samedi, 27 avril 2013
Rendez-vous théâtre avec l'oeil éclairé d'Agnès notre critique du XIVè
Pierre et Jean
« Pierre et Jean » quatrième roman de Guy de Maupassant est paru en 1888. C’est l’histoire de Monsieur Roland ancien bijoutier parisien, maniaque de la pêche, qui se retire avec sa femme et ses deux fils au Havre. Les deux frères sont forts différents physiquement et moralement. Jean l’aîné, brun, sec et nerveux est médecin, Pierre plutôt enveloppé et blond est avocat. Un soir, la vie tranquille de la famille va être bouleversée par une nouvelle : Jean hérite. C’est un certain Monsieur Maréchal ami de la famille et mort à Paris qui lui lègue toute sa fortune.. Pierre assailli par la jalousie se pose des questions. Et si Jean était le fils de ce Monsieur Maréchal..
La Compagnie Guépard Echappée a eu l’idée d’adapter ce roman pour la scène avec six comédiens jouant dans un décor simple, avec une mise en scène variée, inventive et drôle. Le spectacle se déroule sous forme de nombreux tableaux et respecte assez bien l’histoire du roman tout en possédant une liberté de forme et d’expression. La musique est constamment présente et les acteurs laissent filtrer une belle et plaisante harmonie. Des jeux avec les vêtements, des ralentis corporels, une scène avec des masques enjolivent l’atmosphère vivifiante de la soirée. Présent également un narrateur qui avec habileté accentue le côté émotionnel de la pièce. Le tout est astucieusement mis en branle, ce qui donne un spectacle très agréable à voir.
Agnès Figueras-Lenattier
Plus d’infos :
Théâtre du Lucernaire 53 rue Notre-Dame-des-Champs
Métro : Notre-Dame-des-Champs, Vavin
12:05 Publié dans Théâtre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pierre, jean, héritage, jalousie
lundi, 01 avril 2013
Rendez-vous théâtre avec l'oeil éclairé d'Agnès notre critique du XIVè
Attention maîtres chanteurs
Depuis 2006, Raphaëlle Farman (école d'art lyrique de l'Opéra Bastille ) et Jacques Gay (premier prix d'art lyrique au Conservatoire supérieur de musique de Paris) auteurs et metteurs en scène de cette comédie musicale créent de nombreux spectacles lyriques. Après notamment "Les aventures de la diva et du toréador" resté trois ans à l'affiche à Paris, voici un nouveau voyage, en compagnie de cinq artistes (quatre chanteurs lyriques et un pianiste comédien).
C'est l'histoire de la famille Dugosier de la Glotte, depuis l'âge des cavernes jusqu'à nos jours. Avec comme compagnons Mozart, Offenbach, Bizet, Verdi, Carl Orff, ou encore Charles Trenet.
Chaque période historique est relaté avec humour et ingéniosité. Tout y passe : les hommes de Cro-Magnon, les gladiateurs, la famille royale, François Hollande.. Les chanteurs et chanteuses s'en donnent à coeur joie, révélant en plus de leur superbe voix des talents de comédiens. Quant aux constumes de Monika Eder, ils sont magnifiques, et l'ensemble plein d'harmonie est un véritable régal pour les yeux et les oreilles. Et puis étant donné que les choristes prévus pour la tournée sont absents.., ce sont les spectateurs qui les remplacent. Et cela donne une atmosphère gaie, où chaque participant, grâce à des paroles écrites sur un écran, se nourrit d'un véritable aphrodisiaque musical. Un moment savoureux dont il faut absolument se délecter.
Agnes Figueras-Lenattier
Plus d'infos :
Théâtre La Bruyère 5 rue la Bruyère
Métro : Saint-Georges
20:19 Publié dans Théâtre | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 25 février 2013
Rendez-vous théâtre avec l'oeil éclairé d'Agnes notre critique du XIVè
Dans le regard de Louise
Belle interprétation que celle de Bérengère Dautun dans la peau de Louise Michel, la militante anarchiste née en mai 1830. Le 22 janvier 1888, elle est blessée à la tête par deux coups de pistolet tirés par le chouan Pierre Lucas. L'une des deux balles se loge dans le temporal gauche, et lui provoquera régulièrement de violentes douleurs. Pour y remédier, elle consultera le Docteur Pelletier, le seul qui acceptera de lui rendre visite. En fait, il ignore tout de son identité.. Une amitié va naître entre eux, et c'est l'histoire de cette rencontre qui est racontée ici.
