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dimanche, 26 juin 2005

Pierre Castagnou dénonce le "scandale des fermetures de classes"

L'Académie de Paris a communiqué jeudi dernier la carte scolaire pour la rentrée 2005-2006. Cette carte confirme 6 fermetures de classes dans le 14e arrondissement.

Suite à cette annonce, Vincent Jarousseau, adjoint aux affaires scolaires de la Mairie du 14e nous transmet le communiqué suivant :

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Pierre Castagnou dénonce le scandale constitué par la décision de l'Académie de fermer 6 classes dans le 14e

Le maire du 14e réagit très vigoureusement à la décision, annoncée aujourd'hui par l'Académie de Paris, de fermer 6 classes dans le 14e arrondissement.

Pierre Castagnou, qui a été reçu, avec une délégation de parents d'élèves, il y a 2 jours par le directeur de l'Académie, s'indigne du simulacre de dialogue et de concertation qu'a constitué cette réunion au vu de la décision finalement prise.

Soulignant que les fermetures frappent essentiellement les arrondissements de gauche, alors que ces arrondissements sont les plus dynamiques démographiquement, il dénonce le caractère partisan des choix du Ministère de l'Education Nationale.

La fermeture des 6 classes concerne les écoles Prisse d'Avennes, Asseline, Delambre, Sévero, Jean Zay et 22 Chantin. Elle va entraîner une hausse des effectifs par classes qui, de 25, vont passer à 28 élèves, et provoquer de réelles difficultés d'accueil dans les écoles concernées.


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Vincent Jarousseau nous informe par ailleurs que le 14ème est avec le 13ème et dans une moindre proportion le 3ème, l'arrondissement de Paris, le plus touché par les fermetures.

Il est également à noter que la majorité des écoles touchées par des mesures de carte scolaire ont des effectifs qui progressent, avec des moyennes, après fermeture, qui seront de 27 à plus de 28 élèves par classe.

Inégalite des chances ?

Dans le même temps, des écoles comme l'Arbalète, Buffon, Victor Cousin, dans le 5ème arrondissement de Paris ont des effectifs qui n'excèdent pas 23,5 élèves par classe. Il en va de même dans le 7ème et le 16ème où aucune fermeture n'est annoncée.

Un enfant du 14ème aurait-il des besoins éducatifs moins élevé qu'un enfant d'un autre arrondissement de Paris ? La carte scolaire est-elle là pour développer et renforcer l'inégalité des chances ? Y-a-t-il à Paris des citoyens de seconde classe ? Doit-on admettre que la carte scolaire ait pour mission de s'assurer que les mêmes écoles maternelles et primaires produisent et perpétuent l'élite immuable de la France de demain ? Sommes-nous dès lors comme le dénonce Pierre Castagnou face à une carte scolaire partisane ?

La réalité semble plus contrastée. Ainsi, le journal Le Parisien nous apprend (édition du 24 juin) que l'on comptera 11 classes supplémentaires sur les 18e, 19e et 20e arrondissement (28 ouvertures, 17 fermetures). Hélas, ce journal ne publie aucune information sur le seul critère qui vaille : le nombre d'enfants par classe à l'issue de ce jeu de chaises musicales...

Partisane ou non, cette carte scolaire est tout simplement injuste et sans fondement. Et, si une logique 100% comptable devait régir l'éducation de nos enfants, celle-ci devrait alors être appliqué partout à Paris sur les mêmes critères objectifs. Or que constate-t-on ? Deux poids et deux mesures. Alors peut-être s'agit-il dans l'esprit du rectorat d'un nouveau principe éducatif qui consisterait à discriminer non pas les plus forts, mais les plus faibles d'entre nous ? Etait-ce cela la discrimination positive dont on nous parle : développer in fine l'inégalité des chances ? Avouons-le, nous ne l'entendions pas de la sorte...

Vincent Jarousseau nous informe que, compte-tenu de la situation créée par ces fermetures de classe, la reprise des cours s'annonce difficile en particulier dans les écoles Delambre, Asseline et Prisse d'Avennes. A la rentrée également, on prévoit une hausse des températures.

Pierre Vallet

Plus d'info :
+ les classes fermeront dans les écoles suivantes :
- maternelle, 22 rue Antoine Chantin
- élémentaire, 24 rue Delambre.
- élémentaire, 7 rue Asseline.
- élémentaire, 5 rue Prisse d'Avennes.
- élémentaire, 12 rue Severo.
- élémentaire, 18 rue Jean Zay.

samedi, 25 juin 2005

Daniel Pennac : le plaisir de lire

C'était en septembre 1985. Il y a presque 20 ans. J'étais lycéen. Un élève de 1ère comme les autres qui prépare son bac français.

