Le Langage de la nature (de l'oiseau au végétal)
Samedi 8 avril à 14h30
Salle Lucie Aubrac
95160 Montmorency
Centre culturel de l'environnement Région Bourgogne Franche Comté et Sociétaire de la SPF.
A l'heure actuelle, sauver la Terre qui nous porte est une urgence Pour en défendre la beauté de l' univers qui nous porte, comment ne pas chercher à connaître son langage qui est celui de tout ce qui vit sur Terre. La biodiversité est une immense richesse à découvrir. Les moyens les plus inattendus de communication se sont développés sur notre planète. Avec l'oiseau. les végétaux, François Fournet, Grand Prix Victor Hugo et lauréat du Palais du Luxembourg vous propose d'enrichir votre regard sur l'étonnante poésie du langage de la nature. A partir des analyses de Charles Darwin, Stefano Mancuso, Francis Hallé, Edmond Selous et autres scientifiques vous connaîtrez les extraordinaires pouvoirs de communication des êtres vivants et leur intime complicité.
François Fournet
06 09 92 14 47François Fournet
06 09 92 14 47
lundi, 19 février 2024
Mon partenariat sportif et pictural avec les médias et les spécialistes
A l'occasion des Jeux Olympiques, à partir d'aujourd'hui, je proposerai des portraits de peintres d'après les films de réalisateurs travaillant notamment sur Museum TV la première chaîne dédiée à l'art. Cette chaîne est un véritable régal pour moi dans mon épanouissement intellectuel et stimule mon attirance pour les peinture et la sculpture. Je m'inspirerai également de France Culture, Wikipédia et autres... A ces portraits, j'ajouterai éventuellement des informations provenant de recherches personnelles, je donnerai mon avis et essaierai de transmettre les sensations que me procurent la vision d'un Renoir, d'un Delacroix ou d'un Michel Ange. En tant qu'ancienne sportive de haut niveau (ex n°8 française en tennis), donc très friande de sport à pratiquer ou à regarder j'essaierai aussi quand il y a matière, de parler du sport dans la peinture dans son ensemble. Que ce soit dans la représentation picturale ou la pratique du sport chez les peintres. Cette perspective de travail me donne une grande joie au coeur et mon âme va en ressortir ennoblie. Faire un grand voyage en compagnie de la beauté esthétique, étudier la vie de ces artistes va constituer un véritable stimulant pour moi et lorsque j'irai faire mon jogging matinal, je penserai à Van Dongen, aux nabis ou aux impressionnistes. Courir m'incitera à aller toujours plus loin comme quand je faisais du sport à haut niveau. Cela n'a rien n'a voir en soi, mais le but est le même, progresser dans son savoir, apprendre constamment et que ce soit sur un court de tennis ou avec sa plume aller toujours plus loin, plus haut, plus fort. Comme je contemple des parties entre Federer et Nadal, ou entre Swiatek et Sabalenka, je contemplerai des tableaux de Berthe Morisot, et j'étudierai les amitiés ou au contraire les éventuelles inimitiés entre ces peintres. Comme je peux parler de l'histoire du tennis, je parlerai de l'histoire de la peinture. Les Grands Chelems de la peinture et les tournois de tennis annexes se mêleront au cubisme, au dadaïsme, au post impressionnisme. J'ai le cerveau qui bouillonne rien qu'à y penser et mon corps frétille d'impatience. .. L'art est un véritable médicament pour le cerveau, comme l'est le sport pour le corps... Les Grecs l'avaient très bien compris avec " Un esprit sain dans un corps sain"...
