mardi, 31 août 2010
En mai, fais ce qu’il te plaît
Cette exposition réunit onze artistes français et européens, chacun présente une œuvre en résonance avec le musée, ses collections et ses espaces dans le lieu de son choix.
Sculptures, installations, films, photographies et peintures investissent l'ensemble des salles ainsi que le jardin. Si certaines œuvres peuvent laisser dubitatif ou indifférents, 3 créateurs s'en détachent.
Sous les arcades donnant sur le jardin l'installation Questions de Christian Boltanski s'emploie à faire ressurgir le souvenir d'une mémoire individuelle et collective. Composée de dix chaises dépareillées en bois équipées de haut-parleurs. Chaises « parlantes » qui lorsque le visiteur s'assied lui posent par la voix de l'artiste les questions existentielles dont Boltanski est coutumier : "Quels sont tes désirs ?", "Quelle sera ta mort ?", "As-tu des remords ?" "Qu'as-tu fait de ta vie ?"
En écho aux drapés si nombreux dans l'œuvre de Bourdelle, Orlan présente 3 grands volumes abstraits de drapés baroques qui dominent la rotonde.
Jannis Kounellis l'un des représentant majeur de l'arte povera expose Sans titre suite de piédestaux en aluminium supportant chacun un ballot de tissu noir, enfermant du charbon. KOUNELLIS
Mais, si on ne devait voir qu'une seule chose ce serait L'île au trésor
Même si l'art contemporain vous est indifférent, c'est une occasion unique de voir cet endroit qui est toujours fermé au public. De surcroît votre « guide » pour cette visite est un enthousiaste qui vous fera partager sa passion.
© Photos Amélie Textiles
« En mai, fais ce qu'il te plaît ! » jusqu'au 19 septembre 2010.
Musée Bourdelle - 18, rue Antoine Bourdelle, Paris 15e - http://www.parismusees.com/enmai/
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samedi, 21 août 2010
SAINT LAURENT AU PETIT PALAIS
La superbe exposition du Petit Palais passe en revue (en 307 modèles) la carrière de Saint Laurent, depuis ses débuts chez Dior avec la collection « Trapèze » jusqu'à la splendeur des robes du soir du dernier défilé de 2002.
En 40 ans de création Yves Saint Laurent a révolutionné la garde-robe de la femme notamment par des emprunts au vestiaire masculin : le smoking, le tailleur pantalon, le caban et la saharienne.
« À bas le Ritz, vive la rue ! » dira-t-il un jour. Chanel a donné la liberté aux femmes. Yves Saint Laurent leur donne le pouvoir.
L'émouvante reconstitution de son bureau si simple, l'extraordinaire présentation de la collection réalisée pour le Bal Proust (1971) mériteraient à elles seules une visite.
Vous vous promenerez à travers les collections mythiques. Celle (1971) inspirées par les années 40 qui, si elle fit scandale, fût immédiatement adoptée par la rue et ce sera les débuts du style « Retro ». Les collections inspirées de ses voyages imaginaires : (Russie, Chine, Inde, Espagne, Japon, Afrique et Maroc) et son dialogue avec l'Art (Mondrian, Picasso, Matisse, Van Gogh)
Yves Saint Laurent - qui détestait voyager - propose un véritable tour du monde de silhouettes, couleurs et textures Comment imaginer que sa collection intitulée « Bambara » : résilles perlées, transparences et seins coniques date de 1967
Vous pourrez sourire en regardant la bande dessinée qu'il a créé : La vilaine Lulu
L'avant dernière salle célèbre les robes du soir à la façon de Visconti, robes de soie, satin, dentelle 68 modèles éblouissants dans un espace hors du temps.Dans ce dernier bal défilent les robes d'une haute couture nostalgique de sa splendeur.
Sur le mur du fond, du sol au plafond, sont rassemblées les plus célèbres déclinaisons du fameux smoking au féminin.
L'exposition se clôture sur un document de travail du couturier : un couloir tapissé des feuillets de coloris utilisés par le couturier, Un incroyable arc-en-ciel...
jusqu'au 29 août Petit Palais av Winston Churchill www.petitpalais.paris.fr/
Si vous ne voulez pas rater l'expositon de l'été :nocturne exceptionnelle
Samedi 28 août (avant dernier jour) de 18 h 30 à minuit.
