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mercredi, 12 avril 2023

Rendez-vous théâtre

                                                                    "Le Journal fou d'une infirmière"

photo mains cheveux .jpgNew Visuel .pngEn ce moment se joue au Café de la Gare " Le journal fou d'une infirmière" d'après le roman d'Anne-Xavier Albertini. Prune Lichté l'a adapté pour le théâtre et joue le rôle de l'infirmière. Pour nos oreilles 20 ans de carrière comme infirmière dans un hôpital psychiatrique raconté avec authenticité et courage, et pour nos yeux une excellente interprétation. Prune Lichté pendant plus d'une heure se donne vraiment à fond et l'univers des internés nous accueille dans son antre pas vraiment drôle mais en même temps parfois cocasse. C'est un sujet qui peut rebuter mais en même temps il vaut la peine de s'y pencher surtout avec ce spectacle tout à fait digne d'intérêt et qui en dit long aussi bien sur le métier d'infirmière que sur les patients et leur spécificité...

                                                                          Agnès Figueras-Lenattier

Plus d'infos :

A 19H30 le mardi jusqu'à fin mai

Café de la Gare 41 rue du Temple 
Métro: Hôtel de Ville

18:45 Publié dans Théâtre | Lien permanent | Commentaires (0)

dimanche, 09 avril 2023

Théâtre : Maupassant Octave et moi d'après Guy de Maupassant

Sylvie Blotnikas qui signe l'adaptation, l'écriture, la mise en scène et qui joue aussi le rôle de Madame Pasca, illustre comédienne  est habile dans tous les compartiments de ce spectacle. 

Il s'agit ici de quatre nouvelles de Guy de Maupassant : " Regret", " Mon oncle Jules" " Décoré", " Le rendez-vous" que Madame Pasca doit interpréter avec un comédien talentueux qui ne pourra assurer son rôle. Elle en cherche alors un autre et choisit finalement Octave (Julien Rochefort )  peu connu pour une soirée hommage  en présence du tout Paris artistique à cet écrivain dont Tolstoï dira : " Une seule des pages de Maupassant vous donne plus que toutes les richesses de la terre...."  

Sylvie Blotnikas imagine donc d'après un fait réel  (La Société des gens de lettres quelques jours après la mort de l'auteur veut  lui élever une statue au Parc Monceau ...), que Madame Pasca dépeinte par Maupassant comme " femme du monde en même temps qu'artiste supérieure" met en place cet événement pour recueillir des fonds. Et c'est vraiment très réussi. 

C'est très bien joué, joliment mis en scène et l'on se régale à entendre dans cette jolie salle du Théâtre de Poche la langue pleine d'ironie de Maupassant. On est tout près des deux comédiens, et cette proximité ne fait que renforcer la belle atmosphère qui se dégage de cette soirée : Une "simplicité tout en raffinement " qui met en lumière une peinture de la nature humaine que savait si bien retranscrire Maupassant considéré comme un élève de Flaubert... 

Agnès Figueras-Lenattier

Plus d'infos :

Théâtre de Poche 75 bd Du Montparnasse 75006 Paris

Métro : Montparnasse Bienvenüe

 

00:55 Publié dans Théâtre | Lien permanent | Commentaires (0)

jeudi, 23 mars 2023

Rendez-vous théâtre : Una Roberta a Parigi

Una Roberta a Parigi-show-2.JPGPhoto : Federico Anselmi

Roberta Cecchin mise en scène par Christophe Averlan raconte en ce moment sur la scène du théâtre le Bout son expérience d'italienne arrivée en France en 2014 sans parler français. Amoureuse de son pays natal et en même temps de la France notamment de Paris, elle a fait bien des progrès en français depuis puis qu'elle a écrit son spectacle entièrement dans cette langue... " L'Italie et la France sont deux pays très proches explique t-elle mais qui se connaissent mal". La voilà donc en train de réparer la situation en évoquant ses aventures à Paris d'une part, et les coutumes italiennes d'autre part. Avec un accent charmant et un physique agréable à regarder, elle délivre de savoureuses anecdotes, évoque les italiennes, la drague, le bidet si cher aux italiens, les pâtes carbonara. Elle ne manque pas d'y glisser de l'humour, quelques jeux de mots, et un peu d'ironie... C'est du vécu, ce qui est encore plus appréciable... Il est même possible après le spectacle de déguster un apéritif italien...

Maintenant qu'elle a écrit un spectacle en français en France, elle est en train  d'écrire un spectacle en italien qu'elle aimerait jouer sur  ses terres natales. Avec on l'espère de vrais éloges sur les Français et leur célèbre steak frites!... 