Mario Urbanet peintre et conteur réputé me donnera aussi ses poèmes sur les peintres qu'il a réunis dans un livre intitulé "Impressions Suite poétique au fil d'expositions".aux éditions le Serpolet... Et fera aussi part de ses goûts picturaux
Avant de parler du premier peintre que j'ai choisi ,Modigliani, et du terrible drame qu' a engendré son décès, le suicide de sa femme Jeanne Hébuterne enceinte de leur deuxième enfant, je joins ici un poème que j'ai écrit :
PEINTURE
Avoir comme ange gardien un peintre
Qui dans une armoire tel un cintre
Vous déploie avec grâce les habits
Que portaient les joyeux nabis
Qu’il devienne un valeureux valet
Messager de la technique de l’aquarelle
Et des ritournelles du pastel
Dans un univers tout sauf laid
La peinture s’ agglutine à moi
Comme une spirale infernale
Elle se fait l’écho de mes émois
Et j’aime lire ses annales
Delacroix, Goya, Renoir
Me servent d’entonnoir
Pour filtrer l’artistique pureté
Et laisser passer le souffle de l’éternité
Ah peinture beauté sulfureuse
Dans mon âme graveleuse
Succube merveilleuse
Et intemporelle travailleuse
La peinture art de la munificence
Déploie ses ailes, avide
D’apporter aux hommes la jouissance
Et aux femmes l’orgasme intrépide
C’est l’empire des sens dévoyé
Où la population émerveillée
Oublie les affres de la guerre
Et goûte la sensualité de la mer
Peinture mêlée à la sculpture
Où trône le beau Praxitèle
Qui nous jette en pâture
Toute sa belle clientèle
Ah Praxitèle sculpteur pionnier
Du nu féminin dans son intégralité
Tu résonnes comme le chansonnier
De ce que l’on nomme la sacralité
Modigliani
son apprenti
semble las déjà
du travail lourd qui lui est promis
les portraits existent
par ces seuls regards minimalistes
et par cette étroitesse des yeux
intenses
la profondeur de la peinture
exulte par ces orifices étriqués
le reste n’est qu’habillage
babillage
camouflage de langueurs
Mario Urbanet
in Impressions édit Le Serpolet
Mario Urbanet
Modigliani est-ce un peintre que tu apprécies
Beaucoup. En revanche, je ne connais pas beaucoup sa sculpture. J’ai du en voir lorsque j’ai visité l’ atelier de Brancusi mais je n’avais pas particulièrement accroché. Il a une histoire quand même assez répandue chez les artistes de l’époque. Il a mangé de la vache enragé, et s’est noyé dans l’alcool, la drogue etc. Et sa fin est dramatique. Il fait un peu des artistes maudits et j’xai eu sous les yeux l’exemple de. Bosco . Tout le monde le traitait de feignant, prétendait que ce que peindre n’était pas du travail. Il a tenu bon mais au prix de gros soucis de vie et par bonheur il est tombé amoureux d’une femme qui l’a pratiquement entretenu toute sa vie. Il me semble que Modigliani fait partie de la même veine IL était issu d’une famille qui a eu déboires financiers, mais son objectif c’était son art. Il s’y est consacré avec toute ce que cela engendre comme déviation de vie. Ce qui m’a toujours attiré chez lui c’est son vécu digne d’un roman et d’un roman à rebondissements.
As-tu vu l’exposition à l’orangerie qui a eu lieu début 2024?
Oui et j’ai été particulièrement frappé par une toile « l’apprenti» qui dénotait un peu car il a peint beaucoup de femmes. J’apprécie beaucoup ce style allongé, ça me fait penser à la sculpture de Giacometti. Cette façon de transmettre la beauté avec une déformation des visages et tous ses portraits de femmes sont fabuleux. Je reviens à ce tableau « L’apprenti » qui m’a particulièrement intrigué et devant lequel je suis resté un bon moment. J’ai moi-même été apprenti, d’ailleurs à l’époque c’était le sort de beaucoup de jeunes. Tous mes copains d’école étaient apprentis soit en maçonnerie, soit en agriculture, et rares étaient ceux qui poursuivaient des études. Donc voir l’attitude de cet apprenti me rappelait à la fois la façon de mettre son poing pour tenir sa tête et et un air pensif, très pensif… J’imaginais ce que ce garçon pouvait penser. Etait-il las ou épuisé par une journée de travail? Sa tenue n’est visiblement pas celle d’un ouvrier du bâtiment mais plutôt celle d’un apprenti typographe ou dans un métier de bouche. Je sui vraiment resté en admiration devant cette toile, elle m’attirait particulièrement…
Les yeux en amende, sans pupille , le long cou ça te plaît?
Oui c’est un peu comme une interprétation. C’est peut-être un peu prétentieux mais ce que j’écris représente notamment ce que j’ai autour de moi et avec ce peintre je vois un artiste qui interprète la nature. Il ne la copie pas et ce n’est pas ce qu’il voit mais peut-être comme il aimerait que ce soit. J’ai trouvé cela touchant
Quand tu regardes des œuvres et que tu t’intéresses à un peintre, fais-tu attention uniquement à son oeuvre ou aussi à sa vie et à sa personnalité?
