lundi, 27 mars 2006
Agenda du XIVe : faîtes parler de vous !
Lieux de culture, commerçants de quartier, associations, nouveaux business du XIVe, vous avez une actualité à nous signaler pour les mois à venir avant la parution de notre agenda des sorties et bons plans du made in 75014 ? C'est le moment !
Camille
Plus d'info :
+ Chaque mois, l'agenda du XIVe est également adressé par mail à nos plus de 4500 abonnés à notre lettre d'info (cf. ci-contre colonne de droite).
+ Notre agenda du mois de mars.
17:00 Publié dans 14e arrondissement, 14e pratique, 14e solidaire, Commerce de proximité, Conseils de quartier, Culture, Petites Annonces, Vie Citoyenne | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Paris 14e arrondissement
samedi, 25 mars 2006
Fleur de peau : une expo photo de Patricia Canino
Lorsque la photographie invente le regard.
Patricia Canino manie la lumière comme une matière, du pigment, de la gouache, de la glaise, avec la dextérité du geste du peintre ou du sculpteur. L’oeil est l’outil, d’une précision absolue. L’appareillage sert sa cause : l’acuité, l’exigence de sa vision. Le regard bienveillant, empathique, capte le tressaillement du grain d’une peau comme la sensualité et la noblesse d’une étoffe. L’oeuvre réveille, caresse les corps et les textures, les déliés, les sombres, les vibrations de la lumière, l’image s’anime, excède le cadre, la deuxième dimension.

Lorsque la photographie invite au dévoilement.
Ses photos de mode sont autant de portraits. Du vêtement dont elle saisit la beauté, retient la logique et les enjeux au-delà des apparences. Des mannequins qui ne sont jamais porte-vêtements, ni même incarnation de rôles bien qu’il y ait scénario ; c’est toujours un peu de leur âme et de leurs rêves qui apparaît. Et si portrait sous-entend ressemblance, c’est le mystère du photographié qui se révèle ici.
Lorsque la photographie relève de la maïeutique.
Pour mieux voir, il faut toucher, dans tous les sens du verbe. Sentir physiquement sa matière. Ressentir ce que ressent le modèle. Toucher le sujet, humain ou objet qui n’est jamais objet, comme émouvoir le spectateur, pour faire naître, atteindre quelque chose de lui, de profond, de fondamental. Quand les mains sont des yeux. Quand le regard se fait tactile. Voire extralucide. Ce n’est pas une affaire de formes, de volumes, d’oppositions chromatiques, c’est affaire de matières vivantes, de nerfs, de chair ; c’est aussi affaire de flair, de complicité, de connivence d’esprit.

Patricia Canino fait de la photo comme elle fait la cuisine, comme elle respire : aucun effort, pas de protocole, cela a l’air si évident, si simple, si naturel. Elle va au-delà du beau ; elle dynamise la pose, elle fait chair la lumière, elle révèle le mouvement sous la peau, le vif dans l’inerte, le coeur qui bat dans une fleur, l’intériorité des êtres et des choses.
Lydia Kamitsis & Jean-Yves Rivière
Plus d'info :
+ Fleur de Peau - Photographies de Patricia Canino - Exposition depuis le 16 mars et jusqu'au 6 mai 2006 à la galerie Chambre avec Vues (56 bis rue des Plantes 75014 Paris - voir le plan du quartier) - du mardi au samedi, de 12 h à 19 h 30 - Tél. pour renseignements complémentaires : 01 40 52 53 00 ou par mail avoltz(at)chambre-avec-vues.com.
+ Pour l'exposition Fleur de Peau, Patricia Canino a mis en scène leur dualité dans ses diptyques, donnant ainsi libre cours à son désir d’émouvoir en éveillant en nous une sensation profonde pour nous faire atteindre un « quelque chose » d’essentiel… Les tirages ont été réalisés par Central Color sur le Papier Portrait de Permajet distribué par Prophot. Le velouté de la fibre 100 % coton met en valeur l'aspect tactile et sensuel des oeuvres de Patricia Canino.