Photos Collections YSL © Alexandre Guirkinger
22:03 Publié dans Culture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : exposition, yves saint laurent, petit palais
vendredi, 13 août 2010
Willy Ronis, Une poétique de l'engagement à la Monnaie de Paris
« La photographie c’est l’émotion » : ainsi s’exprimait Willy Ronis, ce grand photographe qui fut, avec entre autres Doisneau et Izis, l’un des meilleurs et des derniers représentants du courant humaniste français
Ces 150 photographies célèbres ou inédites mythiques ou oubliées nous montrent les images un peu nostalgiques d’un Paris oublié, mais aussi des images de voyages, notamment en Europe de l’Est, où l’artiste s’est intéressé au monde ouvrier. Son travail fait alors écho à ses convictions communistes
Né en 1910 à Paris, il réalise son premier cliché à l'âge de 16 ans, avec un Kodak 6,5 x 11 cm que lui a offert son père mais la photo de studio l'ennuie, il préfère l'extérieur, la rue.
Il commence à photographier Paris au cours de ses déambulations poétiques, ses ouvriers et ses clochards, son pavé luisant la nuit, les mouvements sociaux. Pendant le Front Populaire, en 1936, Willy Ronis publie ses premiers reportages sur les mouvements sociaux
Il intègre, en 1946, la première équipe de l'agence Rapho avec Robert Doisneau, Brassaï, Boubat. A partir de 1947, Ronis se passionne pour Paris ses rues, les badauds, les enfants, les scènes de la vie de tous les jours, les quartiers populaires de Belleville et de Ménilmontant, les marchés aux Puces.
Il métamorphose un instant de banalité éphémère en un cliché immorter de New York à Praque en passant par Londres, la Hollande, Venise... Ronis a promené son regard discret et lucide dans le monde entier. Chaque cliché est une immersion dans les traditions, les habitudes et les environnements propres à chaque pays.
« Faire la photo d’abord, réfléchir ensuite – si j’en ai le temps – ou penser aussitôt après que j’ai peut-être déclenché trop vite et voir si je peux recommencer, en mieux. Surtout ne jamais perdre du temps à peser soigneusement ceci ou cela. »
jusqu’au 22 août 2010
Monnaie de Paris - 11 Quai de Conti - 75006 Paris
www.monnaiedeparis.fr
Photos Willy RONIS © Ministère de la Culture et de la Communication
20:28 Publié dans Culture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : exposition, willy ronis, monnaie de paris
dimanche, 08 août 2010
Visite guidée : Montparnasse et la bohème
Montparnasse et la bohème : Vendredi 13 août et lundi 16 août.
Balade dans le Montparnasse artistique, ses cafés, ses ateliers, ses anecdotes, par Thomas Dufresne.
A 15h.
Rendez-vous au carrefour Vavin, devant le café du Dôme (108, bd Montparnasse, 75014, M° Vavin).
Tarif : 10 euros.
Accessible aux poussettes.
Réservation par courriel. Toutes les infos sur www.secrets-de-paris.fr
Thomas Dufresne, depuis plus de 15 ans, donne des conférences, écrit des articles et des livres sur l'histoire de Paris et sur l'histoire de l'art. Il est membre de la Société historique et archéologique du 14e arrondissement.
09:49 Publié dans Amoureux du XIVe, Culture, Patrimoine | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : visite guidee paris, visite paris, visiter montparnasse, visite touristique paris, secrets de paris, paris secret
mercredi, 04 août 2010
BOUTONS Phénomène artistique, historique et culturel
Habitué des Puces de Vanves, Loïc Allio présente à l'occasion de l'exposition BOUTONS Phénomène artistique, historique et culturel une partie (1.500 boutons) de sa formidable collection (qui en compte près de 10.000 !)
Dans deux premières salles de l'exposition , une sélection de pièces rares ( des 5 continents, de toutes époques toutes matières), dont un bouton en bronze vieux de 2 500 ans originaire de Mongolie, le plus petit et le plus gros boutons du monde, des pièces du XVIIIe siècle utilisées par des contrebandiers et des révolutionnaires pour dissimuler des messages secrets, des boutons haute couture de créateurs comme Elsa Schiaparelli et Paul Poiret, et des oeuvres d'artistes tels Sonia Delaunay, Giacometti, Maurice de Vlaminck, René Lalique et Matta.
Les boutons de Loïc Allio sont présentés avec beaucoup de raffinement et ses cartels apportent beaucoup de précisions sur ces minuscules merveilles. En effet, insignifiants en apparence, les boutons sont les reflets de leurs époque.
Aucun matériau n'est étranger au bouton, nacre (classique) bronze, bois, jade, céramique, pierres ou métaux précieux, du diamant à la croûte de pain en passant par la peau d'éléphant !
La haute couture a été une grande « consommatrice » de boutons. Elsa Schiapparelli notamment qui n'hésitait devant rien au niveau de l'originalité.
Deux autres salles sont consacrées à la collection de la boutique Tender Buttons de New York.
La Fondation Mona Bismarck a aussi rassemblé quelques artistes contemporains dont le travail s'articule autour des boutons : Clare Graham, Lisa Kokin, Lauren Lévy, Amalia Amaki, Elvy Billy, Penalope Leaver Green.