Tout dépend des peintres. Si par exemple je prends Salvador Dali, sa peinture est intéressante car elle ouvre des fantasmes. Il a lui aussi une interprétation assez fantasmagorique de la vie avec des préoccupations qui étaient les siennes. Particulièrement la mort et en même temps ce n’est pas du Modigliani. Il vivait dans l’opulence et d’ailleurs ses contemporains l’avaient appelé par l’anagramme de son nom « Avidadollars. Son oeuvre dessinée est encore plus fabuleuse. Mais je distingue l’homme de l’oeuvre , et je n’ai pas l’impression que c’était un homme interessant. En tout cas, je ne m’en serais pas fait un ami. Picasso c’est la même chose, j’ai visité des expositions sur lui avec grand intérêt et j’ai beaucoup aimé certaines de ses toiles, ses poteries . Mais même chose que pour Dali, être son ami ne me serait pas venu à l’idée. Le personnage est détestable et quand on parle de misogynie, des images me viennent à l’esprit… Je distingue l’homme et ce qu’il créé. Ainsi j’aime beaucoup les textes de Léo Férré, c’est un poète, mais en tant qu’ami non…
Illustration de Balàzs Kovacs intitulée " L'apparition de Modi et de ses amis sur le carrelage. Ses oeuvres sont disponibles sur instagram :@kovb.art
Pendant que j'ai fait mes recherches sur Modigliani, mon imagination a fortement travaillé. Voilà ce qu'il en résulte :
Modigliani me peint dans son appartement atelier. Nous faisons l’amour puis comme il n’y a pas de cuisine chez lui, nous mangeons des boîtes de conserve notamment des sardines. Pendant le repas, je lui raconte ma vie de joueuse de tennis, il me raconte sa vie de peintre. Notre complicité lui donne envie de jouer au tennis. Je lui donne quelques cours, il arrive à pas mal se débrouiller, fait un peu de compétition et se classe à 15/2 après avoir utilisé la méthode de Suzan Lenglen : boire du cognac aux changements de côté pour se donner de l'énergie.... Petit à petit, ce sport lui permet de se passer de l’alcool et de la drogue . C’est alors qu’un nouveau Modigliani apparaît et une oeuvre totalement différente surgit et aussi géniale que la précédente. Swiatek sans pupille et la tête penchée, Sabalenka avec un long cou à la place de jeanne Hébuterne. Federer devient Paul Guillaume, Nadal Moïse Kisling son meilleur ami. Une exposition se met en place avec deux parties. Une partie déjà connue de lui et l’autre partie avec le monde du tennis… Le succès est total et un hommage a lieu a Roland Garros avec des chansons de Yannick Noah. Un match exhibition a même lieu entre Modigliani et Noah avec 30./ O à chaque jeu pour Modigliani. Le match est assez disputé mais Noah gagne quand même. Ce sera le début d"exhibitions de ce style entre des peintres jouant au tennis et de grands joueurs avec à chaque fois des handicaps. Plus tard sera mis en place un tournoi entre artistes de tous domaines et le vainqueur de ce tournoi affrontera un vainqueur du Grand Chelem. Avec pour arbitre une joueuse de tennis. Ce tournoi deviendra international et le tennis sera totalement remis à l'honneur devenant le sport mondial n°1.
J’aurais tant aimé que ce soit vrai, mais déjà rien que de l’imaginer ça fait du bien. Mon cerveau jubile et il est prêt à exploser dans l’orgasme et la jouissance intellectuelle.
En attendant le portait final de cet artiste torturé, voici des témoignages de personnalités l'ayant connu. Je les ai recueillis en regardant le film de Jean-Marie Drot " Les heures chaudes de Montparnasse" :
Blaise Cendrars écrivain suisse et français qui a rencontré Modigliani au tout début de son arrivée en France à l’Hôtel du Perron rue Lauriston :
« Il était beau, divinement beau, gai, bien portant et ne pensait qu’à jouir et à découvrir Paris. Il était habillé comme le sont les jeunes italiens qui sortent des mains d’un tailleur italien avec une gabardine cousue main, pincée à la taille, avec le bout des mains allant en s’évasant pour laisser place aux manchettes qui papillonnaient chaque fois qu’il gesticulait et ils gesticulait beaucoup. «
Il disait « Modigliani c’est la beauté, la fougue de la jeunesse ».