07:00 Publié dans 14e arrondissement, Culture, Montparnasse Raspail, Sorties et bons plans | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Paris 14e arrondissement
dimanche, 19 mars 2006
Virginie Seghers : découvrez la nouvelle chanson française - née dans le XIVe :-)
Un vent de fraîcheur souffle sur la chanson française. Auteur, compositeur, interprète et fille du poète Pierre Seghers, la pétillante Virginie Seghers se lance dans l’aventure de la chanson. Simple, surprenante et vive, Virginie présente des chansons enracinées dans son enfance insolite et ancrées dans les préoccupations d’une jeune femme d’aujourd’hui. Portrait d'une jeune femme du XIVe arrondissement...
Petite fille, elle saute sur les genoux de Léo Ferré, de Guy Béart, de Paco Ibañez, de Juliette Gréco, de Vinicius de Moraes, de Catherine Sauvage, de Louis Aragon, de Marc Ogeret ou de Vercors… qui fréquentent la maison de Montparnasse où elle grandit. Rien d’étonnant lorsqu’on est la fille d’une romancière et d’un poète ; rien d’étonnant surtout quand ce poète est aussi l’éditeur des poètes du monde entier : Pierre Seghers.
Résistant de la première heure, fondateur dès 1939 d’une des premières revues de poésie contre l’occupant « Poètes casqués », créateur en 1945 d’une maison d’édition qui deviendra pendant trente ans la référence en matière de poésie, au travers notamment de la célèbre collection « poètes d’aujourd’hui », Pierre Seghers est aussi parolier de chansons, interprétées par ses amis, tels Juliette Gréco (Le voyou et la voyelle) ou Léo Ferré (Merde à Vauban).

Enfant unique, Virginie grandit parmi les artistes, avec un père âgé, mais qui ne cesse d’entreprendre, et à près de quatre-vingts ans porte la poésie sur scène, dans les usines, dans les prisons. Est-ce ce goût de l’entreprise, de la diversité, ou un esprit de contradiction qui la mèneront à HEC ? Jeune conseiller auprès de grandes entreprises maître de conférence à Sciences Po, à l’Ecole Supérieure de Commerce de Paris, en économie sociale, auteur de sérieux ouvrages économiques…, Virginie Seghers cache bien son jeu.
C’est une jeune femme qui n’a en apparence rien d’un saltimbanque, et pourtant… Avec son dictaphone qui ne la quitte jamais, elle enregistre, au gré des jours, ses chansons, enracinées dans cette enfance insolite, et ancrées dans les préoccupations d’une jeune femme d’aujourd’hui. Et Virginie Seghers arrive où on ne l’attendait plus. Elle chante ! Ses propres chansons. Des chansons qui lui ressemblent, surprenantes, fragiles, vives.
Encouragée par Claude Le Bihan, alors directeur de l’action culturelle de Télérama, Virginie fait ses premiers pas sur scène dans de petits festivals. C’est lors d’une première partie d’un concert de Vincent Delerm que Dominique Bluzet, directeur du Théâtre du Jeu de Paume d’Aix en Provence, la découvre et lui propose une résidence et la production d’un premier « vrai » spectacle, en 2006. L’aventure est lancée ! Le Loup du Faubourg produit son premier disque, en assure la direction artistique et devient également son producteur pour la scène.
Henri Agnel écrira les arrangements et sera l’un des guitaristes du disque. L’équipe se constitue : Hervé Legeay, guitariste entre autres de Sanseverino, la rejoint, avec Xavier Lugué, de l’orchestre de contrebasses, ainsi que pour la scène, le guitariste Jérôme Ciosi.
Virginie dit que ses chansons naissent "par hasard et par amour, d’on ne sait où, d’un cri enfoui comme un murmure". Du hasard, il y en a peu, de l’amour beaucoup.
Camille
Plus d'info :
+ Virginie Seghers chante au Théâtre du Renard du 21 mars au 8 avril 2006 à 21h (sauf dimanche et lundi). Réservations : 01 40 21 90 95 ou par mail mariloup(at)leloupdufaubourg.com. A nos yeux, c'est un événement à ne pas manquer - et c'est un événement pour Télérama, si, si.
+ Ecoutez des extraits de son album sur le site du Loup du Faubourg.