Ne suivez pas le conseil de l'irrésistible Petit Gibus dans le film "La Guerre de boutons" tourné par Yves Robert qui, après s'être fait arracher tous les boutons de sa culotte, s'exclamait "si j'avais su, j'aurai pas venu !".
jusqu'au 14 août
Mona Bismarck Foundation 34, avenue de New York 75116 Paris
19:56 Publié dans Culture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : exposition, boutons, fondation mona bismarck
dimanche, 01 août 2010
Monquatorze enfin sur les écrans !
Monquatorze, documentaire-fiction de Susana Lastreto
tourné avec des habitants du 14ème et des comédiens, vous fera découvrir des lieux du 14ème tels que la petite ceinture, le bal Bullier, le s jardins partégés rue de l'Aqueduc, l'hôtel Istria, les Puces de Vanves.
Les textes lus par ceux qui habitent ou travaillent dans le 14ème sont très divers :
René Char, Henry Miller, Maïakovski, Coluche, Léon Paul Fargue, Simone de Beauvoir
Apollinaire, Elsa Triolet, Max Jacob, Lénine, Blaise Cendrars, Karen Blixen ...
Une promenade dans le présent où les habitants d'aujourd'hui ressuscitent ceux d'hier
Réalisation Susane Lastreto - Directeur de la photo Guy Chanel - Montage Chantal Quaglio
Projection les 6/7 - 13/14 - 20/21 - 27/28 août à 18 H
Théatre 14 - 20, av Marc Sangnier - Entrée libre
Réservations : 01 45 45 49 77 ou grrrcie@gmail.com
18:26 Publié dans 14e arrondissement, Amoureux du XIVe, Culture, Sorties et bons plans | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : théatre 14, film, en compagnie(s) d'été, histoires du 14ème
lundi, 26 juillet 2010
Visite du quartier Montparnasse par Secrets de Paris
Secrets de Paris vous propose une visite guidée : Montparnasse et la bohème
Balade dans le Montparnasse artistique, ses cafés, ses ateliers, ses anecdotes.
Votre guide, Thomas Dufresne, depuis plus de 15 ans, donne des conférences, écrit des articles et des livres sur l'histoire de Paris et sur l'histoire de l'art. Il est membre de la Société historique et archéologique du 14e arrondissement.
Plus d'infos sur www.secrets-de-paris.fr
Mercredi 28 juillet et Vendredi 13 août 2010 à 15h.
Rendez-vous au carrefour Vavin, devant le café du Dôme (108, bd Montparnasse, 75014, M° Vavin).
Tarif : 10 euros.
Accessible aux poussettes (quelques marches seulement).
Réservation par courriel.
mardi, 29 juin 2010
Les Lalanne
Les Arts Décoratifs proposent une exposition de 150 pièces signées Claude ou François-Xavier Lalanne, couple d'artistes connu pour avoir fait de la nature et des animaux le support de leurs créations. Sculpteurs inclassables, ils exposent ensemble depuis 1964, avec l'idée commune de donner le plus possible une fonction à leurs sculptures. De ces œuvres souvent hybrides, naissent l'étonnement, l'amusement, une poésie empruntée de surréalisme guidée par le jeu de mots, des formes et des matières
La carrière de ces deux artistes est caractérisée par la volonté de désacraliser la sculpture, en lui rendant une dimension familière, voire un usage. Une sculpture, selon eux est faite pour être regardée, mais également touchée. On l'ouvre aussi parfois, on s'y assoit, on la porte au cou ...
Le banc feuilles de gingko en bronze, que Claude a conçu en 2007 accueille les visiteurs (l'artiste aime particulièrement le gingko qui est un arbre fossile, seul rescapé des bombardements atomiques de Nagasaki).
Deux sculptures de Claude encadrent l'escalier d'honneur de la nef du musée : sur la gauche un Homme à la tête de chou de François-Xavier, pour lequel Serge Gainsbourg eut un coup de foudre et qu'il acheta en 1968. Il lui inspirera 8 ans plus tard l'album du même nom. Sur la droite Caroline enceinte, en hommage leur fille au milieu Le Lapin à vent de François-Xavier
La nef du musée abrite un jardin à la française dont des grilles légères comme des brindilles marquent l'entrée. Il est envahi par un troupeau de moutons. François-Xavier avait commencé la série en 1965, Ils interrogent les nouvelles manières de s'asseoir : soit adossé à leur tête, soit à califourchon.
A l'autre bout un couple de chameaux, confortables banquettes recouvertes de laine de mouton.