Jeanne Survage femme du peintre Léopold Survage qui l’a connu en 1918 à Nice :
« Il était d’une courtoisie exquise et grand seigneur. Très beau, magnifique. Toujours gai, intelligent mais il me quittait de temps à autre pour descendre en bas boire un coup et je lui faisais la morale. Il était gentil. «
André Salmon écrivain et poète français
« Il y a eu beaucoup de défis dans son existence. Il était pauvre et on ne pouvait pas le sauver; il aurait gâché toutes les sommes qui lui tombaient entre les mains. Sur la fin de sa vie, il aurait pu avoir une vie « normale » mais il gâchait tout et mettait un défi à sa misère première. C’est une attitude qui peut se défendre. »
Roger Wilde peintre, dessinateur, illustrateur suisse compagnon de la Grande Chaumière
« C’était un garçon caustique qui avait toujours l’air d’être saoûl même s’il ne l’était pas. Picasso dit que Modigliani qu’à Montparnasse. Je ne sais pas si c’est exact mais il a toujours eu une bienveillance particulière pour moi et toujours est-il que je ne me suis jamais disputé avec lui. C’est déjà miraculeux car il cherchait la bagarre, il avait une certaine agressivité. Il était très beau, il avait l’air d’un espèce de polichinelle, il avait un peu l’accent d’un polichinelle, un espèce d’accent clown qui était étonnant.. Il récitait des poèmes tout le temps. «
Paul Lévy : « Je le voyais souvent à Montparnasse, je vivais un peu en isolé, j’avais le goût de la retraite à cette époque là. Je ne critiquais pas, mais je n’avais pas le goût d’y participer. Exhibitionniste? Je n’ose pas dire cela d’un homme pour qui j’ai une telle considération, une telle admiration. Mais certainement il y avait de cela… «
Personnes l’ayant vu pour la première fois et de loin :
« Il avait une tête magnifique, très beau avec une tête d’italien. Il n’était pas grand mais il avait une tête superbe et il se promenait avec une grande fierté sur le boulevard quand je l’ai vu. On aurait dit Donc César de Bazan personnage du Roy Blas de Victor Hugo… «
Cocteau : « J’ai entendu dire qu’il était fou, peut-être parce qu’il donnait ses dessins au lieu de les vendre. Il se promenait à la terrasse de la Rotonde, il réalisait le portrait des uns et des autres, il se promenait comme une tireuse de cartes gitane et il distribuait ses dessins. Il les donnait.
Jacques Lipchitz sculpteur dans un livre quand Modigliani faisait le portrait de sa femme et lui /
Il disait mon prix est de 10 euros la séance plus un peu d’alcool. Quand il arriva le lendemain, il exécuta les unes après les autres plusieurs esquisses préliminaires avec sa rapidité et sa précision habituelle. «
Le lendemain, il arriva avec une vieille toile et sa boîte de couleurs. La séance commença
« Je le vois encore photographier à l’époque du portrait. Il ne s’interrompait que pour saisir de temps à autre la bouteille posée à ses côtés et boire une gorgée. Il se levait parfois, regardait son oeuvre d’un oeil critique. A la fin de la journée il déclara « Voilà je crois que j’ai fini.
Jacques Lipchitz voulait plusieurs séances et insista : « Si vous voulez que je gâche tout, vous
pouvez continuer. « Il travaillait vite et le plus souvent en une seule séance. «
Ce que confirme Jeanne Survage : « Il m’a dit « je ne reprends jamais un portrait «
Sa fille Jeanne dans un livre explique pourquoi il devait terminer en une seule séance et pourquoi il était incapable de la reprendre. C’était d’une importance fondamentale pour lui. Il avait conscience de n’avoir que quelques années devant lui et puis les sollicitations d’esthétique contradictoires l'auraient découragé...
