l'on y prend garde, finira par évoluer dans un environnement sobrement bitumé...

Enfin, puisque nous parlons de verdure et d'autres salades, notons que dans le cadre du Tramway Maréchaux Sud, plus de 400 arbres devraient être plantés dans des rues adjacentes (c'était la condition sine qua non de l'avis favorable du rapport de l'enquête publique afin de compenser l'abattage de 300 platanes). Peut-être serait-il temps de démarrer la concertation avec les associations de riverains concernées ou avec les Conseils de quartier (Jean Moulin - Porte d'Orléans, Didot - Porte de Vanves) qui à ce jour n'ont pas été consultés. Paris14.info sera présent sur ce sujet. Si vous souhaitez nous rejoindre sur cette réflexion, cliquez ici !

Allez, nous n'allons pas vous laisser sur une note critique mais sur une remarque positive : ce site possède le label AccessiWeb de bronze décerné par BrailleNet, référence en matière de prise en compte des handicaps et particulièrement des handicaps visuels. Et si le site Internet de la Mairie du 14e s'y mettait maintenant ?

Nicole

PS. En ce moment, neuf artistes internationaux illuminent les Maréchaux et ce jusqu'au 2 janvier ... Nous, en dehors des travaux et des palissades, on a rien remarqué. Et vous ?

Plus d'info :
+ Le site internet L'Internaute a réalisé un diaporama à partir des différents dessins ou maquettes disponibles on-line. Il présente une bonne vue d'ensemble du projet.


samedi, 18 décembre 2004

Fondation Cartier-Bresson : plus que quelques heures...

La toute nouvelle fondation Henri Cartier-Bresson propose une exposition absolument exceptionnelle car elle est la reproduction exacte d'une exposition qui a eu lieu en 1935 et qui réunissait trois maîtres de la photographie du XXème siècle avant même qu'ils soient connus : Manuel Alvarez-Bravo, Walker Evans et Cartier-Bresson bien sûr.

C’est en classant les archives d’Henri Cartier-Bresson, rassemblées pour la création de la Fondation, qu’apparut un modeste bristol blanc aux yeux étranges, accompagné d’un titre non moins obscur : « Documentary and antigraphic photographs ». Les noms des trois artistes formant les yeux, et pas les moindres – Manuel Álvarez Bravo, Walker Evans, Henri Cartier-Bresson - la date, avril 1935, le nom du galeriste, Julien Levy : tout était excitant. Quant à la signification de l’assertion « anti-graphic photographs », elle opposait différentes interprétations possibles que tout curieux de photographies se devait d’éclaircir. C’est ainsi que fut décidée la longue recherche qui allait mener à une tentative de reconstitution de cette exposition.

Ni catalogue, ni liste dans les archives de la galerie, de nombreuses énigmes à résoudre, plus encore, le livre d’or de la galerie indique « no press release » pour cette exposition. Tout espoir de trouver un texte semblant perdu, la méthode de recherche s’est donc appuyée sur trois axes : les tirages estampillés « Levy » dans les collections publiques ou privées, les archives des trois photographes et les témoignages extérieurs. C’est la première fois depuis 1935 que sont réunis ces tirages d’époque qui constituent un ensemble exceptionnel d’images essentielles et parfois méconnues. Cette exposition historique rassemble donc l’œuvre de jeunesse de
trois grands maîtres de la photographie. Elle ferme ses portes demain dimanche 19 décembre 2004. Alors profitez-en pour vous éduquer l'oeil... Il ne vous reste plus que quelques heures...

Plus d'info :
+ Le site officiel de la Fondation.
+ Le dossier de presse très complet en libre téléchargement (document .pdf)...
+ Adresse : 2, impasse Lebouis dans le 14e arrondissement bien sûr. La Fondation est ouverte le dimanche de 13h à 18h30. Tarif : 4€ - tarif réduit 3€. Voir le plan d'accès.