Je me souviens de ce professeur avec sa drôle de bouche en canard et ses petites luntettes rondes d'animateur trotskyste. Il rentre dans la classe et sort de sa veste en velour noir "Le Parfum" de Patrick Süskind [NDLR : Que nous ajoutons exceptionnellement à notre liste de recommandations dans la colonne de gauche]. Il s'installe sur l'estrade branlante derrière un bureau vermoulu et dégradé, victime expiatoire de l'éternel affrontement entre élèves et maîtres. Il ne dit pas un mot. Il nous regarde. La classe s'interroge. Qu'est-ce que c'est que ce zozo ? Voilà qu'il se met à lire les premières pages du roman, pages que je n'ai jamais oubliées. C'est lhistoire de Jean-Baptiste Grenouille, un bébé abandonné devant un couvent, recueilli par un prêtre attendri puis effrayé car ce bébé n'a pas d'odeur...

Le petit jeu va durer à notre grand effroi près de deux mois, occupant un espace temporel crucial tandis que nous devrions préparer des textes pour notre baccalauréat et poursuivre notre entraînement à la dissertation. Enfin, la première arriva. Sujet : Flaubert a dit "Lisez pour vivre". Commentez. Quelle joie j'avais eu à expliquer à ce vieux bonhomme que l'histoire étant née avec l'invention de l'écrit, l'historien était un assassin qui avait eu la peau du préhistorien qui lui ne savait pas lire et en était mort... Flaubert avait donc raison... Hin, hin, hin...

Mais la grogne était sourde et s'élevait peu à peu. Nous perdions notre temps à ne pas le gagner et en plus, il fallait supporter ça, cette lecture à haute voix d'un mauvais prof ou d'un bon acteur qui jouait avec les mots. Combien de temps cela allait-il durer ?

Certains, mécontents, finissaient par acheter le livre dans l'espoir que la fin dévoilée leur épargnerait le calvaire d'une histoire inachevée. D'autres, plus langoureux, se laisseront bercer jusqu'à la fin.

Notre classe de 1ère présenta finalement très peu de textes au bac, et nos examinateurs semblaient insensibles à notre thème de l'année : le temps dans la poésie amoureuse. En ce qui me concerne, j'héritais à l'oral d'un magnifique poème de Prévert (un auteur du 14e) : le Jardin (qui se trouve être le Parc Montsouris dans le 14e). Il y a des choses qui ne s'inventent pas.

Le professeur s'appelait Daniel Pennac. Enfin, son nom était un peu plus long à l'époque, mais Pennac, ça sonne mieux. Ca claque comme le pétard d'une vieille à la sortie du cabas. Les résultats de notre classe ne furent pas meilleurs ou plus mauvais que ceux d'une autre. Mais ils sont nombreux parmi ceux qui usèrent leur fond de culotte sur les bancs de cette classe là, à ne plus avoir jamais laché un bouquin de leur vie ...quand d'autres passent leur temps à astiquer un clavier AZERTY de leurs 10 doigts menés par les quelques neurones qu'il leur reste.

Cette expérience, nous vous proposons de la revivre dans le 14e. Cela s'appelle "Lire, Lire, Lire. Quel Plaisir". Nous avons découvert ce petit flyer qui sent bon les couvertures et le papier jauni au détour d'une conversation avec Hugues Aubin autour d'un stand à la Fête du journal La Page.

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Alors, faîtes l'essai. "Le savoir, des pierres dans un sac. La culture, une graîne dans un pot." Qui a bien pu dire ça...

Pierre Vallet

vendredi, 24 juin 2005

Fermetures de classes : elles sont confirmées

Sylviane Coué, secrétaire de l'Union locale 14e de la Fédération des Conseils de Parents d'élèves (FCPE), que nous avions interviewé le 7 avril dernier, revient vers nous avec un petit compte-rendu très inquiétant des dernières mobilisations et réunions...

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Pour info, la mobilisation de la communauté scolaire du 14e n'a guère été payante car l'académie n'a jugé les situations qu'au seul regard des effectifs. Donc, pour la rentrée, 6 fermetures sont confirmées : 2 prononcées au CDEN de février (écoles rue Sévéro et Jean Zay) + 4 nouvelles prononcées au CDEN de juin (écoles Asseline, Chantin, Delambre, Prisse d'Avennes). En revanche, la classe du 12-14 Alésia fermée en février est réouverte ( c'est bien là que les chiffres étaient les meilleurs et la mobilisation des parents contante et s'inscrivant sur la durée).