07:00 Publié dans 14e arrondissement, Culture, Sorties et bons plans | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Paris 14e arrondissement
samedi, 18 mars 2006
Paul Vivien, mon peintre en musique
Paul Vivien aime peindre la musique ; reliant les arts, il agrémente le bruit flou qui passe, invisible au quotidien, et l’accorde aux harmoniques de son imaginaire, suggérant par ses nuances l’irréel. C’est une peinture qui parle de brumes subtiles puis d’éblouissements, accordant à l’ambiance des petites touches d’éclats qui accompagnent des reflets. En musique, on parlerait de Claude Debussy, mais aussi de Georges Gershwin, de Darius Milhaud et d’Henri Sauguet.
Il y a aussi dans cette approche une manière d’aimer la vie comme d’aimer les gens. Paul Vivien se tient toujours à une distance courtoise, afin de ne pas blesser celui qui est en face, pour laisser l’autre respirer, pour laisser passer la lumière qu’il estime tant, vers celui qui regarde. Cette peinture a pour corollaire le délicat souci de celui qui l’observe, elle questionne sans imposer, sans heurter, elle souhaite laisser vivre – mine de rien – avec bienveillance.
Paul Vivien, habitant du 14ème, exposera très bientôt au Grand Réservoir de l’hôpital du Kremlin Bicêtre, du 23 mars au 9 avril 2006. Je ne saurais vous conseiller d’y aller, ne serait-ce que pour y entendre ce qu’il a peint, car ça fait du bien…
Dan
Plus d’info :
+ Vernissage le jeudi 23 mars, de 18h30 à 21h30. Grand réservoir du CHU de Bicêtre. Exposition du 23 mars au 9 avril 2006, du mardi au dimanche de 15h à 18h30 sur RDV.
07:00 Publié dans 14e arrondissement, Culture, Education, Jeunesse, Loisirs, Porte d'Orléans Alésia, Sorties et bons plans | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : Paris 14e arrondissement
jeudi, 16 mars 2006
La Journée « Dorioùdigor - Portes ouvertes » de l'école Diwan
L'équipe pédagogique de Diwan - l'école bretonne du 92 bis boulevard Montparnasse - nous adresse ce message que nous vous retransmettons...
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La petite école maternelle Diwan de Paris, qui a ouvert ses portes en septembre 2004 dans le quartier Montparnasse grandit ! Elle prépare déjà activement la rentrée prochaine. Elle organise le samedi 18 mars prochain une journée « Dorioù digor - Portes ouvertes » destinée à l'ensemble des parents, Bretons ou pas, qui désirent en savoir un peu plus sur les bienfaits du bilinguisme pour leur enfant, et sur la méthode d'enseignement par immersion. Bienvenue aux curieux!
Tout au long de cette journée, qui débutera à 10 heures, les nouveaux parents pourront ainsi rencontrer les parents actuels, les enfants déjà scolarisés, les responsables associatifs et le directeur de l'école.
Au programme (sujet à modifications) :
> 10h00 - 12h00 : classe ouverte venez découvrir l'enseignement bilingue en situation réelle avec les enfants et leur enseignant
> 12h15 : apéro et crêpes bretonnes(vendues au profit de l'association)
> 14h : contes pour petits et grands en partenariat avec la Mission Bretonne dans le cadre de la journée mondiale du conte.
Les principes de l'école Diwan de Paris, c'est...
- Une éducation de grande qualité
- Le bilinguisme précoce, qui éveille les enfants à toutes les langues et ouvre son esprit sur le monde
- Des résultats scolaires exceptionnels
- Un développement cognitif favorisé
- Un contexte multiculturel
- Des classes à petit effectif (15 élèves par classe)...
Venez en discuter avec nous et trouver des réponses aux questions que vous vous posez.
Claude Nadeau
Présidente du comité de soutien de l’Ecole Diwan
Plus d'info :
+ La première école Diwan a été créée en 1977 en Bretagne. Ces écoles bilingues (français - breton) laïques, gratuites et ouvertes à tous sans distinction sont gérées par des associations de parents. Le réseau Diwan est formé actuellement de 40 établissements, de l'école maternelle jusqu'au Lycée. Il scolarise près de 3000 élèves, et se hisse parmi les meilleurs à l'échelle nationale pour les taux de réussite aux différents examens (brevet des collèges et baccalauréat). A l'image de la mosaïque parisienne, l'Ecole Diwan de Paris accueille des petits élèves de différentes nationalités et de tous les milieux, avec pour objectif commun le bilinguisme à tavers la langue bretonne, dans un esprit d'ouverture sur l'Autre et d'enrichissement mutuel.
