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jeudi, 30 novembre 2006

Tramway des Maréchaux Sud T3

Il va falloir s'y habituer... Les derniers tests sont en cours et ces simulations sont pour le moment concluantes puisqu'il se murmure (avec joie) que le tramway des maréchaux atteindrait les 20 km/h en moyenne (contre 17 attendus).

Et les premiers débats qui apparaissent : bruyant ou pas (diling-diling) ? Dangereux aux carrefours ou pas ? Les voitures pourront-elles tourner pour traverser les voies ? Etc.

Vous êtes riverains des Maréchaux, vous souhaitez nous faire part de vos premières impressions ? Vous avez la parole !

Pierre

Plus d'info :
+ Notre rubrique Tramway des Maréchaux.

lundi, 20 novembre 2006

Maréchaux : adieu PC, bonjour Tramway ...et nouveaux travaux :-(

A compter d'aujourd'hui, vous pourrez découvrir sur les Maréchaux un tramway toutes les 4 minutes - enfin, c'est ce qui est prévu. Il s'agit pour l'opérateur, la RATP (ça se voit, non ?), d'achever la formation des conducteurs de tram' qui tournaient pour la plupart d'entre eux auparavant sur le Bus PC. Cette ultime période de formation et d'essai prendra fin le 16 décembre avec le lancement officiel du tramway et son ouverture en fanfare au public.

Trois ans de galère pour 2 jours gratuits !

Les 16 et 17 décembre prochains, le tram sera donc disponible au public et gratuit, après trois années de travaux qui ont vu le réaménagement total des boulevards, et pas mal de grincements de dents quand à la conduite de ce chantier (accessibilité et propreté notamment).

A noter, le 15 décembre au soir, vous pourrez dire adieu aux bus PC à rallonge car le 16 au matin, ils seront mis en service sur la ligne 62 - rue d'Alésia - offrant au passage un surcroît de place de 30%.

Autre élément remarquable sur le parcours du tramway un accompagnement artistique. La Mission tramway a édité une petite brochure qui vous permettra de tout savoir sur les oeuvres qui vous sont proposées - à l'exception du budget : 4 millions d'Euro. Une somme qui peut apparaître importante au regard du faible nombre d'oeuvres proposées... Il aura ainsi fallu compter 130 000 € pour les 13 haut-parleurs de Murmures l'oeuvre de Christian Boltanski (un must : "Dans un jeu intime avec les promeneurs du parc Montsouris, la diffusion de messages amoureux en différentes langues sera déclenchée par le fait de s’asseoir sur certains bancs") soit 10 000 € la pièce. Mais il est vrai que quand on aime on ne compte pas...

Les travaux laissent pas béton

Fini les travaux, la vie va reprendre en douceur ? Non ! Car c’est oublier le prolongement du métro ligne 4, de la Porte d’Orléans vers Montrouge puis Bagneux. Dès le 20 novembre, les concessionnaires vont commencer à dévier les réseaux pour rendre possible ces travaux. Sur l’avenue Paul Appel, EDF, GDF, CPCU (chauffage urbain), Syndicat des eaux et France Télécom commenceront à creuser. Ces travaux seront relativement "faibles" en 2007, et prendront de l’ampleur en 2008 sur l'avenue de la porte d'Orléans. La maîtrise d'oeuvre est confiée à la RATP, mais la Préfecture de Police est souveraine sur la Porte d'Orléans et pourrait imposer des contraintes à ce chantier. A suivre et bonne chance à tous les riverains...

Maroun

Plus d'info :
+ ...Avec toujours un temps de retard sur www.tramway.paris.fr/

dimanche, 19 novembre 2006

Quelques brèves sur la Porte de Vanves...

Un petit peu de lumière SVP !

La rue Julia Bartet, située dans le 14ème arrondissement et qui donne sur Malakoff (voir l'image satellite du quartier), est depuis presque trois mois sans éclairage. Il devient de plus en plus difficile pour les riverains de l’emprunter, surtout que le tronçon concerné est devenu un chantier, avec les baraques en préfabriqué installées tout au long de la chaussée. Le jardin attenant à la rue Bartet, qui sert de passage pour les habitants du square de la porte de Vanves, est également sans lumière alors que l’hiver se pointe avec son lot d’obscurité. Et portant, il suffit de mettre de nouvelles ampoules et d’enlever celles qui ne fonctionnent plus. A moins qu’il s’agisse, vu qu’aucune lanterne n’éclaire les lieux, d’un délestage qui ne dit pas son nom et qui est opéré pour les besoins des travaux entamés sur le périphérique ?