L'auteur Georges Dupuis a écrit cette pièce, d'après la vie et les " Mémoires" de la révolutionnaire. Et l'on suit avec intérêt le parcours de cette femme que Victor Hugo a qualifié " d'ange à travers la méduse". S'étant prononcée contre la peine de mort en janvier 1887, s'étant battue debout sur les barricades lors de la Commune, elle meurt le 9 janvier 1905 à Marseille. Louise Michel qui aimait beaucoup les animaux (il est dit dans la pièce qu'elle en a eu 35) était une femme exaltée, nerveuse. C'est du moins ce qui ressort de l'excellent jeu de Bérengère Dautun qui évolue dans la pénombre avec peu de décor et des bougies comme source de lumière.
Goerges Dupuis joue également le Docteur Pelletier, un médecin conservateur qui met bien en relief l'antagonisme de sa personnalité par rapport à Louise Michel. Comme le dit Yves Pignot le metteur en scène, "cette ballade avec Louise Michel et son partenaire représente un privilège pour le spectateur". Et l'on aurait tort de ne pas en profiter. D'autant plus que ce spectacle se joue au théâtre du Ranelagh dans un environnement enchanteur..
Agnes Figueras-Lenattier
Plus d'infos :
Théâtre du Ranelagh 5 rue des Vignes
Métro : La Muette, Passy
06:18 Publié dans Théâtre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : louise michel, commune, anarchisme
mardi, 19 février 2013
Rendez-vous théâtre avec l'oeil éclairé d'Agnes notre critique du XIVè
Barbara par Roland Romanelli
Après Charles Trenet chez Maxim's, voici une autre soirée d'hommage, cette fois-ci en l'honneur de Barbara. L'accordéoniste Roland Romanelli qui a accompagné la chanteuse pendant une vingtaine d'années raconte ici quelques moments de leur vie artistique commune. Ayant composé pour elle " A peine", " Vienne", "Cet enfant là", il évoque sa première rencontre avec Barbara au Moulin de la galette. Deux jours plus tard, il partait en tournée en Italie et avait 30 chansons à apprendre en 24h. Ce fut pour lui la découverte d'un nouveau monde musical, qui lui sembla un peu difficile dans les débuts.
En plus des impressions de Roland Romanelli, on entend en voix off, le ton clair et limpide de Barbara qui s'adresse à lui. Tout ceci nous donne l'impression pendant une bonne heure, de vivre en compagnie de cette artiste, qui comme le dit Roland Romanelli savait si bien " parler musique en image et en couleur." Sans compter l'interprète Rebecca Maïs dont la belle voix pleine de force et l'élégante gestuelle, nous enchante avec la vingtaine de chansons, qu'elle fait savamment résonner dans nos oreilles. Restent les jeux d'ombre et de lumière astucieusement mis en scène par Jacques Rouveyrollis..
Quel vrai plaisir de ressentir ainsi toute l'aura et la merveilleuse poésie musicale de Barbara. Ce spectacle théâtral et musical dirigé par Gil Galliot est une véritable délectation. Aussi bien pour les fans de Barbara que pour les plus jeunes qui ont là une véritable occasionde la découvrir.
Agnès Figueras-Lenattier
Plus d'infos :
Comédie Caumartin 25 rue Caumartin
Métro : Havre Caumartin
17:20 Publié dans Théâtre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : barbara, hommage, souvenirs
mardi, 12 février 2013
Rendez-vous théâtre avec l'oeil éclairé d'Agnes notre critique du XIVè
Cabaret Charles Trenet
A la veille du centenaire du " Fou chantant" (Charles Trenet), qui devient pour l'occasion le " Fou cent ans", voici une comédie musicale qui a lieu tous les lundis soirs. Et c'est ainsi que la mémoire de ce poète dont on fredonne souvent les refrains ("Que reste-t-il de nos amours", " Le soleil a rendez-vous avec la lune", "La mer"..) revit agréablement dans le petit théâtre de chez Maxim's. Avec 23 chansons, la joyeuse troupe nous entraîne des années insouciantes, à la drôle de guerre, de l'occupation à la libération, du swing au be-bop, des zazous aux existentialistes. La mise en scène de Gérard Chambre acteur, et qui a suivi une formation en chant est pleine de gaieté, d'entrain et sans prétention. Les voix sont agréables, harmonieuses, et l'on suit le mouvement sans se poser de questions. Ainsi prend-on plaisir à chanter notamment " Y a de la joie" dont le texte est distribué aux spectateurs. On ne voit vraiment pas le temps, passer, et l'on s'imprègne de la bonne humeur que distillait Charles Trenet. Un bel hommage lui est rendu lors de cette soirée, et la magie qu'il mettait dans ses mélodies est là pour nous faire rêver.
Agnes Figueras-Lenattier
Plus d'infos :
Chez Maxim's 3 rue Royale
Métro: Concorde
18:31 Publié dans Théâtre | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 03 janvier 2013
Rendez-vous théâtre avec l'oeil éclairé d'Agnès notre critique du XIVè
L'affaire Dussaert
Philippe Dussaert (1947-1989) est à l'origine du mouvement vacuiste dans les années 80. Peggy d'Argenson galeriste, critique d'art, a exposé et promu son oeuvre. Et c'est la rencontre entre cette femme et l'auteur de la pièce Jacques Mougenot, qui a fait naître l'idée de ce spectacle. Et quel spectacle! Drôle, brillant, fin, astucieux.