A Paris le 22/4 le 13/5 le 11/6 

le 21/4 à Antony, le 26/4 à Bourg Le Valence et le 28/4 à Lyone

Réservations Théâtre Le Bout 6 rue Frochot Paris

Métro Pigalle

01 42 85 11 88

Agnès Figueras-Lenattier

 

17:50 Publié dans Théâtre | Lien permanent | Commentaires (0)

mardi, 28 février 2023

L'affaire de la rue de Lourcine

En ce moment au théâtre du Guichet Montparnasse se joue une pièce de Labiche auteur dramatique né en 1815 et décédé en 1888." L'affaire de La rue de Lourcine". Même si le spectacle aurait pu être encore plus drôle c'est malgré tout bien divertissant et l'histoire assez rocambolesque est séduisante et digne du style de cet auteur à l'humour assez subtil.

Monsieur Lenglumé, bourgeois Parisien, ouvre les yeux ce matin là et se souvient affolé  de sa nuit de débauche qui va lui causer bien des inquiétudes. 

Un homme inconnu est dans son lit, trois femmes ( sa femme, la bonne, la cousine) gravitent autour de lui et constituent une menace pour lui. Si bien qu'il n'en mène pas large et que la police peut apparaître à tout moment... Mais tout est bien qui finit bien...

A.F.L

17:19 Publié dans Théâtre | Lien permanent | Commentaires (0)

lundi, 20 février 2023

Rendez-vous théâtre avec l’œil éclairé d’Agnès

maison médicalisée,mère,filsmaison médicalisée,mère,fils«  Votre maman » de Jean-claude Grumberg

Atmosphère vaporeuse. Un grand rideau blanc qu’un homme va ouvrir pour laisser apparaître une femme en rouge assise sur un fauteuil roulant. A ses côtés le directeur du lieu, une maison médicalisée, et son fils qui vient régulièrement la voir.

Un tableau d’où va émerger un dialogue amusant et touchant entre cette femme peu docile qui en a marre de ne voir que des vieux et son fils très tendre avec elle.
Petit à petit la situation plutôt assez drôle au début va se révéler finalement dramatique. Bien mis en valeur grâce à la belle complicité des trois comédiens d’une part, et à un texte astucieux d’autre part, ce spectacle d'un auteur de théâtre reconnu, met en scène une  fin  quelque peu surprenante.

Par le biais d’un éclairage velouté, et d’une harmonie d’ensemble, la réalité de la vie laisse place à l’émancipation de l’imagination, et à l’évasion de l’esprit et de ses corollaires. A savourer sans modération. 

Plus d’infos :

Studio Hebertot 78 bis bd des Batignolles

Métro : Rome

 

Agnès Figueras-Lenattier

samedi, 18 février 2023

Madame Ming

fd9116_7e385b19629846d796f55047e112fbd8~mv2.jpegfd9116_96b6e6e4290f49f2b5bba3f7233f4994~mv2.jpegD' Eric  -Emmanuel Schmitt

Le mélange Eric Emmanuel Schmidt pour le texte et Xavier Lemaire pour la mise en scène est à la mesure de ce qui se passe sur scène  pour ce spectacle où la pensée de Confucius constitue la toile de fond : joie du théâtre, poésie, marionnettes et violon.

L'histoire ? Un homme d’affaire français engage la conversation à chacun de ses déplacements en Chine au Grand Hôtel de Yunaï avec une dame-pipi nommée Madame Ming. Celle-ci  va lui révéler qu’elle a eu dix enfants ! Vérité ou affabulation dans un pays qui n’autorise qu’un enfant unique? Tout le suspense réside dans cette affirmation et Madame Ming est tellement convaincante lorsqu'elle parle de ses enfants que le spectateur ne se heurtera à la réalité qu'à la fin de la soirée.

Le jeu harmonieux des acteurs se déroule dans les toilettes du grand hôtel avec un décor rappelant l'architecture chinoise.   Et qui est conçu de telle manière qu'il laisse place à plusieurs autres espaces de jeu... On nage en pleine poésie, et l'ombre de la Chine et de quelques unes de ses caractéritisques est bien présente sur scène. Tous les éléments sont bien imbriqués les uns dans les autres et l'on en ressort apaisé. Un joli conte...

 

Autre spectacle envoûtant : Zola l'infréquentable au théâtre de la Contrescarpe : 

Le 5 janvier 1895, Émile Zola dîne, comme habituellement, chez son ami Alphonse Daudet. Il y retrouve le fils de ce dernier, Léon profondément antisémite, pamphlétaire nationaliste. Il vient d’assister à la dégradation du capitaine Dreyfus, événement qu’il couvre pour Le Figaro.

Il lit son article à Zola qui s’indigne et décide alors de se lancer dans ce qui devient déjà “l’Affaire Dreyfus". C’est ce soir-là que tout a commencé..

Les deux comédiens livrent une magnifique performance et grâce à un très beau texte assez sanglant, leur confrontation se révèle des plus belles.