A noter : nos politiques se sont bien impliqués. Devant le rectorat avenue Gambetta, il y avait nos 2 députés, Yves ochet et Serge Blisko, Pierre Castagnou, le Maire du 14e, et et bien sûr Vincent Jarousseau, adjoint aux affaires scolaires...

Sylviane


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Ces décisions ne sont jamais définitives puisque tout se joue généralement le jour de la rentrée. On a déjà vu des fermetures annulées le jour même, suite à des actions fermes de la communauté des parents d'élèves... Mais ces deux rendez-vous manqués risquent de peser lourd sur la suite des événements.

Maroun

Plus d'info :
+ Notre fil d'actu "Fermetures de classes dans le 14e".

De la démocratie locale au budget de la Ville, à la Mairie hier soir...

... Se sont déplacés Christian Sautter (adjoint chargé du budget à la Ville de Paris, auprès de Bertrand Delanoë) et Marie Pierre de La Gontrie (adjointe chargée de la démocratie locale à la Ville de Paris, auprès de Bertrand Delanoë). Vous n'étiez pas au courant de leur venue ? Moi non plus, deux heures avant....

On en a appris sur le budget de la Ville de Paris (5 milliards d'euros à gérer chaque année), mais on en a surtout fait apprendre sur la démocratie locale dans le 14ème à Mme De La Gontrie, personnalité assez sympathique, et très facile d'accès qui tranche avec la langue de bois habituelle... Elle aime bien la "transparence", et le débat a donc été vivant... Et puis un public de 15 personnes, cela n'est pas trop risqué ! Heureusement, sur ce blog, ce sont 10.000 visiteurs qui peuvent nous lire : alors la démocratie locale, nous sommes dedans et nous l'osons. Résumé d'hier soir.

En premier lieu, Mme de La Gontrie a entendu que la démocratie locale implique une information locale ; donc des panneaux d'information. Beaucoup plus que les 11 premiers installés dans l'arrondissement; elle a du comprendre cette nécessité après notre lourde insistance... très lourde insistance ! Relayée en plus par Sergio Coronado (adjoint dans le 14ème à la démocratie locale). Et appuyée par Geneviève Bellenger.... qui dit mieux ?

En second lieu, pour lui faire remarquer que le "locale" ne se centralise pas, et que les besoins des uns ne sont pas forcément ceux des autres ; comme par exemple l'information locale ; on a encore insisté ! Elle a été étonnée mais elle a du comprendre, elle ne s'est pas énervée !

Ensuite, pour lui rappeler l'absence de nos Conseils de quartiers du 14ème à son forum de Bercy : "Ce doit être une erreur...". Je vous revoie à notre précédent article sur ce printemps de la démocratie locale.

Finalement, pour faire valoir les budgets d'investissements (en matériels) de nos Conseils de quartier, qui doivent être utilisés lorsque des SDF demandent quelques sous, un toit et à manger : les 8000 euros par an alloués aux habitants pour acheter... des bancs, soulèvent un problème d'éthique. Sur ce sujet, réponses très gênées des deux adjoints de B. Delanoë ; pour Pierre Castagnou : "la prise en charge des SDF relève de l'Action Sociale, nous avons une Adjointe qui s'en occupe, utilisez vos possibilités d'investissements sans état d'âme". Monsieur le Maire à raison, pourtant des états d'âmes, on peut en avoir lorsqu'on croise ces personnes démunies à qui l'on va promettre... de nouveaux bancs.

On parle gros sous ? Le 14ème arrondissement c'est un budget de 7 millions d'euros prévus en 2006. Nous contribuables, nous pourvoyons pour 51 % du budget. L'action sociale représente 6% des dépenses, derrière la voirie et les transports (27%), l'urbanisme et le logement (25%), le scolaire et l'enseignement supérieur (10%), et la culture (10%). Les sports et la jeunesse viennent ensuite (5%), puis les jardins et espaces verts (4%)... autres domaines d'intervention 13% (?).

J'espère avoir été complet, et je laisse les lecteurs faire leurs commentaires, démocratiquement.