Quelques uns de mes tableaux préférés :
« Women with red hair », « Nu couché » et les portraits de Jeanne Hebuterne
A bientôt pour parler de Modigliani
Agnès Figueras-Lenattier
03:25 Publié dans Cinéma, Culture | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 18 février 2024
Les deux Brigitte (Simon)
(Peinture Brigitte Simon)
Agnès intéressée depuis longtemps par les phénomènes inexpliqués était en train de lire une partie de l’interview d’un grand coureur automobile sur le sujet et tomba sur l’histoire avec son père. Ce coureur expliquait :
« Après son décès, j’ai participé à une compétition en Argentine et j’étais alors en train de me bagarrer avec le champion du monde automobile dont la voiture était juste devant moi. Tout en regardant sa roue, je pensais à mon père et je lui ai dit « Ça serait super qu’il lui arrive un petit problème. Non pas qu’il sorte de la route mais qu’il ait une crevaison dans la spéciale juste pour m’aider à remporter le rallye. Et ne voilà t-il pas qu’il crève!… Comment faire alors la part des choses entre l’inconscient et le réel?… «
Agnès croyait beaucoup aux signes et aux coïncidences et d’ailleurs lorsqu’elle analysait son parcours, elle y voyait une suite logique dans les événements et non du hasard. Ainsi cette championne de tennis était tout à fait prédestinée à le devenir. En effet, lorsqu’elle avait 9 ans, elle habitait juste en face d’un club de tennis et allait faire du mur tous les soirs après l’école. Très vite elle se passionna pour ce sport, prit quelques cours collectifs, mais très vite eut envie d’avoir tout le court pour elle. Sollicitant le professeur du club, celui-ci après avoir repéré ses facultés proposa de l’entraîner gratuitement, et quand elle arriva à Paris à 14ans, elle battit tout de suite les meilleurs de sa catégorie. Et puis lorsque sa mère se remaria, elle passa ses vacances en Bretagne chez son beau-père dans une maison située là-aussi en face d’un club de tennis…
Comme le disait si bien Einstein « Le hasard c’est Dieu qui se promène incognito. « Ou l’écrivain Murakami : « Même les rencontres de hasard sont dues à des liens noués dans des vies antérieures. Tout est déterminé par le karma. Même pour des choses insignifiantes. »
Une fois sa carrière de tennis stoppée, ayant eu un flash à 14 ans en lisant un roman d’Anatole France, comme quoi elle serait écrivain plus tard, Agnès se lança dans le journalisme commençant par rédiger des articles sur le tennis. Puis par l’intermédiaire de son père également journaliste écrivain, elle fut introduite dans un journal consistant à aller voir les rédacteurs en chef pour évoquer les changements au sein de leurs journaux… Après diverses collaborations toujours en indépendante, elle se spécialisa dans « l’art et le sport ». Travaillant dans une radio où elle réalisait une émission intitulée « Jazz Ace », puis dans une autre où elle rédigeait de petits portraits d’artistes sportifs, elle écrivait aussi des poèmes publiés dans des revues poétiques.
Or un jour, alors qu’elle lisait une de ces revues, ,elle remarqua sur la page à côté de ses propres écrits, les jolies illustrations d’une poète et peintre appelée Brigitte Simon. Il se trouve qu’une autre Brigitte Simon avait été n°1 française en tennis avec qui Agnès avait fait des tournois et contre qui elle avait même joué.
Quelle coïncidence encore! Comme si le destin lui indiquait qu’ "Art et sport » était vraiment ce pour quoi elle était faite et que là aussi, après le tennis il était écrit qu’elle mélangerait tous les domaines de l’art avec le tennis…
Elle appela d’ailleurs la peintre, lui demanda d’illustrer son travail et une riche collaboration débuta entre elles. Elle présenta la poète à l’autre Brigitte devenue coach pour les athlètes de haut niveau et conseillère diététique. Un trio inédit se mit alors en place et Agnès fut confortée dans son idée que le destin était bien tracé d’avance…
Agnès Figueras-Lenattier auteur de " Les stars et leur karma" un livre d'entretiens de personnalités de tous bords sur les phénomènes inexpliqués
Poème d'Agnès Figueras-Lenattier :
PEINTURE
Avoir comme ange gardien un peintre
Qui dans une armoire tel un cintre
Vous déploie avec grâce les habits
Que portaient les joyeux nabis
Qu’il devienne un valeureux valet
Messager de la technique de l’aquarelle
Et des ritournelles du pastel
Dans un univers tout sauf laid
La peinture s’ agglutine à moi
Comme une spirale infernale
Elle se fait l’écho de mes émois
Et j’aime lire ses annales