+ Renseignements : 06 14 39 76 76. Ecole Diwan - 92 bis boulevard Montparnasse - 75014 Paris (métro Vavin ou Montparnasse).
07:00 Publié dans 14e arrondissement, 14e pratique, 14e solidaire, Culture, Education, Jeunesse, Montparnasse Raspail, Sorties et bons plans | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Paris 14e arrondissement
mercredi, 15 mars 2006
Fan de la bibliothèque rose ?
France 3 Ile de France est en train de tourner un sujet sur les 150 ans de la bibliothèque rose. L'équipe recherche des jeunes amateurs de la collection (Club des 5, Fantômette...) ayant envie d'en parler devant une caméra. Ce qui les intéresse entre autres, c'est de voir comment ces ouvrages trouvent encore leur public aujourd'hui.
La journaliste souhaiterait tourner à la librairie vendredi prochain (17 mars) entre 16h00 et 18h00. Aussi, si vos enfants sont intéressés, n'hésitez pas à me le faire savoir très rapidement car s'il n'y a pas de candidats aux Minots, les journalistes se reporteront sur une autre librairie. Voilà une occasion de donner la parole aux passionnés des livres !
Vous avez jusqu'à demain début d'après-midi pour vous décider (et oui, désolée, ça ne laisse pas beacoup de temps...)
A bientôt,
Linda
Plus d'info :
+ ...Et coordonnées : Les Minots - une librairie rien que pour les enfants (et leurs parents) - 121 rue du Château - 75014 Paris - tél : 01 43 20 95 85
+ Sitewouaib : www.lesminots.fr
18:05 Publié dans 14e arrondissement, Culture, Jeunesse, Livre, Pernety Plaisance, Sorties et bons plans | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Paris 14e arrondissement
Un bel ouvrage sur le XIVe arrondissement...
Depuis 1994, la collection « C’était hier… » retrace l’histoire des arrondissements parisiens des origines à nos jours. Des ouvrages de référence qui raviront les amoureux du vieux Paris. Nous vous conseillons la lecture de "C'était hier... Le XIVe arrondissement" consacré à nos quartiers d'antan...
Richement illustré de gravures et de cartes postales anciennes, cet ouvrage est une invitation à la découverte des quartiers, mais aussi des habitants, célèbres ou anonymes, qui façonnèrent l’histoire du XIVe arrondissement. Il entraîne le lecteur dans une exploration à la fois érudite et vivante des charmes de cette véritable « ville dans la Ville » : les artistes de Montparnasse, les théâtres de la rue de la Gaîté, le parc Montsouris, La Cité universitaire, la place Denfert-Rochereau, les catacombes, le « château » du Maine, l’hôpital Broussais, le chemin de fer de petite ceinture, les cinémas-palaces… et bien plus encore !
Un ouvrage de Daniel Simon, publié par les éditions Arcadia... N'hésitez pas à la commander dans votre librairie de quartier favorite (code ISBN : 2-913019-25-0) !
Camille
Plus d'info :
+ Ouvrage format 20,5x20,5 cm - 176 pages - 180 ill. N&B - 29 €.
+ Dans la même collection :
- Philippe Viguié Desplaces, C’était hier le 7e arrondissement. ISBN 2-913019-13-7.
- Danielle Chadych et Dominique Leborgne, C’était hier le 11e arrondissement. ISBN 2-913019-12-9.
- Claude Couraud, C’était hier le 12e arrondissement. ISBN 2-913019-11-0.
- Gérard Conte, C’était hier le 13e arrondissement. ISBN 2-913019-10-2.
- Bernard Ucla et Michel Willard, C’était hier le 15e arrondissement. ISBN 2-913019-14-5.
07:00 Publié dans 14e arrondissement, Culture, Denfert-Rochereau Arago, Didot Porte de Vanves, Livre, Loisirs, Montparnasse Raspail, Montsouris Dareau, Mouton-Duvernet Daguerre, Pernety Plaisance, Porte d'Orléans Alésia, Puces de Vanves, Quartier vert | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Paris 14e arrondissement
lundi, 13 mars 2006
L'Express 14 : sous pression
L'Express 14 (73 rue Daguerre - voir le plan du quartier) bar de nuit discothèque insonorisé s'est vu interrompre sèchement sa deuxième partie de concert par la police à minuit. Raison invoquée : la plainte d'un (seul) voisin de l'immeuble.