Localement, Dan.

jeudi, 23 juin 2005

Fermetures de classes dans le 14e (suite)

Commencons par un petit rappel. L’Académie prévoit la suppression de 7 classes (*) alors que selon la Mairie du 14e, le nombre d’enfants scolarisés va passer de 7420 à 7550 à la rentrée prochaine, à la suite du rajeunissement démographique constaté dans l’arrondissement. En conséquence, les effectifs par classe seront plus élevés ; certaines écoles devront créer des classes à double niveau au détriment des conditions d’apprentissage.

Le 14e arrondissement est parmi les plus touchés par les fermetures de classes à Paris. Les élus et les parents d’élèves de l’arrondissement s’insurgent donc contre ces fermetures de classes annoncées pour la rentrée prochaine.

Les élus et parents d’élèves du 14e exigent de l’Académie qu’elle revienne sur ses décisions. A cet effet, le maire du 14e, Pierre Castagnou, son adjoint aux affaires scolaires, Vincent Jarousseau, et une délégation de parents d’élèves de l’arrondissement, ont été reçus, mardi matin 21 juin dernier, par le nouveau directeur de l’Académie au sujet de la carte scolaire.

Dans la foulée, hier, une manifestation des parents d'élèves s'est tenue avenue Gambetta alors que le Conseil Départemental de l’Education Nationale se réunissait pour finaliser la carte scolaire 2005/2006.

De leur côté, les parents d'élèves de l'école primaire de la rue Prisse d'Avennes proposent à celles et ceux qui le souhaitent d'adresser un courrier au Rectorat à l'intention de l'Inspecteur d'Académie...

Ces actions spontannées et la grande émotion suscitée au sein de la communauté scolaire parviendront-elles néanmoins à inverser le cours des choses ? L'Académie semble pour le moment rester sourde à tous ces appels.

Jim

(*) On a été jusqu'à évoquer la fermeture de 8 classes.

Plus d'info :
+ Pour suivre ce dossier, notre fil d'actu "fermetures de classes dans le 14e".

mardi, 21 juin 2005

Printemps de la Démocratie Locale : un bon gros bide

...Bon. Nous n'étions pas très heureux de ne pas avoir pu participer au Printemps de la Démocratie Locale organisé par la Mairie de Paris, samedi 18 juin 2005 dernier. Mais rien qu'à voir la tête de Bertrand Delanoë...

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...défilant très entouré devant des stands vides...

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...au milieu d'allées désertes...

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...On peut comprendre qu'a posteriori, nous soyons finalement très heureux de ne pas avoir perdu notre temps.

Autre démonstration en images...

Un concert à Bercy...

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A l'intérieur, la foule massée dans les gradins...

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Le stand de la Mairie du 14e en pleine effervescence...

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...Mais des images forcément éparses - les Indiens avaient l'air beaucoup moins nombreux dans les grands espaces de Monument Valley - ne sauraient pour autant expliquer ce bide de la 3e édition du Printemps...

Très brièvement, donc, quelques explications glanées ici ou là sur les stands.

Le centralisme démocratique
Cette année, la Mairie de Paris avait décidé de centraliser l'acceptation ou non des dossiers de candidature pour participation. Centraliser le Printemps de la Démocratie Locale... Euh... Y'a pas quelque chose qui vous choque, là ?

Une sélection des participants hasardeuses
Notre participation a été refusée au motif que les organisateurs avaient "atteints leurs objectifs". Sans vouloir remuer le couteau dans la plaie, on aimerait bien aujourd'hui que ces objectifs soient précisés... Des Conseils de quartier par exemple n'ont pu obtenir de stand - on comprend leur mécontentement - quand certaines associations représentées étaient carrément fantaisistes et ne devaient intéresser qu'un pourcentage epsilonesque des trop rares visiteurs... La centralisation excessive a très sûrement joué contre la mobilisation des acteurs de la démocratie locale qui seuls pouvaient assurer le succès de cette journée.

Une localisation excentrée
Bercy apparemment ne faisait pas l'unanimité. Avant, c'était à l'Hôtel de Ville ou sur l'esplanade de l'Hôtel du même nom. Je ne suis pas très convaincu par cet argument... Le Palais Omnisports de Paris Bercy n'a pas de mal à attirer des milliers de visiteurs pour un salon de la maquette ou de la planche à voile...