Delacroix, Goya, Renoir
Me servent d’entonnoir
Pour filtrer l’artistique pureté
Et laisser passer le souffle de l’éternité
Ah peinture beauté sulfureuse
Dans mon âme graveleuse
Succube merveilleuse
Et intemporelle travailleuse
La peinture art de la munificence
Déploie ses ailes, avide
D’apporter aux hommes la jouissance
Et aux femmes l’orgasme intrépide
C’est l’empire des sens dévoyé
Où la population émerveillée
Oublie les affres de la guerre
Et goûte la sensualité de la mer
Peinture mêlée à la sculpture
Où trône le beau Praxitèle
Qui nous jette en pâture
Toute sa belle clientèle
Ah Praxitèle sculpteur pionnier
Du nu féminin dans son intégralité
Tu résonnes comme le chansonnier
De ce que l’on nomme la sacralité
Lui écrire à biche.af1996@gmail.com
Brigitte Simon :
Diplômée des Beaux-Arts Brigitte Simon installée à Brest sait bien faire régner l'harmonie entre les couleurs et parle joliment avec son pinceau notamment du corps et des musiciens . Grâce à un joli rouge et au bleu qu'elle affectionne, elle exprime une certaine joie et chaleur et fait chanter les coeurs. Brigitte Simon est également poète. Détentrice de plusieurs prix, aussi bien en peinture qu'en poésie, elle aime travailler plutôt le matin quand l'inspiration survient. Aussi bien à 5h du matin qu'en fin de matinée. Plutôt rapide dans l'élaboration de sa production littéraire et picturale, et contrairement à ses années antérieures, elle corrige davantage ses oeuvres. Son premier tableau, elle l'a vendu le lendemain de son mariage et son premier poème édité le fut environ 10 ans plus tard. Elle se dit intermittente de l'écriture et de la poésie. " Parfois explique t-elle, je me réfugie dans le dessin, d'autre fois je suis complètement bloquée et à ce moment là j'arrive très bien à écrire. Ça m'arrive de dessiner n'importe où puisque j'ai fait quelques croquis avec des associations pour des carnets de voyage. Mais en ce qui concerne l'écriture j'aime écrire dans ma chambre, retirée de tout... "
Ses vers tout en étant faciles à lire expriment la profondeur et l'élan créatif. Elle ne manque ni de talent ni d'imagination et aime évoquer sa prof de français qui lui a fait découvrir notamment Rimbaud. Ce fut le déclic. Quant à la peinture, sa mère ne voulait pas qu'elle fasse les Beaux-Arts. Mais on l'a tellement encouragée dans cette voie, plus son futur professeur qui a travaillé au corps sa génitrice, qu'elle ne pouvait finalement qu'en franchir les portes...
Texte de Brigitte Simon :
« La poésie se lit entre les lignes à la lumière des sentiments et pourtant elle vous échappe, comme pour garder son entrée. Une entrée des artistes entre rêve et réalité, à la limite de la prise de conscience. La mise en examen de cette prise de conscience réalise la marge la plus convaincante de l’action créatrice et de sa transposition visuelle, mystérieusement visible par tous. Elle apparaît évidente, au détriment de toute analyse objective. Et c’est la que la poésie rejoint la peinture… «
Brigitte-simon@gmx.fr
02 98 44 40 90
0621044177
14:30 Publié dans Culture, Insolite | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 11 février 2024
Académie de la Poésie
Chers Amis de la Poésie,
Notre réunion mensuelle de l'Académie de la Poésie Française se tiendra mercredi prochain 14 février 2024, au Café du Pont neuf, 14 quai du Louvres 75001 Métro Pont Neuf (ligne 7)
Je vous accueillerai avec notre équipe dès 15 Heures.
Vous aurez également la possibilité de déjeuner avant pour ceux qui le désirent.
Nous recevrons Marianna Esposito Vinzy qui nous donnera une conférence sur Colette...
Par ailleurs j'apporterai l'Albatros N°175 qui vient de paraître...
Avec mes sentiments les meilleurs.
Thierry SAJAT
23:13 Publié dans Culture | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 05 février 2024
Le Mandapa et la Nuit du Dragon
Lieu mythique et magique de la rue Wurtz dans le 13ème arrondissement parisien, le Mandapa offre des spectacles du monde avec danses, contes, théâtre, musique axés notamment sur la culture indienne mais pas que…
Ses fondateurs Roger Filipizzi et Milena Salvini pour le plan artistique l’ont fondé en 1975. On peut y découvrir le théâtre dansé Kathakali, l’art martial Kalarippayat, le théâtre sanscrit Kutiyattham.
Depuis 2018, se déroule un festival « Passeport pour tous » dédié à un pays. Pour 2023,2024 c’est l’Asie orientale qui est à l’honneur. Des ateliers sont également proposés ainsi qu’un enseignement sur les écoles de danse indienne.