Une image désolante

Il est vraiment agréable de flâner, tous les samedis et dimanches, tout au long des boulevards Marc Sangnier et Georges Lafenestre. La brocante qui a lieux là-bas tous les week-ends et qui attire énormément de monde, offre à la vue un paysage originel qui rompt avec les marchés et autres grandes surfaces que les citoyens - la consommation oblige - sont contraints de fréquenter presque quotidiennement. Les antiquaires, les chiffonniers et autres brocanteurs installés des deux côtés de l’allée, proposent tableaux, bibelots, cartes et différents objets qui ne laissent pas indifférents les accros des pièces rares. Mais voila qu’en arrivant au pont en surplomb du périphérique, on découvre le revers de la médaille : un décor qui casse tout le charme des vieilles occasions. En effets, des trabendistes étales à même la terre, sur des bâches et des couvertures faciles à ramasser au moindre passage de la police, des fripes, des portables et autres pièces électroniques usées, volées ou ramassées dans des voiries, qui donne une image désolante de la brocante.

Il gèle et ça ne chauffe pas ?

Au 9 square de la porte de Vanves d’aucuns se demandent comment ils vont devoir passer la période hivernale, notamment les week-end, pour se protéger du froid ? Et se sont les enfants et les personnes âgées qui seront touchés en premiers vu leur extrême vulnérabilité. Les gardiens des lieux, en villégiature pratiquement tous les week-ends, font diminuer le chauffage en leur absence, faute de ne pas être sur les lieux pour le réguler en fonction de la température. Du coup, se sont les locataires qui payent la baisse du mercure au moment où les gardiens de l’immeuble se frottent les mains autour d’un feu de bois, quelque part dans la compagne. A quand la fin d’une telle situation qui semble partie pour perdurer ? C’est pour quand l’épilogue ?

« Après la pluie, c’est le beau temps »

Les travaux engagés pour couvrir le périphérique au niveau de la porte de Vanves sont plus que nécessaires, et il serait ingrat de ne pas rendre hommage aux élus qui se sont battus pour que le projet voie enfin le jour. Mais en attendant 2008 pour contempler la verdure qui y poussera et oxygènera les lieux, c’est le calvaire au quotidien. Les décibels se sont multipliés et les désagréments nés des travaux en cours sont nombreux. Aux nuisances sonores continues que provoquent les véhicules sur le périphérique, s’ajoutent les bruits des marteaux piqueurs et des tracteurs. Durant la journée, nul ne peut prétendre à un repos ou ouvrir une fenêtre. Car les quantités de poussières à inhaler peuvent égaler les sommes aspirées par un mineur. Sans oublier les allergies qui peuvent se développer chez certaines personnes fragiles à l’exemple des enfants. Ceci dit, il ne faudra pas « cracher sur la soupe », car la fin des travaux signifie la fin des nuisances et toujours « après la pluie, c’est le beau temps » qui vient.

Sylvain

Plus d'info :
+ Notre rubrique Didot / Porte de Vanves.

dimanche, 12 novembre 2006

Banque alimentaire et Secours catholique recherchent bénévoles

Un groupe de bénévoles de la Paroisse de Saint Pierre de Montrouge distribue tous les jeudis des colis alimentaires à des familles ou des personnes en grande difficulté et sert des repas à des personnes sans domicile.

Ses principales ressources proviennent de la "Banque alimentaire" qui fournit 25 tonnes de marchandises par an.

Ce groupe s'est engagé à collecter le vendredi 24 novembre et le samedi 25 novembre, dans les trois magasins suivants :
- Champion, 102 avenue du Gal Leclerc
- Monoprix, 129 rue d'Alésia
- Franprix, 21, rue Sarrette.

Nous avons besoin de nombreux volontaires pour participer à cette collecte. Nous lançons donc un appel...

Horaires proposés :  Vendredi 28 novembre et samedi 29 novembre, de 9h à 12h - de 12h à 14h - de 14h à 17h - et de 17h à 20h selon vos disponibilités et préférences.

Bien entendu aider, c'est également remettre vos dons dans nos cartons ces jour-là. Nous vous en remercions par avance.

