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jeudi, 26 octobre 2006

Les architectes du tramway vivent-ils dans un rêve ?

Après de nombreuses interrogations [NDLR : ...partagées] sur "les personnes qui ont dessiné les pistes cyclables ont elles déjà enfourché un vélo ?". Que penser d'autre quand on voit les virages infligés à chaque croisement de rue et la hauteur des trotoirs si ils vous prends l'envie d'aller tout droit ? En vélo ? A Paris ? Aller tout droit ? Quelle idée !

Après avoir cru que les milliers de publicités imposées, matraquées au titre du paiement des abris bus et de leurs entretiens, remboursés depuis très très longtemps (JCDecaux : 1,7 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2005), allaient disparaitre. Après avoir cru que les trams seraient épargnés, que les élus avaient résisté, compris, on a vu les emplacements apparaitre, avec de gros néons dedans. Si vous pensez que ces emplacements sont là pour de l'information, des plans, je vous souhaite une très jolie journée au pays des bisounours.

Maintenant, avec les premières pluies, je me pose des questions sur les piscines. Est ce que les piscines qui apparaissent à la moindre goute d'eau en remplacement des passages piétons vont être référencées dans la partie sport du portail internet de la mairie de Paris ? Est ce que les gerbes de plusieurs mètres provoqués par les bus qui passent seront comptèes dans les fontaines ou les décorations de noel ?
Comment est on passé de rue mouillée avec parfois un égout bouchés à ces étangs instantanés dans chaque voie qui a été refaite pour le tram ? J'ai déjà vu des voitures calées à cause de la profondeur de ces mares ... C'est dire ...

Cedric
habitant de la Porte de Châtillon

Plus d'info :
+ Notre rubrique Tramway.

mercredi, 25 octobre 2006

Interview Marielle de Sarnez - Part. VIII

Huitième épisode de l'interview de Marielle de Sarnez, Député européen, Présidente de la Fédération UDF de Paris et candidate déclarée à la Mairie de Paris... Aujourd'hui, des projets pour le XIVe, une approche moderne de la politique (?), regard sur la démocratie participative...

Pierre

Plus d'info : 

+ Le site de la délégation UDF au Parlement européen.
+ Toutes nos interviews.
+ Vos vidéos sur TéléParis14 ? Connectez-vous DailyMotion.com et publiez vos vidéos dans le groupe TéléParis14.
+ Interview réalisée à l'Imprévu, place Flora Tristan (75014), le 15 septembre 2006. Propos recueillis par Dan Krajcman et Pierre Vallet.

 

dimanche, 22 octobre 2006

Une expo photo ? Découvrez le ScrapBook !

Depuis le 21 septembre dernier, la Fondation Henri Cartier-Bresson vous propose de découvrir un nouveau pan de sa collection, l’un de ses trésors maintenant restauré : le Scrapbook (littéralement, "l'album"), une sélection remarquable de tirages réalisés par Cartier-Bresson lui-même en 1946 qui constitue une étape très importante dans l’appréhension de son oeuvre.Retour sur la petite histoire du ScrapBook...

En 1943, le Museum of Modern Art de New-York (MoMA), pensant que Cartier-Bresson avait disparu pendant la guerre, préparait une exposition « posthume » de son travail. Cartier-Bresson, qui venait de s’évader, apprit la nouvelle avec joie et décida de faire un bilan de son oeuvre préparatoire à l’exposition. Il tira 346 images qu’il colla dans un album – le scrapbook - avant de les montrer au MoMA. La plupart de ces photographies étaient inédites à l’époque ; beaucoup sont devenues emblématiques aujourd’hui. L’exposition fut inaugurée en février 1947, quelques mois avant la création de Magnum Photos.

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Quarante ans plus tard, conscient de la richesse de cet album, Cartier-Bresson s’y intéresse à nouveau. Il décolle la plupart des tirages pour les protéger et les restaurer. Cet ensemble exceptionnel appartient aujourd’hui à la Fondation HCB, qui a entrepris de reconstituer cet album en vue de sa publication, avec la complicité des éditions Steidl, agrémenté de textes et de documents d’époque.