Actuellement, c’est Isabelle Anna la fille de Milena Salvini qui a repris les rênes. Elle est elle-même artiste et spécialiste de Kathak, danse traditionnelle du Nord de l’Inde…
Ainsi a eu lieu dimanche 4 février " Entrechats" un charmant spectacle de contes traditionnels japonais sur les chats adaptés et bien racontés par Isabelle Genlis. Avec en accompagnement musical le koto sorte de piano japonais et les compositions de Fumie Hihara.
Et dans quelques jours, le samedi 10 février va se dérouler dans le cadre du Festival Contes d'hiver " La nuit du dragon " de 20h30 à l'aube. Une nuit entière à écouter les contes des cultures d'Asie mettant à l'honneur chaque année un animal mythique et leurs histoires enflammées. Allant de l'épopée aux histoires légères, la première partie de 20H30 à 23h30 sera plutôt tournée vers les enfants . Venez vite assister à ce moment qui promet d'être enchanteur!...
Agnès Figueras-Lenattier
03:40 Publié dans Culture | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 17 janvier 2024
Pierre Kechkéguian
Pierre Kechkéguian 5ème directeur du théâtre d’Auxerre a toujours travaillé dans l’organisation d’événements culturels. Pour lui, l’essentiel c’est de mettre le spectateur au centre, et il développe des initiatives dans ce sens. Ainsi met-il en place dans ce lieu des temps de présence d’artistes qui de plus, par le biais d’ateliers agissent en faveur d' une éducation culturelle et artistique dans les quartiers.
Accordant une importance toute particulière au public, cet homme admiratif de Tchekov et de Vincent Lagaff côté théâtre et de Spielberg et Bernard Blier côté cinéma ne choisit pas les spectacles en fonction de ses goûts mais selon ce qu’il pense le plus interessant pour ceux qui y assistent. « Notre public explique t-il correspond à un développement favorable de la culture dans une ville moyenne. Peu de jeunes vivent à Auxerre et nous avons le même nombre de jeunes dans nos salles que ceux présents dans la ville… «
Beaucoup d’actions sont entreprises dans cet endroit de service public comme les « lectures apéritifs » créées pour faire découvrir au public les différents événements. Tous genres de spectacles sont produits (theâtre, concerts, danses, cirque) exceptés ceux se rapportant à la musique contemporaine. Peu de comédiens très connus font leur apparition sur la scène de ce théâtre. « Ils sont trop chers et si l’on veut rester accessible, on ne peut en accueillir que très rarement. Le prix est souvent doublé, voir même quadruplé et passe de 25 à au moins 50 euros . Le public a t-il envie d’investir autant ? » Pour les parents, un système de gardes d’enfants est à leur disposition afin de leur éviter de payer un baby-sitter.
Un regard bienveillant envers les personnes sourdes ou malentendantes est de rigueur. « Il nous arrive de créer des événements en langue des signes et nous proposons des spectacles en audio-description personnalisée avec une personne qui indique au spectateur la manière dont se déroule la pièce… « Un système de casque est également à disposition des malentendants avec des représentations amplifiées.
De temps à autre, le monde du cinéma et du théâtre sont réunis avec la mise en place d’une pièce de théâtre d’un côté et la projection d’un film de l’autre soit en rapport avec le sujet représenté, soit totalement différent. C’est ainsi qu’en février sera projeté « Soleil trompeur » de Nikita Nikhalkov et quelques jours avant « La mouette de Tchékov » sur le même thème.