Cette collecte ne saurait combler votre soif de bénévolat ? Pour animer ses activités du 14ème, le Secours Catholique recherche des bénévoles dans les domaines suivants :

medium_devenez_benevole.gif> des volontaires pour constituer des équipes mobiles au contact des gens de la rue et participer à l'accueil de jour du Dimanche après-midi.
> des accompagnants(tes) de familles pour son Epicerie Solidaire: écoute, commande de produits, gestion du budget familial
> des personnes chargées de l'accueil convivial de publics en difficultés (migrants, demandeurs d’emploi, familles en situation de précarité)

Vous bénéficirez d'une formation à l'accueil et l'écoute, dispensée par le Secours Catholique, de l'appui permanent etde l'ambiance amicale des équipes de bénévoles déjà constituées. Vous travaillez en réseau, et pouvez passer d'une activité à l'autre. Contact: 06 86 28 09 24

François

Plus d'info :
+ Si vous désirez participer à la collecte de la banque alimentaire, veuillez prendre contact avec M. Gaillledrat par courriel. Vous pouvez également laisser vos coordonnées au Centre paroissial, 9, passage Rimbaut (voir le plan du quartier), toujours à l'attention de M. Gailledrat.

mercredi, 08 novembre 2006

De la SAGI à la RIVP : les locataires de la Porte de Vanves font le plein d’espoir

Au square de la porte de Vanves, les locataires de la SAGI, Société Anonyme de Gestion Immobilière, sont aux anges et se déclarent ‘‘heureux’’ de pouvoir enfin changer de bailleur. En effet, les immeubles gérés précédemment par la dîte société sont transférés à la RIVP, la Régie immobilière de la ville de Paris. C’est ce qui explique la verve qui s’exprime ces derniers jours chez les habitants de ce quartier du 14eme arrondissement.

Une dame d’un certain âge, tout à fait ravie de ce changement, dira qu’« on pourra enfin se débarrasser des saletés qui jonchent le quartier et les immeubles seront sûrement plus propres », a-t-elle enchaîné en ajoutant que « d’autres services qu’on paye pourtant ne sont pas tout à fait exécutés ».

Pour comprendre les chicanes de la bonne dame, il suffit de se rendre au 9, square de la porte de Vanves et constater de visu l’état dans lequel se trouve l’immeuble. Des détritus parsèment le bâtiment et le nettoyage se fait attendre des jours et des jours. Le couloir du troisième étage à titre d’exemple est sans lumière et les locataires déclarent être dans le noir depuis maintenant plusieurs mois. Mais c’est la cage d’escalier qui est durement touchée, puisqu’elle sert, la nuit, de lieu de rendez-vous à des bandes de jeunes qui se cherchent, et dans leur quête de soi, perturbent la quiétude de l’immeuble ; partant, ils en rajoutent à la saleté des lieux.

Certains locataires se plaignent d’aller à la poste pour prendre leurs colis, alors que d’autres ont le privilège de les récupérer à la loge de la gardienne. Et pour ce faire livrer une marchandise par un véhicule, certains n’ont pas les faveurs des gardiens des lieux et ont du mal à accéder au parking. Ce service pourtant obligatoire, se fait à la tête du client comme en témoigne un des locataires.

Un sexagénaire, vivant dans le quartier avec sa femme, regrette le fait que les chauffages n’ont été allumés que trop tard. « Il y a des vieux et des enfants qui sont vulnérables au froid et c’est inhumain d’attendre longtemps avant de mettre en marche le chauffage », a-t-il affirmé avant d’ajouter tout furieux que « pendant des semaines, je dormais comme un militaire, avec pantalon et pull, pour ne pas attrapé froid et éviter d’aller chaque semaine chez le médecin ».

La situation décrite par les locataires n’est guère reluisante, et des efforts sont à déployer par les services concernés. C’est ce qui explique l’enthousiasme des habitants du square de la porte de Vanves, quant au changement de bailleur. La Mairie de Paris, majoritaire dans la RIVP, arrivera-t-elle à endiguer les problèmes énumérés et soulager un temps soit peu les locataires ? C’est le souhait, en tout cas, de la plupart des gens rencontrés.  