La Fondation HCB présente donc l’ensemble de ces tirages, ainsi que 7 agrandissements de l’exposition de 1947 contrecollés sur bois empruntés au MoMA. Ce moment marque un tournant fondamental dans la vie et l’oeuvre de Cartier-Bresson, comme il l’avait lui-même formulé dans un entretien avec Hervé Guibert : « J’allais à la recherche de la photo pour elle-même, un peu comme on fait un poème. Avec Magnum est née la nécessité de raconter des histoires ».

Maroun - avec le concours de la Fondation Henri Cartier-Bresson

Plus d'info :
+ Le ScrapBook - exposition ouverte jusqu'au 22 décembre 2006 - Entrée : 5 € plein tarif -  3 € tarif réduit : chômeurs, moins de 26 ans, plus de soixante ans - Gratuit pour les Amis de la Fondation - Gratuit en nocturne le mercredi de 18h30 à 20h30.
+ Horaires : du mardi au dimanche de 13h00 à 18h30, le samedi de 11h00 à 18h45 , nocturne gratuite le mercredi jusqu’à 20h30. Fermé lundi et jours fériés - adresse : 2, impasse Lebouis, 75014 Paris - métro: ligne 13 (Gaité), ligne 6 (Edgard Quinet) - bus: lignes 28 et 58 arrêt Losserand-Maine, ligne 88, arrêt Jean Zay – Maine.

dimanche, 15 octobre 2006

Découvrez les artistes du XIVe arrondissement !

...La Galerie Elda Mazer (ç, rue Raymond Losserand - 75014 Paris) vous convie le 19 octobre prochain à 19h au vernissage d'une nouvelle exposition qui rassemblera plusieurs artistes du XIVe arrondissement. Vous retrouverez notamment les oeuvres de Anne Abe, Krzysztof Biskup, Charles-Eric Gogny, Valentin Bron (photo ci-dessous - "Fantasmagorie", 2000, technique mixte pierre noire avec aquarelle sur carton bois, 64x53cm), Rosy Lamb, Linda Todisco ou encore Iona Violet...

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Heure, lieu, durée de l'expo ? Tous les détails en cliquant ici...

Maroun

Plus d'info :
+ ...Sur le site de la galerie Elda Mazer.
+ D'autres artistes du XIVe ? Découvrez leurs oeuvres on-line grâce à notre rubrique "La Galerie 75014" (ci-contre colonne de gauche).

samedi, 14 octobre 2006

Inauguration du tramway : c'est aujourd'hui...

...A Clermont-Ferrand (photo ci-dessous) ! Eh oui. En la matière, notre chère Capitale aura bien des difficultés pour prétendre avoir fait preuve d'ambition ou d'originalité puisque notre "métro des maréchaux" - quel design médiocre, un tramway, ça ?! une râme lâchée en surface oui... - qui sera inauguré en fin d'année viendra s'ajouter à la longue liste des villes qui ont réalisé ou projeté la construction d'un tramway comme Marseille (tiens, voilà un tramway qui ressemble à quelque chose), Saint-Etienne, Lille, Nantes, Grenoble, Strasbourg, Rouen, Sarreguemines, Montpellier, Orléans (là-bas aussi il y a du gazon depuis ...l'an 2000), Lyon, Bordeaux, Valenciennes, Mulhouse, Nice, Le Mans, Angers, Toulon, Valenciennes ou Issy-les-Moulineaux...

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Alors oui, le tramway "réinvente la ville" mais il ne fera pas pour autant de notre Capitale celle de l'innovation urbaine... On ne s'étonnera pas dès lors de voir que Paris ne figure pas sur la liste des 16 grandes villes (pêle-mêle : Caracas, Los Angeles, New-York, Barcelone, Berlin, Londres, Istambul, Mexico City, Mumbai, Milan-Turin, Le Caire, Sao Paulo, Johannesburg, Shanghaï, Tokyo) dont le développement est présenté et analysé lors de la 10e Biennale d'architecture de Venise (voir "Cities, architecture & Society"). Une sélection certes "artificielle" comme le choix d'un sujet au baccalauréat, mais une absence révélatrice d'une disparition de la scène internationale - Paris n'est même plus sur la carte - un sujet sur lequel nous ne tarderons pas à revenir.