Il est à noter qu’il n’y a jamais eu aucune plainte sur ce lieu, qui fait face à La bélière, autre lieu de musique avec une longue histoire de plaintes et de combats pour sa sauvegarde. La police aurait au passage inspecté la propreté du bar (?!) et dressé un procès verbal ...pour tapage nocturne ?! Vu que c’était un concert acoustique, c’est dur à croire. Quand on connaît l'endroit, on sait qu'on n'entend rien au dehors... Et je précise que j'habite en face et que pendant des années, je ne savais pas qu'ils organisaient des concerts !
Ca fait deux fois que l’Express 14 est dans le collimateur du commissariat. La dernière fois c’était les affiches.
Il y a un concert prévu le week-end prochain YO AND COW à 22 heures le vendredi et samedi. Je crois qu’il est bon que vous informe et de se tenir mobilisé. Nous allons essayer une médiation. Et nous demandons à toute personne qui le peut de nous aider à le faire.
Une fois de plus on éradiquerait la musique dans la ville sur claquement de doigts suite à une plainte ultra minoritaire.
Quand les gens du quartier font bon ménage. L’intérêt d’une seule personne contre une activité artistique et une économie. En attendant des éclaircissements...
Morg
Président de MUSI14
Plus d'info :
+ Le site de internet de l'Express 14 : www.express14.com
+ MUSI14 est une association de musiciens du 14e et de défense des lieux culturels de proximité.
07:00 Publié dans 14e arrondissement, 14e solidaire, Culture, Mouton-Duvernet Daguerre, Sorties et bons plans, Vie Citoyenne | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Paris 14e arrondissement
mercredi, 08 mars 2006
Etudes et musique : des astuces pour accorder ses violons...
Votre enfant est inscrit au Conservatoire du 14ème Arrondissement et entre en 6ème à la rentrée 2006 ?
Le Collège Paul BERT est, jusqu’à présent, le seul établissement du 14ème arrondissement à proposer des classes avec aménagement d’horaires qui permettent de suivre, dans les meilleures conditions possibles, les cours du Conservatoire, grâce à un partenariat entre la direction du Collège et celle du Conservatoire.
L’enseignement dans les classes avec aménagement d’horaires est strictement le même que celui des autres classes. Seule diffère l’organisation de l’emploi du temps où ne figurent pas (ou presque pas) d’heures de permanence.
Les cours de ces classes se terminent donc, certains jours, plus tôt que dans les autres classes. Le temps libéré permet aux élèves de suivre les cours au Conservatoire hors des créneaux tardifs ou très chargés du mercredi après-midi ou du samedi tout en poursuivant chez eux, dans des conditions horaires confortables, le travail personnel de leur instrument.
Cette année, par exemple, les élèves de la classe 6ème avec aménagement d’horaires, terminent à 15 heures le lundi et le vendredi ainsi que le mardi une semaine sur deux.
Si, pour la rentrée 2006-2007, vous n’appartenez pas au secteur dévolu au Collège Paul Bert, il vous faut demander pour votre enfant une dérogation, au 3ème trimestre du CM2, (imprimé à retirer au Rectorat de l’Académie de Paris – Service de la Division des Elèves et des Etablissements – 94 avenue Gambetta – Métro Saint-Fargeau) et de demander « la classe musique » de 6ème. Alors que jusqu’à l’année dernière, cette dérogation était accordée sans problème, le Rectorat en juin dernier a refusé par lettre type toutes les dérogations, y compris celles pour la classe avec aménagement d’horaires. Les parents concernés, avec le soutien de L’APEC, de la FCPE, du Proviseur et de la Principale adjoint de Paul Bert ont fait des demandes en recours qui ont toutes finalement abouti.
Ces dérogations ont permis à ces élèves inscrits au Conservatoire et entrant en 6ème de continuer de bénéficier de ces conditions idéales. Elles ont permis aussi le maintien de cette sixième qui a besoin des élèves bénéficiant de dérogations pour être remplie. Les élèves du secteur étant trop peu nombreux. Comme l’année dernière, l’APEC s’est fixé comme objectif de diffuser l’information concernant cette classe et de défendre son existence. Nous prions les parents intéressés, de bien vouloir prendre contact, dès maintenant, avec l’Association des Parents d’Elèves du Conservatoire.