Bilal

Plus d'info :
+ Ce transfert de "souveraineté" (de la SAGI vers la RIVP) fait de la Ville de Paris le plus gros bailleurs social de France puisqu'elle se trouve désormais à la tête de près de 56 000 logements sociaux contre 39 000 précédemment au travers de la RIVP.

samedi, 04 novembre 2006

C'est le mois de la photo dans le XIVe arrondissement...

...Et c'est une des manifestations culturelles les plus réussies du XIVe avec plus de 40 lieux d'exposition. Alors ne boudons pas notre plaisir et prenons en plein les mirettes ! Demandez le programme !!! (format.pdf).

medium_yuki_onodera.jpg

Pierre

Plus d'info :
+ Notre sélection ? Daniel Simon. Impressions (voir le Communique_Daniel_Simon.pdf). Pendant 30 ans, Daniel Simon a couvert les évènements internationaux, la mode, la politique et le show-biz pour l’agence Gamma. L’expo présente une quarantaine de clichés. Du 2 au 15 novembre, tlj 13h-20h. Galerie du Montparnasse, 55 rue du Montparnasse. M° Edgar Quinet.
...Mais aussi :
- Florence Gruère. Le silence du portrait. Du 2 au 30 novembre, lundi au vendredi 13h30-18h30, samedi 4 de 10h à 17h. Centre social Didot Broussais, 96 rue Didot. Rdc porte 7. M° Plaisance.
- Philippe Fagot. Hommage à Onténiente, ami fidèle de Georges Brassens. [NDLR : ...également pour la découverte de Philippe qui réalise dans son salon de coiffure des expos temporaires qui racontent l'histoire du XIVe.] Jusqu’en février 2007, mardi au samedi 8h30-19h30. Coiffure au Masculin, 201 rue Raymond Losserand. M° Porte de Vanves.
- Onodera Yuki. Sans titre - Prix Niepce 2006 (voir photo ci-dessus). Jusqu’au 30 décembre, mardi au samedi 12h-19h30. Galerie Chambre avec vues, 56 bis rue des Plantes. M° Alésia.
- Sylvie Dorthan. Associations matières décoratives – matières brutes. Du 2 au 12 novembre, mardi au samedi 11h-19h30, lundi 13h30-19h30. Librairie Tropiques, 63 rue Raymond Losserand. M° Pernety.

dimanche, 29 octobre 2006

Hôpitaux de quartier : on se regroupe...

Au 1er janvier 2006, les hôpitaux Saint Joseph (75014), Notre-Dame de Bon Secours (75014) et Saint Michel (75015) ont été regroupés sous le nom de "Groupe hospitalier Paris Saint Joseph". Depuis le 10 octobre dernier, pour joindre l'un ou l'autre de ces établissements, composez donc le 01 44 12 33 33.

Le "Groupe hospitalier Paris Saint Joseph" comprend donc :
- l'Hôpital Saint Joseph - 185, rue Raymond Losserand - 75014 Paris (voir la photo aérienne du quartier).
- l'Hôpital Notre-Dame de Bon Secours - 66-68, rue des Plantes - 75014 Paris (voir une photo aérienne du quartier).
- l'Hôpital Saint Michel - 33, rue Olivier de Serres - 75015 Paris (voir la photo aérienne du quartier).

Amélie

Plus d'info :
+ Et les pharmacies de garde ? La liste 2006 ici.

vendredi, 27 octobre 2006

Politique de déplacements à Paris : réflexions, critiques et statistiques...

Une tribune - relative à la politique de lutte contre la pollution automobile - qui nous est adressée par Hubert. Nous vous la retransmettons. Spéciale dédicace à ceux qui ont passé leur soirée dans les bouchons.

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La diminution de la circulation automobile est un objectif louable en soi : pollution, bruit, danger, etc. Je crois qu'on ne trouverait pas aujourd'hui une majorité de parisiens pour blâmer la mairie sur le principe, ni même, et c'est là la difficulté, pour regretter ce qu'elle a fait depuis 4 ans quelle que soit la gêne occasionnée. Il faut dire que Paris était très en retard et que beaucoup de Parisiens dont je suis se rendent compte qu'ils peuvent très bien se passer de leur voiture dans Paris. Il convient donc d'être prudent et de faire porter la critique non sur la politique anti-voiture mais sur les moyens et leurs conséquences.
 