« Midi au théâtre » a lieu le temps du déjeuner produisant une véritable représentation artistique et tous les mois le samedi un bar à poème est organisé pour les poètes et les amateurs de cet art…
Et que dire de l’association « Les Amis du théâtre » qui met en place de nombreux ateliers pour les adhérents qui peuvent exploiter leurs divers talents artistiques. Bref, on ne chôme pas dans cet endroit riches d’ initiatives culturelles et qui donnent à la ville d’Auxerre déjà belle en soi un charme supplémentaire. Il serait temps que la population rajeunisse pour faire vivre encore davantage les quartiers …
Agnès Figueras-Lenattier
05:50 Publié dans Culture | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 09 janvier 2024
Nouvelles de l'Académie de Poésie
L'Académie de la Poésie Française recevra au Café du Pont Neuf 14 Quai du Louvres 75001 Paris -Metro Pont Neuf, ligne 7) mercredi 10 janvier 2024 à 15 h
Isabel GIRARDOT nous donnera une conférence sur Pablo Neruda
L'information vous est communiquée sur le site de l'académie http://www.academiedelapoesiefrancaise.fr
09:54 Publié dans Culture | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 02 septembre 2023
Gloire à l'écrivain Hermann Hesse
Hermann Hesse extase du corps et de l’esprit, tu reluis en moi comme un aimant sublime. Tu magnifies mon cerveau et mon âme et je te sens tel le puissant messager de l’amour. Comme tes phrases sont belles, limpides et mirifiques. C’est fou l’effet que tu me fais, je t’aime comme tu es, pour moi tu es parfait, cher pâtre du divin. Avec toi, j’ai envie de m’envoler comme une pilote loin de la terre avec ses nuages et ses beautés maritimes et de rouler dans les sphères de la spiritualité et de rêver, de rêver. Tes pensées philosophiques m’élèvent vers les cieux et le parfum qu’émane ton style m’enivre au plus haut point. Avec toi, ma jouissance physique et psychique s’anime et j’ai envie de te prendre dans mes bras, de dessiner ton portrait sur la plage. Tu es mon lupanar de l’esprit, ma bougie, mon diadème. J’ai envie de t’encenser comme le Dieu de la littérature, comme le chantre de la beauté dans un univers pétri de romantisme et de douce sensualité. J’ai encore beaucoup à découvrir de toi, de tes romans, de tes nouvelles et cette perspective me fait tourner la tête, et j’ai envie d’apprendre par cœur des phrases de toi, de les humer, et de m’en gaver jusqu’à l’infini. A cher poète, je te remercie d’exister et de me donner un tel bonheur. J’aime tellement savourer l’atmosphère que tu laisses planer dans mon antre, savourer les limbes de ton psychisme et vivre intensément dans la sensation et l’imaginaire. Désormais, si j’ai le cafard tu seras mon sauveur et avec toi dans mon coeur tout sera toujours beau et jamais noir. Merci de faire fonctionner mes sens à 100% et de les griser autant. En rêve, j’aimerais écrire une thèse sur toi, ta vie et tes œuvres pour encore mieux t’apprécier. Comme une drogue que j’ai envie d’instiller en moi à l’aide de plusieurs piqûres par jour. Je ne te lâcherai plus, et désormais tu m’accompagneras partout comme un frère chéri, comme un ami de toujours fidèle dans l’éternité. Même au ciel, morte, je penserai à toi. Jamais plus, je ne te perdrai de vue, tu me fais trop de bien pour que je te quitte. Grâce à toi, je ne serai plus jamais seule ; c’est beau et c’est beau comme un lien de filiation que jamais rien ne pourra détruire. Tu dépasses même Emile Zola, Tolstoï, Stefan Zweig et pourtant Dieu sait que je les aime. C’est peu dire. Merci d’être aussi génial…
Agnès Figueras-Lenattier
10:10 Publié dans Culture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : louange, écrivain, hermann hesse
jeudi, 27 avril 2023
Lithothérapie
Jade, pierre des Grands Chelems
Tu luis sur la terre battue
Et ta splendeur résonne indemne
Dans un éclat de balle perdue
A ton univers se joignent les saphirs
imbibés de folles joies tennistiques
Les coups droits se mêlent aux rires
Et les smashs intègrent ce clos magique
Les couleurs de la barytine
pierre de purification par excellence
Donnent une chaleur enfantine
Au service volée et à sa quintessence
L’héliotrope pierre contre la cystite
Rejoint la stratégie du tie-break
Et les joueurs de tennis dans leur rite
Te saluent à l’ombre de la Mecque
Swiatek rêve d’une émeraude
Et dans une flaque d’eau chaude
Laisse couler ses jolis pleurs
De l’avoir gagné après un dur labeur
Puissent la topaze et la magnésite
Règner sur le tournoi de Winbledon
Couronnant Alcaraz et son mythe
Et faisant de la lithothérapie la donne.
Agnès Figueras-Lenattier. Photos Didier Kaisserian diplômé en gemmologie et lapidaire 0661775545 quartier Lafayette 9ème arrondissement
08:20 Publié dans Culture | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 01 avril 2023
Conférence animée par François Fournet,
14:41 Publié dans Culture | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 20 février 2023
Académie de la Poésie
00:27 Publié dans Culture | Lien permanent | Commentaires (0)