Pierre

Plus d'info :
+ Une page très synthétique présentant un beau recueil de tramways...
+ Notre rubrique Tramway.
+ Le Tramway des Maréchaux, le nôtre, devrait être inauguré le 16 décembre 2006.

jeudi, 12 octobre 2006

Piétonnisation : succès et maux

Les aménagements de voirie - la transformation d'une rue en espace piéton et autres quartiers verts - provoquent parfois des réactions diverses. Jalousies, rupture des usages traditionnels, appropriation de l'espace public, irrespect... Nous recevons ce mail très symptomatique de Cécile... De l'art de vivre ensemble en ville...

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Rue du Moulin Vert : l'abus d'une rue piétonne

Voilà 5 ans que j'habite le quartier Alésia rue des Plantes, quartier charmant, vivant mais voilà que depuis la rentrée de septembre, je m'étonne de plus en plus de l'évolution des mentalités des habitants localisés sur la rue du Moulin Vert, vous savez cette portion de route qui a été mise rue piétonne pour je ne sais quelles raisons... Pour les commerces ? Aucun !!! Pour l' école maternelle et élémentaire qui est dans la rue adjacente ? Probablement mais dans ce cas-là, faîtes de toutes les rues proches des écoles des rues piétonnes - une logique qui ne ferait pas de privilégiés. Faîtes par exemple de la rue Severo une rue piétonne - ou transformez toute la rue du Moulin Vert en rue piétonne puisqu'il y a également une crèche dans cette rue !!!

L'empruntant 4 fois par jour pour emmener et  chercher mon enfant à l'école, je découvre avec amusement comment ses chers habitants s'approprient le concept de "rue piétonne" : pots de fleurs sur le trottoir (à quand les chaises longues en été) ou carrément harcèlement auprès des automobilistes genre je me plante devant la voiture et j'engueule le conducteur. Mais là hier c'était trop... Trop risible, trop primaire... Il fallait que j'aide ses pauvres habitants qui sont bien fiers d'avoir leurs petits avantages, leur petite rue fermée à la circulation avec leurs si beaux poteaux qui ne servent à rien si ce n'est à se mettre sur la rue mais au danger des voitures qui sortent de 3 garages sur une portion de 100 m.

Alors hier un père avec sa fille en poussette qui était sur le trottoir s'est fait insulter et a reçu un coup de poing d'un de ses habitants parce qu'en passant en poussette, il a renversé le pot de fleur sur le trottoir devant l'hôtel… Le trottoir qui appartient aux piétons pas définition... Que se passe-t-il ? Ils sont devenus fous ??? L'autochtone (car ils sont devenus une classe à part dans le XIVème) criait à qui voulait l'entendre "c'est une rue piétonne !!!" comme pour se justifier de son acte. Risible,  je vous le disais !! Car, moi, mère ayant utilisé la poussette et maintenant avec mon enfant, je ne suis pas en sécurité dans cette rue où les voitures sortent des garages, où les copains des autochtones arrivent dans les deux sens en deux roues !!! Et maintenant des agressions si on ne coopère pas.

Ils sont devenus fous et il faut venir en aide à ces pauvres parisiens qui s'approprient si bien leur rue qu'ils deviennent agressifs. Cela va devenir un no man's land dans ce quartier. Quelle dommage... J'ajoute que je ne suis pas automobiliste mais piétonne et que je suis pour des aménagements mais, pour le cas, je trouve déplacé. Soutenons ces habitants, car ma foi en ces temps de chômage, de précarité, les problèmes de santé, la pollution, la défense d'une rue piétonne est devenu un maux de la société. Alors je détourne le slogan des communistes tchèques réagissant à l'invasion soviétique, "Pierre Castagnou, réveillez-vous, ils sont devenus fous!". Mettez des vigiles pour surveiller ces habitants, nous ne sommes plus en sécurité !!!

Cécile

Plus d'info :
+ La rue du Moulin Vert n'est pas officiellement "piétonne" mais plutôt une rue "priorité aux piétons" puisque l'accès des automobiles est autorisée pour les riverains ou possesseurs de parkings. Effet induit, une "privatisation" de l'espace public qui génère des réactions diverses et bien des énervements.
+ ...Elle détient sans doute le record du nombre de plots sur moins de 100 mètres. Combien ces aménagements coûtent-ils ? Les plots en plastique "temporaires" coûtent près de 100 € pièce TTC...

lundi, 09 octobre 2006

Marielle de Sarnez à l'Imprévu - Part. III

Troisième épisode de l'interview de Marielle de Sarnez, Député européen, Présidente de la Fédération UDF de Paris et candidate déclarée à la Mairie de Paris... Aujourd'hui "Parlement européen, centrisme et proportionnelle".