Une organisation défaillante
Quand on se rend à une manifestation du type du Printemps de la Démocratie, on y va souvent pour rencontrer des gens et pour ça, une liste des exposants aurait tout de même été bien utile... Certes nous disposions d'un plan. Mais celui-ci était imprécis. Les associations étaient groupées par grandes thématiques et pas par arrondissement. Et comme aucune liste des associations présentes n'était disponible (bis) pour savoir qui serait où, il était difficile de fait de trouver le stand d'une association amie et les participants étaient contraints de déambuler. Nous en connaissons même certains qui s'étant éloignés de leur stand, ont eu le plus grand mal à le retrouver :-)

Le beau temps !
Ouais. Il faisait beau et les gens étaient partis à la campagne. Mais s'il avait plu, on aurait dit qu'ils étaient restés chez eux...

La folie des grandeurs
Peut-on parler de pétage de plombs ? Toujours est-il que si le même nombre d'exposants et de participants avaient été rassemblé dans un espace plus réduit, le vide aurait sans doute été moins criant...

Alors peut-on parler de fiasco ? Celles et ceux qui ont foulé les grandes étendues de ce salon de la Démocratie Locale centralisée, auront tous réussi à y glaner une info ou deux. En ce qui nous concerne, nous avons trouvé très intéressante l'approche urbanistique très ludique de Tabula Rosa et l'action d'aide aux handicapés menée par les étudiants de Starting Block, mais la pêche était bien maigre et je me demande encore où était planqués nos amis de l'OCRA. Peut-être les retrouverais-je lors d'une prochaine édition...

En tout cas, au regard des sommes dépensées pour cette journée et de l'impressionnante campagne d'affichage menée sur les panneaux Decaux, on peut se dire qu'il valait mieux ce jour là faire un tour dans un jardin ombragé. L'ambiance était meilleure et la joie partagée...

Pierre

Plus d'info :
+ La première édition du Printemps de la Démocratie Locale, qui s'était modestement tenue dans les salons de l'Hôtel de Ville a rencontré un succès salué unanimement. La deuxième édition a bénéficié d'un bouche-à-oreille nettement moins flatteur. La troisième est très largement reconnue comme un vrai fiasco. Les moyens consacrés à chacunes de ces éditions semblent donc inversement proportionnels au succès remporté. Si vous savez combien a coûté cette dernière édition, nous sommes preneurs de l'info... Amis enquêteurs, d'avance, nous vous remercions !

lundi, 20 juin 2005

Le Rectorat, des parents et les deux Dupondt !

Suite à la fermeture des classes annoncées dans notre arrondissement, une lettre-pétition a été adressée au Rectorat par des parents indignés. Nous vous en publions quelques extraits.

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"Nous, parents et habitants du 14ème arrondissement, sommes indignés des mesures de fermetures que vous, Monsieur l'inspecteur d'Académie de Paris, envisagez pour 8 écoles, après la suppression de deux postes de rééducateurs dans les réseaux d'aide spécialisée aux enfants en difficulté.

Avec une moyenne ainsi prévue à 32 élèves par classe, impliquant des classes à double niveaux dans nos établissements parisiens, parents et habitants refusons que notre école et nos enfants soient mis dans la difficulté. Difficulté d'enseigner, difficulté d'apprendre, les enfants et leurs parents vous demande où est passée la politique éducative dont vous vous réclamiez, pour lutter contre l'échec scolaire ?

Nous vous demandons instamment, Monsieur l'Inspecteur d'Académie, de bien vouloir retirer ce projet."


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Ce matin, il y avait un petit rassemblement devant l'école primaire de la rue Prisse d'Avennes, avec des membres de la FCPE. Forcément, deux policiers des RG se sont fait repérés à planquer dans leur voiture. Messieurs les deux Dupondt, vous n'avez rien d'autre à faire que de surveiller des parents d'élèves et des petits enfants le matin ?

Sachez donc qu'une manifestation est organisée devant ce fameux Rectorat le mercredi 22 juin à 13h, situé 94 Avenue Gambetta dans le 20ème ; mo-bi-li-sez-vous ! Et on reverra peut être les deux Dupondt si ils se cachent !

Maroun

Plus d'info :
+ La lettre-pétition des parents de la rue Prisse d'Avennes en libre téléchargement.

Un grand bal folk au bénéfice des Restos du Coeur

Une fête à ne pas manquer vendredi soir prochain...

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Alors, festnozerez-vous en notre compagnie ?

Maroun

vendredi, 17 juin 2005

Inauguration du Jardin Partagé Alésia Montsouris : venez jardiner !

Demain, samedi 18 juin à 17h, René Dutrey (Premier Adjoint au Maire du 14ème en charge de l'environnement, des espaces Verts et de la collecte sélective) viendra inaugurer le Jardin Partagé de l’Aqueduc, situé sur la ZAC Alésia Montsouris, avenue de la Sibelle. Ce jardin lui tient particulièrement à cœur, vu qu’il en est l’instigateur, et que les habitants sur place plébiscitent ce jardin.... Alors qu'est ce que des "jardins partagés" ?