Comme les mots-valises les sculptures de François-Xavier sont des jeux de mots grandeur nature. Ses animaux sont facétieux : le fauteuil crapaud est aussi un crapaud fauteuil le secrétaire est un âne.....
les toilettes sont une mouche , la salle de bain un hippopotame, le coffre fort un gorille et le lit une boîte de sardines !
Claude, elle est plus inspirée par la nature, ses couverts ont séduit Dali. Elle a composé des miroirs immenses pour le salon de musique de l'appartement parisien qu'il habitait avec Pierre Bergé.
Sa collaboration avec Saint Laurent l'a amené aussi à mouler directement sur le corps des mannequins d'Yves Saint Laurent des ceintures, des bustiers ...
Ses bijoux s'inspirent de la nature et du végétal comme la broche Anémone, le collier Libellule, le collier Groseille. Certaines pièces comme le sautoir Ronces ou les broches serpent sont en rupture avec les conventions du bijou parure. Parmi les pièces exposées, on remarque particulièrement pour leur parti pris surréaliste les bagues "Bouts de doigts".
Il faut y aller avant le 4 juillet !
Les Arts Décoratifs 107 rue de Rivoli 75001 Paris
http://www.lesartsdecoratifs.fr/francais/accueil-292/une-...
La mouche , François-Xavier Lalanne, 1966,
laiton, acier, porcelaine, plexiglas, et palissandre, collection particulière,
photo Alexandre Bailhache © ADAGP
Boîte de sardines, François-Xavier Lalanne, 1971,
Mousse polyester gainée de veau argent, 150 x 200 cm,
collection particulière photo Alexandre Bailhache, © ADAGP
16:32 Publié dans Culture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : exposition, lalanne, musée des arts décoratifs
lundi, 28 juin 2010
La rue Daguerre sous tous les angles
A l'initiative de l'association "Photoclub Paris-Val de Bièvre" qui fète ses 60 ans, a eu lieu du vendredi 26 mars à 11h au dimanche 28 mars à minuit, un "marathon photographique".
Les participants se sont ainsi relayés 24h/24 pour prendre en photo la rue Daguerre sous toutes ses coutures (habitants, commerçants, immeubles, animations, insolites, etc ... ).
Le résultat de ce marathon fait l'objet d'une exposition présentée actuellement et jusqu'au 6 juillet, en accés libre à la maison des associations.
Nicolas Mansier
Plus d'info :
+ La maison des associations est située 22, rue Deparcieux. Elle est ouverte du mardi au jeudi de 10 h à 20 h, le vendredi de 14 h à 20 h, le samedi de 10 h à 18 h.
+ L'ensemble des manifestations des 60 ans du photoclub (et une sélection des photos) se trouve sur le site suivant : http://www.photo-bievre.org/60ans/
10:16 Publié dans Concours photo, Culture, Mouton-Duvernet Daguerre | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 14 juin 2010
De l’autre côté du périf : Martine CAMILLIERI
Loufoque et poétique, l'artiste imagine un grand bazar sacralisé, constitué d'Autels (Tables de philosophies domestiques), édifiés à partir d'objets détournés.
Au rez-de-chaussée de l'exposition, se dresse un Autel dont les visiteurs seront en partie les « inventeurs ». Jusqu'au vernissage et pendant l'exposition, Ils pourront venir déposer à la Maison des Arts, des objets trouvés au cours de leurs promenades. Ces objets formeront ensuite le Temple des Objets Perdus/Trouvés.
A l'étage, des Autels oniriques et ironiques, œuvres éphémères et démontables, réalisés à partir d'objets du quotidien : l'Autel Beauté personnelle ou le « dieu lapin » invite à passer de l'autre côté du miroir, l'Autel Vanity-cake édifié avec des moules de métal obsolètes, vestiges de patisseries démodées.
Les objets qui composent ces autels, ou ornements des temples, sont des objets basiques de grande consommation, détournés, assemblés, empilés, afin qu'ils deviennent autres
L'artiste nous propose de découvrir une centaine de dessins, « brouillons » des Autels
Son univers ultra kitsch, coloré et joyeux pose de façon ludique, avec ironie et dérision des questions sur le gâchis, l'écologie, la pollution, l'eau, la surconsommation et ses répercutions sur l'environnement.
Elle a même édifié sur le bassin un temple sur pilotis
Entrez dans l'univers de Martine CAMILLIERI
[dé]rangements exposition de Martine CAMILLIERI
LA MAISON DES ARTS du 29 mai au 18 juillet 2010
105 Avenue du 12 février 1934 - 92240 MALAKOFF - http://maisondesarts.malakoff.fr
Rencontre/débat avec Martine CAMILLIERI le samedi 26 juin à 15 h.
18:18 Publié dans Culture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : malakoff, martine camillieri, exposition