Pierre

Plus d'info :
+ Interview réalisée à l'Imprévu, place Flora Tristan (75014), le 15 septembre 2006. Propos recueillis par Dan Krajcman et Pierre Vallet.
+ Le site de la délégation UDF au Parlement européen.
+ Toutes nos interviews.
+ Vos vidéos sur TéléParis14 ? Connectez-vous DailyMotion.com et publiez vos vidéos dans le groupe TéléParis14.

dimanche, 08 octobre 2006

Conseil d’arrondissement à 19h : ça va chauffer ?

Ce lundi, il y a un Conseil d’Arrondissement à la Mairie. C'est à 19h en salle des mariages. Il est public, ouvert à tous, et c’est l’arène politique de notre arrondissement. Son ordre du jour est disponible sur le site de la Mairie en cliquant ici (en trois pages), mais aussi et surtout les projets de délibération sont également proposés, avec moult détails (cette fois en 42 pages) – c’est une nouveauté. L’information va donc circuler beaucoup mieux en qualité et en détails, on ne pourra que s’en féliciter.

Il faudra attendre le moment des vœux pour avoir droit à l'animation : les Verts demandent en effet l’augmentation des moyens de prévention en matière de sécurité, ce à quoi les élus socialistes (dont celui à la prévention) leurs rétorquent le manque de tranquillité dans les espaces verts de l’arrondissement. Des déchirements en public pour le couple PS-Verts. Dans la salle des mariage, un comble...

Dan

Plus d'info :
+ Nous vous rappellons que toute personne peut questionner le Conseil sur une délibération (dès lors que la question porte sur le sujet à débattre) - à l'exception des voeux débattus en fin de séance.
+ Mairie du XIVe, 2 place Ferdinand Brunot (vu du ciel, c'est ici)...

En chemin avec Marie... d'Istambul à Katmandou

Et si après des années de travail sage et consciencieux, on se prend à déterrer de vieux rêves. Et si après une vie sociale dans les normes, appartement parisien, famille et amis tous au bon endroit, on veut se jeter sur la route en nomade. Et si après avoir régler un quotidien balisé sans surprise, on s’imagine improviser chaque journée… Faut-il pour autant nous traiter de fada, de fugitive, d’immature ? Bien sûr, lorsqu’on apprend que le voyage en question, d’Istanbul à Katmandou on veut le faire à vélo, là, je suis d’accord, il y a de quoi s’inquiéter !

C’est donc sur un animal à deux roues que je suis partie un matin pour cheminer à travers le monde. La folie, je l’ai de croire que le monde n’est pas si grand pour moi. La fuite, je la prend pour décider moi-même de la direction vers laquelle je veux avancer, loin des schémas tout tracés. L’enfant, il est là en moi plein d’innocence pour aller vers les autres, plein de rires pour regarder les obstacles et les aléas de la route sans se décourager.

Sans pouvoir la justifier, l’envie d’ailleurs m’habite et me fait prendre le chemin vers l’Orient le 16 Juillet 2005 : le temps de créer un site internet et de m’équiper d’un vélo et de sacoches. Je ne me sens ni courageuse, ni baroudeuse, encore moins illuminée. Je brûle seulement de curiosité de franchir ma ligne d’horizon quotidienne, de savourer le goût du vent… Rien de plus simple, il suffit d’un premier coup de pédale !

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Au fil déroulé depuis la Turquie jusqu’au Népal, seule ou en compagnie, à pédale ou à moteur, j’ai appris à dompter l’animal à roulettes ! Ce vélo, devenu compagnon à part entière sur le chemin est baptisé dès les premiers tours de roue : Pégazou. Que ne vanterais-je encore une fois ses qualités ! Il va partout où m’en prend l’envie. Léger il se glisse dans tous les transports imaginables : camion, rickshaw, train, bus, taxi, avion... Il ne fait pas de bruit et ne réclame pas de fourrage à la halte. Il est simple, peu précieux et attire la sympathie de tous. Il avance bien : 60 à 80 kilomètres par jour et ces traits de route parcourue visibles sur une carte à grande échelle m’impressionnent encore. Et puis il m’a permis d’être active, de vivre le chemin avec toute ma tête et tous mes sens.