Premier constat : si la dissuasion joue certainement déjà un peu, c'est à un coût très élevé sur le plan économique et dont on va vite se rendre compte : aucune politique de stationnement d'envergure n'a été mise en place, soit à proximité, soit près des transports collectifs. Il s'ensuit une réduction sensible de la fréquentation commerciale et une situation dont on va s'apercevoir qu'elle appauvrit dramatiquement un quartier comme Montparnasse qui souffre de la baisse de clientèle des cinémas et restaurants, où des commerces ferment et des sociétés s'en vont.

La seule réponse serait la construction de grands parkings à bon marché. Je parle de parkings de 3 000 ou 4 000 places comme on en voit couramment dans les autres grandes villes, où le samedi, les centres entièrement piétonniers sont noirs de monde. Car il ne faut pas non plus croire les commerçants souvent rois de l'immobilisme.
 
Deuxième constat : non seulement ceux qui roulaient en voiture sont découragés de venir faute de trouver des parcs de stationnement, mais ceux qui prenaient déjà les transports en commun n'ont guères de raison de se féliciter, car les mesures prises n'améliorent en rien leurs conditions de vie : pas d'augmentation de la cadence des dessertes (cf. la ligne 6 en particulier), presque pas de travaux d'infrastructure. Dieu sait pourtant combien le métro est fatigant et mal adapté aux handicapés, aux mamans avec enfants, à ceux qui portent des bagages : rares escaliers roulants, correspondances conçues il y a 60 ou 80 ans, etc.

C'est pour tous ceux-là, et pour tous ceux dont on souhaite qu'ils abandonnent leur voiture, qu'une véritable politique de déplacement à Paris devrait inclure des financements mis à la disposition de la RATP pour réaliser tout ce genre de travaux qui faciliteraient la vie de tous les jours, y compris les jours de course.
 
Enfin troisième constat : l'apparition de nouvelles nuisances, la principale à mon avis étant la multiplication des deux roues motorisés qui font énormément de bruit, stationnent sur les trottoirs, se faufilent partout sans respecter aucune règle de circulation ni de bonne conduite tout court. J'ignore ce qu'on peut faire à cet égard, mais leur présence croissante rend les déplacements plus dangereux et la vie dans la ville encore moins civilisée qu'avant.

Je crois qu'avec tout cela, on devrait pouvoir élaborer un bon programme pour la prochaine mandature, sans revenir à la politique tout-voiture précédente que les Parisiens n'ont pas vraiment de raison de préférer à celle pratiquée par la municipalité actuelle.

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...Dans un autre genre et pour nourrir la réflexion de nos lecteurs sur la politique des déplacements à Paris, Guillaume nous signale la parution d'une étude... Résumé.

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Déplacements à Paris, une étude reproche à la Ville de Paris de privilégier le bus au détriment du métro

Deux chercheurs indépendants chargés par le conseil scientifique de la Ville de Paris d'analyser les outils d'évaluation de la politique des transports parisiens contestent "l'ambition" affichée par la Mairie de Paris de réduire la circulation automobile en misant sur le vélo, le bus et le taxi.

Parue en septembre, l'étude de Jean-Pierre Orfeuil et Marie-Hélène Massot avance les éléments suivants :
- Ces "modes de déplacement en surface" n'assurent que "7,8 % des déplacements (...) et 8,3 % des distances parcourues".
- Ce qui "conditionne l'équilibre entre voiture et transports publics", c'est le développement du métro et du RER. "C'est le réseau ferré qui fait fonctionner Paris", insiste l'étude.
- Métro et RER totalisent 33,4 % et 56, 5 % des distances parcourues. La voiture, les deux-roues motorisés "servent surtout aux besoins des actifs, le bus aux besoins des inactifs".
- 78 % des automobilistes et 60 % des usagers du métro et du RER sont des actifs, contre 39 % de la clientèle du bus. Limiter la circulation automobile pourrait donc avoir des effets négatifs sur l'activité économique à Paris.
- Alarmistes, les auteurs mettent en garde la Mairie contre une approche "strictement parisienne, qui ne peut constituer qu'une réponse très partielle" aux problèmes de déplacement. Un automobiliste sur deux est banlieusard et 56,5 % des trajets parisiens sont le fait de liaisons avec la banlieue - et les deux chercheurs de citer l'exemple du développement du stationnement résidentiel, qui pénalise les banlieusards en les obligeant à tourner longtemps pour se garer, contribuant ainsi à alourdir le trafic et la pollution.