Géré par une association spécifique, chaque jardin est divisé en parcelles de cultures florales ou potagères. Cet espace vert propose aux habitants et aux écoliers l’occasion de renouer avec le travail de la terre, en plein cœur des grandes Villes. René Dutrey ambitionne ainsi « de créer de nouveaux liens sociaux entre les habitants, en proposant pour les enfants Parisiens une sensibilisation à l’écologie, mais surtout pour les adultes une opportunité de vivre leur Ville autrement que sur le thème métro, boulot – dodo ».

Le Jardin de l’aqueduc qui attend son inauguration officielle samedi, est aménagé sur trois niveaux d’un talus du RER B. Conçu avec peu de moyens, ses 550 m2 en font pourtant l’un des plus grands de ce type dans Paris, malgré la rareté des parcelles disponibles, pratiquement inexistantes vu le prix du foncier. Pour le coté historique et géologique, il est situé en vis-à-vis des deux aqueducs qui traversent notre 14ème arrondissement : l’aqueduc gallo romain et l’aqueduc Médicis, situés sous la rue de la Sibelle. Son financement a utilisé des reliquats de budgets, de la ténacité et beaucoup de bénévolat, ce qui en fait un espace vert complètement réalisé par et pour les habitants.

Géré par « l’Association des jardiniers de l’aqueduc », celle-ci compte actuellement 220 membres, 2 écoles du quartier et un centre de loisirs. Une parcelle est entièrement réservée aux enfants, et un cabanon a été installé début avril pour les horticulteurs et les maraîchers en herbe.

Rappelons ici la simplicité et la proximité de ces espaces de rencontres, petits parcs à visiter, à voir et à sentir, fleurs et radis, tomates et haricots surgissant dans des petits coins de rues… de Paris ! Dans notre 14ème, profitez donc des beaux jours pour visiter également les deux premiers "jardins partagés", dans les squares Auguste Renoir (8, rue des Mariniers, métro Porte de Vanves) et Chanoine Viollet (rue Hippolyte Maindron). Pour information, celui de la ZAC Didot est attendu pour la fin 2006, et en projet l’Impasse des camélias et celui de la Petite Ceinture, rue de Coulmiers.

Dan

Plus d'info :
+ ...Voici (avec son accord) le n° de Célia Blauel, chargée des missions « espaces verts » à la Mairie du 14ème : 01 53 90 67 03
+ ...Et par mail : celia.Blauel@paris.fr
+ Pour rédécouvrir l'histoire de ces jardins partagés en image, consultez notre album photo ou (re-)découvrez notre article en date du 30 avril dernier.

jeudi, 16 juin 2005

Ciné-ma différence : une opération tonnerre !

medium_peaudane.jpg...Non, nous n'avons pas fait une faute de frappe. Il s'agit bien de Ciné-ma différence. De quoi s'agit-il ? Chaque mois, l'Entrepôt ouvre ses portes pour une séance de cinéma ouverte en priorité, pour des enfants, des jeunes gens (ou de moins jeunes) souffrant de handicap mental, d'autisme, de polyhandicap ‑ et pour leurs parents, leurs proches et amis. A l'initiative de cette opération, l'Association des Parents et Amis des Enfants de Marie Abadie (APAEMA), une association du 14e arrondissement située 41 rue Raymond Losserand.

Des bénévoles sont présents durant toute la séance pour les accueillir, les aider à s'installer, éclairer leur chemin s'ils souhaitez sortir pendant la projection, accompagner un enfant aux toilettes, etc.

Prochain film diffusé : Peau d'Ane, avec Catherine Deneuve et Jean Marais, samedi 18 juin à 11h. Synopsis du célèbre film de Jacques Demy : "La reine moribonde a fait promettre au roi de n'épouser qu'une femme plus belle qu'elle. Dans tout le royaume, une seule personne peut se prévaloir d'une telle beauté, sa propre fille. Revêtue d'une peau d'âne, la princesse désespérée s'enfuit du château familial..."

Une belle histoire, n'est-ce pas ? Faisons-en profiter le plus grand nombre...

Camille

Plus d'info :
+ Sur le site officiel de Ciné-ma différence ou de l'APAEMA.
+ A noter, dans un autre registre, l'Association Valentin Haüy organise des diffusions de films en audiovision pour les non et malvoyants...