Avancer, changer d’horizon chaque matin, parcourir avec son corps le monde, vivre en nomade pendant cinq mois, ne poser son sac que le temps d’une halte. Et manger du vent, de l’azur et de l’espace. Délice de l’éphémère, liberté du lendemain toujours neuf, plaisir de la route. J’ai 28 ans et réalise un beau rêve à travers ce grand voyage qui laisse une place majeure à l’improvisation, la rencontre et la providence. Toutes seront au rendez-vous sur ce chemin parcouru en Turquie, en Iran, au Pakistan, en Inde et au Népal.

Je mets les pas dans ceux de Nicolas Bouvier, découvert il y a plusieurs années à travers son récit "L’usage du monde", voyage initiatique à la découverte du monde, de ses habitants et de lui-même. Ce sont ces mots que j’emprunte souvent : un voyage se passe de motifs; il ne tarde pas à prouver qu’il se suffit à lui-même. On croit qu’on va faire un voyage, mais bientôt c’est le voyage qui vous fait ou vous défait.

Ce chemin, qu’en ai-je retenu ? Les rencontres, ces centaines de rencontres d’un instant ou d’un peu plus, preuves de la fraternité qui nous réunit de par le monde. Turcs, iraniens, pakistanais, indiens, népalis, mes frères et soeurs, nous avons une langue commune basée sur la richesse de nos différences. Ne jamais se comparer ou décider du meilleur : le meilleur pays, la meilleure ville, la meilleure religion... Qu’est-ce que cela signifie ? Simplement différent, ce qui multiplie l’intérêt de se rencontrer ! L’anglais est devenu le vecteur de cette communication le long de la route. Et pourquoi pas si l’on voit cette langue comme ce qu’elle est : une façon universelle de s’exprimer et se comprendre. L’anglais n’est pas forcément l’anglicisation des cultures.

Justement, je pensais trouver moins de particularismes régionaux, moins d’habits traditionnels, moins de coutumes locales... Je pensais trouver une certaine uniformisation venue de nos pays occidentaux. Mais voilà que non, le village planétaire si redouté n’est pas arrivé là où j’ai fait rouler mes pneus... Peut-être est-ce encore un mérite de Pégazou de pouvoir sortir des voies touristiques.

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Et puis en chemin, je réalisais un autre rêve, celui d’écrire. Récit créé dans l’action, il attend aujourd’hui patiemment de mûrir pour devenir d’autres mots d’aventure à lire auprès des dessins et des photos récoltés au bord du chemin. Vous pouvez le trouver tel quel sur mon site : http://en.chemin.marie.free.fr.

C’est de retour sur Paris qu’il me fallait partager autrement. La Case d’ABM (Aventures du Bout du Monde) est là pour orienter le voyageur désorienté. On ne peut reprendre la vie comme on l’a laissé : le voyage nous a fait, ou plutôt nous a défait comme le dirait Bouvier. Décapées les couches d’impatience, d’impuissance, d’intolérance... Et ce que l’on a découvert, on a envie de le crier aux gens d’ici. Bon, je ne vais pas crier, promis ! Mais je vais vous harmoniser toutes ces rencontres, couleurs et odeurs cueillis sur le chemin dans une projection organisée par ABM le Mercredi 11 octobre au FIAP (Paris 14).

Marie Demont

Plus d'info :
+ En chemin avec Marie... - mercredi 11 Octobre à 20h30 au FIAP (salle Lisbonne) - 30 rue Cabanis 75014 Paris (M° St Jacques, RER : Denfert –Rochereau) avec ABM – Aventure du Bout du Monde.
+ Pégazou sera absent de cette réunion. Marie se l'est fait voler ...quelques jours après son retour à Paris.

 

samedi, 07 octobre 2006

Vide-placard demain...

Le groupement des locataires de la RIVP de la Porte d'Orléans organise son second vide-placard, après le succès qu'a obtenu la première édition.

C'est demain, dimanche 8 octobre, de 8h30 à 18h00 sur la Place située entre les rues Monticelli et l'Avenue Paul Appell, face au stade Elizabeth. L'occasion de découvrir aussi un quartier, de rencontrer des habitants, de se lier au 14ème...

 Dan

Plus d'info :
+ Les rendez-vous du XIVe arrondissement ? Consultez notre agenda.