Agnès Figueras-Lenattier

 

Voici quelques mots de l'auteur de " Zola l'infréquentable" :

"Grâce aussi à des  informations de respectables biographes de Zola, il m’a été permis de modeler une image moins consensuelle de l’auteur de Germinal, tout en ne niant évidemment pas la grandeur de l’homme qu’il fut, mais en y apportant quelques nuances dans ses motivations, ses actions, voire sa sincérité notamment dans l’Affaire Dreyfus.

J’ai souhaité esquisser un portrait plus ambivalent d’Émile Zola à travers cette relation véridique et conflictuelle avec Léon Daudet.

L’autre motivation pour écrire Zola l’infréquentable était, hélas, l’extraordinaire similitude avec ce que notre époque traverse toujours maintenant, cet antisémitisme virulent qui n’a jamais disparu et qui était toléré, admis au grand jour en cette fin de XIXe siècle et auquel Zola s’est courageusement opposé.

Zola était infréquentable pour ceux qui le détestaient à l’époque, néanmoins il restera comme l’un de nos plus grands romanciers et un homme rempli de courage, défenseur de la vérité, “un moment de la conscience humaine” comme le dira Anatole France. Un homme à qui l’on refusa injustement l’entrée à l’Académie Française, mais un homme avec ses failles, ses parts d’ombre et la complexité humaine qui anime chacun d’entre nous."

 

10:10 Publié dans Théâtre | Lien permanent | Commentaires (0)

dimanche, 08 janvier 2023

Deux spectacles enchanteurs :

Arsène Lupin sur les planches

Corneille et la beauté de ses vers 

Comme le chante si bien Jacques Dutronc de sa voix suave retranscrite  lors du spectacle Arsène Lupin  de Delphine Piard, Arsène Lupin est le plus grand des voleurs. C’est la première fois que le personnage créé par Maurice Leblanc est mis en scène au théâtre et c’est une belle réussite. La mise en scène est judicieuse, enlevée , les costumes magnifiques et le texte raffiné. L’élégance de ce gentleman cambrioleur est  très bien dépeinte d’abord par le biais d’un écran blanc et des silhouettes noires et fines aux gestes agiles.  Puis par l'intensité du suspense et l’interprétation des comédiens. La rouerie de ce cambrioleur se déploie sur le plateau au moyen de forts rebondissements et dans un décor moderne et agréable pour les yeux. C’est amusant, entraînant et l’enquête policière nous transporte loin de la réalité parisienne. On ressort de bonne humeur et quelque peu galvanisé par l’atmosphère chaleureuse du spectacle. A la fin Jacques Dutronc nous charme à nouveau et l’on a envie de dire merci à cette troupe de nous avoir mis en contact avec cet aventurier aux mains pécheresses et à l’esprit diabolique.

En plus, le Lucernaire est un lieu magique avec tous ces bouquins exposés un peu partout et son programme de cinéma souvent intéressant. Théâtre et cinéma s’entremêlent pour notre plus grande joie. Un lieu à découvrir ou à redécouvrir..

Autre spectacle magnifique " Le menteur " de Corneille au théâtre de Poche Montparnasse. C'est délicieux d'écouter les beaux alexandrins de Corneille surtout quand ils sont si bien dits. Le décor est assez sobre ce qui permet au jeu des comédiens d'être encore davantage mis en valeur. Les costumes sont harmonieux avec des couleurs là aussi assez sobres. Les deux femmes de l'histoire sont très féminines, fraîches et interprètent leur rôle avec grâce et leur complicité résonne de manière charmante sur scène. Bref là aussi, c'est un spectacle à voir... 

Agnès Figueras-Lenattier

Plus d'infos :

Théâtre du Lucernaire  53 rue Notre-Dame-des- Champs

75006 Paris

23:55 Publié dans Théâtre | Lien permanent | Commentaires (0)

mercredi, 21 décembre 2022

Rendez-vous théâtre

" Je ne suis pas de moi" d'après Roland Dubillard

Ce spectacle tiré des "Carnets en marge"fait résonner un théâtre dont on a envie de rêver jour et nuit. Tout y est : excellent texte, très bonne interprétation et diction, mise en scène interessante. On en sort charmé et requinqué. 

On voit Roland jeune blond et  Roland bien plus âgé et dégarni en tête à tête dire du Roland et de savoureux dialogues en ressortent. Quelle belle plume et quel humour possède Roland Dubillard qui fait l'éloge du " littéraire " tout au long de son texte. " Comment profiter de l'absence de ma femme pour abuser d'elle? , Beethoven était sourd mais cela ne l'empêchait pas d'écrire... telles sont par exemple des phrases représentatives  de la verve de l'écrivain Molière du meilleur auteur en 2008, également dramaturge, comédien. Il faudrait savoir si tout ce qui est dit est de lui ou si les deux metteurs en scène Maria Machado et Charlotte Escamez ont glissé des mots non présents dans l'oeuvre. Ce serait dommage mais dans une adaptation malheureusement tout est assez souvent permis et de mauvaise manière... Quoi qu'il en soit, même si c'est le cas , cela ne se voit pas vraiment car l'harmonie du langage est bien construite. 