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Des réactions ? Vous êtes sur un blog, profitez-en...

Pierre

Plus d'info :
+ ...Denis Baupin, adjoint au Maire de Paris en charge des transports a quant à lui réagit à ce rapport. Extraits : "Les auteurs de cette note ont une vision (...) fondée uniquement sur l'efficacité économique. La façon dont on organise le partage de l'espace dans la Ville et dont on assure les déplacements des moins jeunes, via le bus notamment, n'est pas leur problème !" Arguant du fait que M. Orfeuil est membre du conseil scientifique de l'Institut pour la ville en mouvement, un organisme soutenu par PSA Peugeot-Citroën, l'élu écologiste a affirmé par ailleurs que les conclusions du chercheur sont "l'émanation du lobby automobile".
+ Notre rubrique "Circulation et transports en commun"...

 

jeudi, 26 octobre 2006

Les architectes du tramway vivent-ils dans un rêve ?

Après de nombreuses interrogations [NDLR : ...partagées] sur "les personnes qui ont dessiné les pistes cyclables ont elles déjà enfourché un vélo ?". Que penser d'autre quand on voit les virages infligés à chaque croisement de rue et la hauteur des trotoirs si ils vous prends l'envie d'aller tout droit ? En vélo ? A Paris ? Aller tout droit ? Quelle idée !

Après avoir cru que les milliers de publicités imposées, matraquées au titre du paiement des abris bus et de leurs entretiens, remboursés depuis très très longtemps (JCDecaux : 1,7 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2005), allaient disparaitre. Après avoir cru que les trams seraient épargnés, que les élus avaient résisté, compris, on a vu les emplacements apparaitre, avec de gros néons dedans. Si vous pensez que ces emplacements sont là pour de l'information, des plans, je vous souhaite une très jolie journée au pays des bisounours.

Maintenant, avec les premières pluies, je me pose des questions sur les piscines. Est ce que les piscines qui apparaissent à la moindre goute d'eau en remplacement des passages piétons vont être référencées dans la partie sport du portail internet de la mairie de Paris ? Est ce que les gerbes de plusieurs mètres provoqués par les bus qui passent seront comptèes dans les fontaines ou les décorations de noel ?
Comment est on passé de rue mouillée avec parfois un égout bouchés à ces étangs instantanés dans chaque voie qui a été refaite pour le tram ? J'ai déjà vu des voitures calées à cause de la profondeur de ces mares ... C'est dire ...

Cedric
habitant de la Porte de Châtillon

Plus d'info :
+ Notre rubrique Tramway.

jeudi, 05 octobre 2006

Des jeunes cassent des portes à la Porte de Vanves

Au 9 square de la porte de Vanves, un groupe de personnes apparemment mal intentionnés ne cesse, depuis seulement quelques mois, de dégrader l’immeuble et d’intimider les locataires.

Ces jeunes, que l’on dit désoeuvrés, squattent la cage d’escaliers du bâtiment durant toute la nuit, et en quittant les lieux, ils s’en prennent aux boites aux lettres et dernièrement aux vitres de la porte de l’immeuble, vraisemblablement avec des barres de fer ramassées dans le chantier limitrophe. Un spectacle vraiment désolant et qui laisse à désirer ! Pour commettre leurs forfaits, ils attendent que la patrouille de police qui sillonne les lieux soit loin, hors de vue. Les locataires de la SAGI, en constatant de telles scènes, ne savent que faire : à qui se plaindre ?

Le pire pour un individu, c’est de ne pas se sentir en sécurité chez lui, dans sa maison, dans son quartier. La peur que ces jeunes sèment au square de la porte de Vanves, l’inquiétude qu’ils provoquent chez les habitants, poussera inéluctablement ces derniers à des positionnements qui ne seront guère dans l’intérêt ni des badauds, ni de leurs familles. Et surtout pas dans l’intérêt d’une France qui se veut plurielle.

Par leurs actes, ces jeunes rejoignent, inconsciemment, ceux qui dans d’autres sphères - ceux là même qu’ils ne pourront jamais atteindre par leurs forfaits - se nourrissent de leurs bêtises, de la frayeur qu’engendrent leurs actes de violence, pour mieux asseoir leur politique d’exclusion et d’ostracisme.

Bilal