Jacques Mougenot également comédien raconte avec subtilité, et sous forme de théâtre conférence, l'histoire de ce peintre. Notamment la vente publique de sa dernière oeuvre qui a suscité bien des remous.. Rien est-il une oeuvre d'art? Une question que l'art contemporain avec parfois ses dérives et ses escroqueries peut entraîner.
En tout cas de ce rien, Jacques Mougenot en a tiré un texte qui est tout sauf du rien. La richesse des mots et la truculence du langage sont au rendez-vous. Et l'on rit de bon coeur des réponses qu'apporte cet homme à nous les profanes. Ce n'est d'ailleurs pas pour " rien" que ce spectacle a obtenu le prix Philippe Avron décerné pour la première fois par la Fédération des festivals d'humour et la SACD. Que l'on apprécie ou pas l'art contemporain, il faut impérativement aller savourer l'affaire Dussaert..
Agnès Figueras-Lenattier
Plus d'infos:
Théâtre des Mathurins 36 rue des Mathurins
Métro : Havre Caumartin
15:22 Publié dans Théâtre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : dussaert, rien, humour
lundi, 19 novembre 2012
Rendez-vous théâtre avec l'oeil éclairé d'Agnès notre critique du XIVè
Les confessions
" Les confessions" de Jean-Jacques Rousseau ont été éditées en deux parties. L'une en 1782 et l'autre en 1789. C'est la première fois qu'un écrivain ose ainsi parler de sa vie intime. De sa naissance à sa 53ème année. Il évoque notamment sa vie amoureuse davantage faite d'échecs que de réussite, et montre comment la chair influence l'esprit. " Ce qui se voit n'est que la moindre partie de ce qui est" déclare t-il.
Le comédien Eric Chartier a choisi de s'attaquer à cette oeuvre en retraçant pendant deux heures quelques propos de cet auteur devenu paranoïaque à la fin de sa vie. Il parle de son enfance, de la pension où il fut envoyé dès l'âge de 8 ans, de sa timidité naturelle, et de son horreur pour les filles publiques. Il a choisi d'insister sur sa relation avec Madame de Warens. Celle-ci a une dizaine d'années de plus que lui et Jean-Jacques Rousseau la considère comme une maman jeune et jolie à caresser. Sont relatés ici aussi leur séjour aux Charmettes, et le moment où Rousseau devient précepteur à Lyon. Eric Chartier ne manque pas de talent, et c'est un vrai plaisir de l'écouter nous parler de cet homme qui fait l'apologie de la jouissance par l'imagination. Il possède une voix forte, agréable, variée et une bonne diction. Grâce à ses mains qu'il agite sans cesse, à de bons rictus, et à son corps vigoureux, Jean-Jacques Rousseau revit dans ce petit théâtre de l'île Saint-Louis. Et que l'on apprécie ou non l'auteur, on a en tout cas une bonne idée de sa mentalité.
Agnès Figueras-Lenattier
Plus d'infos:
Théâtre de l'île Saint-Louis 39 quai d'Anjou
Métro : Pont-Marie
11:39 Publié dans Théâtre | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 06 octobre 2012
Rendez-vous théâtre avec l'oeil éclairé d'Agnès notre critique du XIVè
Cher menteur
12 avril 1889: Bernard Shaw auteur dramatique irlandais et prix Nobel de littérature en 1925 vient de rencontrer Mrs Patrick Campbell actrice célèbre. En un rien de temps, il tombe amoureux. Va naître alors entre eux une fascination réciproque et un échange épistolaire qui va durer 40 ans. Lui deviendra " Joey the clown", elle " Stella stellarum" ou " Beatricissima". Celle longue complicité s'achèvera en avril 1940 avec la mort de la comédienne.
Bernard Shaw termine sa pièce " Pygmalion" en 1911 qu'il rêvait d'écrire pour Stella alors en pleine gloire. Le soir du 14 avril 1914, tout se joue sur scène et l'on assiste au triomphe de " Pygmalion". C'est le succès de la saison..Pacifiste, Bernard Shaw écrira ensuite des articles contre la guerre, et Stella se mariera avec un baron. Son prestige diminuant avec les années, elle en viendra à faire des conférences sur la diction dans l'art dramatique.