Et le public savoure aussi car plusieurs rappels ont eu lieu à la fin de la soirée. Et c'est tant mieux car encore une fois c'est magnifique et vraiment digne du théâtre... Mille bravos à toute la troupe... 

Agnès Figueras-Lenattier

Plus d'infos :

Théâtre du Lucernaire 53 rue Notre Dame des Champs

Métro : Vavin, Notre-Dame-des-Champs

21:50 Publié dans Théâtre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : dubillard, humour, charme

dimanche, 25 septembre 2022

Van Gogh

Deux frères pour une vie

Un beau travail réalisé par Ghislain Geiger et Julien Séchaud, à la fois auteurs, metteurs en scène et interprètes. C’est à l’occasion d’une visite en 2019 du Van Gogh Muséum à Amsterdam que l’idée de ce spectacle leur est venue. Notamment lorsqu’ils ont découvert la correspondance entre Van Gogh et son frère qui les a beaucoup touchés. Travailler sur plus de 650 lettres n’a pas duêtre de tout repos mais le résultat en tout cas est convaincant…

C’est en musique que le spectacle commence avec un Théo moustachu et marchant à l’aide d’une canne. Il parle assez paisiblement à Vincent jusqu’au moment où celui-ci évoque son amour déçu pour sa cousine. C’est vraiment à ce moment là que le spectacle prend vraiment une allure théâtrale et devient intéressant.  La différence de vie et de tempérament entre les deux frères s’accentue, et l’on assiste à un duo qui prend toute sa force sur le plateau. Tout le côté paradoxal et complexe de Vincent surnommé « Le fou roux » est bien traduit.

L’épisode entre Van Gogh n’est bien évidemment pas oublié ni non plus la découverte du Docteur Gachet. Ni l’allusion au tableau « La vigne rouge » seul tableau de Vincent que Théo est arrivé à vendre.

Pour ceux qui aiment et connaissent un peu la vie de Van Gogh c’est un petit rappel concernant les épisodes de sa vie. Pour les plus novices c’est plus instructif.

Un très bon moment de théâtre avec un bon choix de musique, un décor de circonstance, et une mise en scène qui passe bien…

Agnès Figueras-Lenattier

 

Plus d’infos :

Le Guichet Montparnasse 15 rue du Maine 75014 Paris

Métro : Edgar Quinet

 

 

dimanche, 28 août 2022

Rendez-vous théâtre avec l'oeil éclairé d'Agnès

L’écume des jours

 

Le livre quelque peu étrange et fantaisiste de Boris Vian fourmille d’idées et c’est dans cet esprit là que Claudie Russo-Pelosi a dirigé ses comédiens ( la compagnie des joues rouges ) et fait évoluer sa mise en scène.

Dans un décor respectueux du fil de l’histoire, les personnages de la pièce, Colin, Chloé, Chick, Alise, Nicolas et Isis s’ébaudissent sur scène, laissant chacun libre cours à leur imagination. Danses, chants, jeux de mains et riches dialogues s’entremêlent dans une folle énergie. On sent la fougue de la jeunesse, au sein d’un bel éclairage  et d’une pénombre veloutée qui selon les moments met en exergue les couleurs variées des vêtements. Sur la droite un piano cocktail fournit à volonté des boissons dès que les touches se mettent à jouer des airs de jazz ou autres…

L’histoire bien qu’assez dramatique prend forme sous nos yeux de manière à la fois triste et joyeuse et les rouages de la vie constitués de haut et de bas se font l’écho d’une folle passion amoureuse. Ca swingue tout en laissant planer profondeur et réflexions sur la vie…

Boris Vian a dit de l’histoire : » Elle est totalement vraie puisque je l’ai imaginée d’un bout à l’autre ». Quand le livre est sorti en mars 1947, ce fut un échec malgré notamment le soutien de Jean-Paul Sartre. Or il faut voir à quel point ce livre est maintenant encensé et cela montre que quels que soient les obstacles, le talent finit toujours par éclater… Tout au long des siècles les exemples à l’infini en sont la preuve…
Agnès Figueras-Lenattier

Plus d’infos :

Théâtre du Lucernaire 53 rue Notre-Dame-des-Champs

Métro : Vavin, Notre-Dame-des-Champs

00:28 Publié dans Théâtre | Lien permanent | Commentaires (0)