Nous sommes à votre disposition pour toute information et vous tiendrons au courant de nos démarches.
Ami(e)s lecteurs et lectrices... Très cordialement à vous.
Association des Parents d’Elèves et amis du Conservatoire du 14ème arrondissement de Paris. Association Loi de 1901 adhérente de la F.N.A.P.E.C. (Fédération Nationale des Associations de Parents d’Elèves de Conservatoires et écoles de musique, de danse et de théâtre).
Plus d'info :
+ Oui, par mail !
07:00 Publié dans 14e arrondissement, 14e pratique, Culture, Education, Jeunesse, Loisirs | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Paris 14e arrondissement
dimanche, 05 mars 2006
Les ventes à la découpe dans le 14e (2/2)
(suite de notre article en date du 2 mars dernier)
Que ce soit dans de grands ensembles immobiliers (par exemple, actuellement rue de la Tombe Issoire) ou de petits immeubles type 1890 -1900, le 14e voit de nombreux programmes se dérouler. La chambre des notaires de Paris surveille de façon continue l'ensemble des ventes immobilières et parvient à détailler les volumes liés aux ventes à la découpe. De cette analyse (1), on parvient à détailler proportion et quantité de logements mis en vente selon ce principe sur les 8 dernières années (chiffres 2005 non disponibles). En ressort effectivement une augmentation sur les dernières années, puisque plus de 500 logements sont concernés dans le 14e, ce qui représente désormais plus d'un logement sur cinq vendus dans notre arrondissement.

Si le phénomène n'est pas nouveau, comme exposé précédemment, le nombre maximum de ventes à la découpe fut atteint sur Paris en 1997, lorsque les prix de l'immobilier furent au plus bas des 20 dernières années.

Les effets de la vente à la découpe
Qui plus est, la chambre des notaires note que si on compare strictement le prix au m2, les appartements vendus à la découpe sont en moyenne moins chers que les autres. Explication qui peut en être donné est le fait que les appartements à la découpe sont généralement parmi les plus grands en superficie, ayant par nature un prix au m² inférieurs aux plus petits. Le prix n'est donc que simplement en parfaite relation avec le marché.
Si, pour le 14e, les ventes à la découpe représentent 21% du marché (2004), de façon plus globale, pour Paris elles représentent grosso modo 15% des ventes. Interdire comme le proposent certains (2), ou limiter plus encore par la législation ces ventes relève donc plus du jeu politique que d'un pragmatisme économique : en contractant l'offre de 15% sur un marché déjà exsangue, et où les prix sont tirés vers le haut faute d'adéquation entre la demande et l'offre, nul doute que les prix ne cesseront de monter.
Mais ce ne serait évidemment pas le seul effet. Alors que le logement de façon plus global souffre de pénurie, ce serait également donner un signal fort aux investisseurs institutionnels afin de les dissuader complètement d'investir dans des constructions de logements. Pour eux, ces actifs seraient immobilisés ad vitam aeternam sans possibilité de s'en désengager.
Enfin, ce n'est évidemment pas sans conséquence sur la population de l'arrondissement. Ce n'est pas là une question de mixité sociale, (seuls les revenus > 5300€/mois sont concernés) mais une question sociologique. Le bobo est remplacé par le petit propriétaire, certainement bourgeois lui aussi mais probablement moins bohême.
Pascal
(1) cf. Chambre des Notaires de Paris.
(2) cf. Dominique Strauss-Kahn.
Plus d'info :
+ Demain soir, les ventes à la découpe dans le 14ème - réunion publique avec Marie-Noëlle Lienemann (ancienne ministre du Logement) à l'invitation de Pierre Castagnou - Mairie du XIVe, salle des mariages - le 6 mars à 19h.
+ Notre fil d'actu "logement & 14e".
+ Un bon plan logement ? Ici.
07:00 Publié dans 14e arrondissement, 14e solidaire, Culture, Logement, Mairie du 14e, Vie Citoyenne | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Paris 14e arrondissement