Le texte français est de Jean Cocteau et l'adaptation de Jérôme Kilty. Bernard Shaw (Marcel Maréchal) de par son style alerte et incisif se montre romantique, chaleureux, exubérant, tendre. Ses yeux pleins de malice respirent la faconde intellectuelle.Sa langue est belle et fait dire à Stella que "Si elle écrivait ainsi, elle enverrait des lettres à Dieu". Elle (Francine Bergé) est plus froide et un peu hautaine. Elle n'est pas star pour rien!..
Cette pièce contenant à la fois de l'humour et des moments tragiques est profondément réaliste. Les acteurs ne ressemblent pas vraiment physiquement à leur personnage mais pour Jérôme Kilty quelle importance. " Les mots qu'ils nous ont laissés et l'imagination du public ne suffisent-ils pas?". Merci en tout cas à Jean Cocteau pour ce moment bien agréable où comme il le dit " La marche de l'intrigue amoureuse l'emporte même sur l'intérêt historique de l'entreprise"..
Agnès Figueras-Lenattier
Plus d'infos :
Théâtre La Bruyère 5 rue la Bruyère
Métro : Saint-Georges
15:31 Publié dans Théâtre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : joey, stella, lettres
jeudi, 19 juillet 2012
Rendez-vous théâtre avec l'oeil éclairé d'Agnès notre critique du XIVè
Folles noces
Sous nos yeux un drôle de mariage entre Jean-Paul (Jean-Paul Delvor) et Catherine ( Catherine Delourtet). A peine la marche nuptiale terminée de drôles de mots fusent de ci de là. Elle le traite de poisson pas frais, de pain de mie rassis, de couille molle. Lui la traite de morue, de pétasse, de mal baisée..C'est leur manière de s'aimer..
Leur amour commun des planches et de la musique les fait s'ébaudir sur scène pour notre plus grand plaisir. Ce qui donne un spectacle cocasse alliant théâtre, cabaret et music-hall. Pendant une heure et demi, au son du piano, les voilà in-terprétant avec humour et facétie des chansons des années folles à aujourd'hui. Jean-Paul est parfois très amusant dans sa manière de se mouvoir et de se dandiner avec son corps. Elle, joue avec brio de sa féminité. On a le droit de voir se succéder des couples célèbres comme Bonny and Clyde, Adam et Eve. Ou alors Tarzan chantant du Mike Brant à Jane, ou encore Jules César s'adressant à Cléopâtre par le biais de Michel Polnareff. Des références à Jean-Luc Godard ou à Cyrano de Bergerac sont également présentes.. Bref, c'est entraînant, dynamique, burlesque et l'on entend de nombreux rires dans la salle. Une soirée où l'on sort de bonne humeur..
Agnès Figueras-Lenattier
Plus d'infos
Théâtre Alambra 21 rue Yves Toudic
Métro: République, Jacques Bonsergent
08:39 Publié dans 14e arrondissement, Théâtre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mariage, théâtre, chansons
samedi, 16 juin 2012
Rendez-vous théâtre avec l'oeil éclairé d'Agnès notre critique du XIVè
Peggy Guggenheim femme face à son miroir
Dans ce spectacle interessant, Stephanie Bataille ancienne étudiante en histoire de l'art incarne brillamment Peggy Guggenheim mécène décédée en 1979. Héritant d'une fortune colossale à la mort de son père, elle utilisera l'essentiel de se fortune pour se constituer une collection d'oeuvres d'art représentant l'ensemble des courants avant-gardistes : cubisme, futurisme, constructivisme, dadaïsme, surréalisme, art abstrait. En 1938, elle ouvre une galerie à Londres et en 1948 achète le Palazzo Venier deil Léoni à Venise. Elle y installe son musée personnel, aujourd'hui le grand musée d'art moderne de la cité des doges." Ce n'est pas seulement la plus grande collection d'art moderne au monde explique
l'auteur de cette pièce, c'est la plus grande collection privée de tous les temps."
Stéphanie Bataille fait revivre la mémoire de cette femme au moyen d'un monologue en quatre tableaux. Elle est drôle, et nous présente une femme plutôt excentrique, qui n'hésite pas à sortir des vacheries. Ayant connu des dizaines d'hommes, elle aura deux maris dont Max Ernst. On apprend qu'elle est mère de deux enfants. Un fils Sinbad qui a hérité de l'affreux nez Guggenheim, et une fille peintre Pegeen sa fierté. Evoluant parmi ses toilettes venant de Chanel, Balenciaga elle évoque ses aventures. Et parle d'une robe Dior parfaite pour faire une pipe.. Picasso n'a jamais voulu lui vendre un de ses tableaux, elle ne les méritait pas soi-disant.. Une soirée où l'humour et la passion de l'art s'entremêlent..
Agnès Figueras-Lenattier
Plus d'infos :
Théâtre du Petit Montparnasse
31 rue de la Gaité Métro Gaité ou Edgar Quinet
07:25 Publié dans 14e arrondissement, Théâtre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : guggenheim, art, passion