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samedi, 26 août 2006

Tramway : une randonnée pour (re-)découvrir les Maréchaux

Une idée de sortie pour ce weekend ? Demain, dimanche 27 août, de 14 h à 17 h , l'équipe de la Mission Tramway invite les amateurs de plein-air à redécouvrir les boulevards des Maréchaux et leurs environs, en partenariat avec le Comité de Paris de la Fédération Française de Randonnée Pédestre.

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Le rendez-vous est fixé sous le drapeau des Randos pour tous, à la sortie du Métro Porte de Vanves, au tout début de la rue Raymond Losserand. Le parcours représente 7,9 km, soit l’exacte distance de la ligne du tramway T3. Il serpente de part et d’autre des boulevards des Maréchaux, en passant d’un lieu insolite à une curiosité architecturale ou historique, d’un jardin à une ruelle… : rue des Arbustes, rue Didot, rue des Plantes, villa d’Alésia, Square du Serment de Koufra, Réservoirs de Montsouris, rue du Douanier Rousseau… et, pour terminer, une halte culturelle à la Cité Internationale Universitaire de Paris ! Alors, êtes-vous sûrs de ne pas vouloir prendre l'air ?

Pierre

Plus d'info :
+ Les photos de la première balade du 6 juillet dernier dans le XVe arrondissement.
+ Deux autres promenades seront organisées pour découvrir les aménagements : le 1er octobre dans le 13e arrondissement et le 22 octobre un parcours transversal vous permettra d’apprécier la totalité de l’itinéraire du tramway T3.
+ Notre rubrique "Tramway".
+ Une autre manière de découvrir les Maréchaux...

vendredi, 25 août 2006

Une interview de Pierre Castagnou (Part. VI)

C'est bientôt la rentrée. L'occasion pour Paris14.info de faire le point sur les dossiers en cours dans notre arrondissement avec Pierre Castagnou, Maire du XIVe...

Aujourd'hui, subventions aux associations, accès aux équipements et services municipaux, finances de la Ville...

Paris 14 (P14) : Sur quels critères objectifs nos élus fondent-ils leur décision d'accorder une subvention à une association ou à une entreprise ? Existe-t-il un document type, une "grille d'analyse", permettant en fonction d'éléments prédéfinis (exister depuis plus d'un an, être domiciliée dans le XIVe, avoir X dizaines d'adhérents, avoir des statuts démocratiques, etc.) de demander une aide ou une subvention ? En l'absence d'un tel document, opposable à toutes et à tous, où s'arrête la décision politique souveraine et responsable ? Où commence le clientélisme ?
 
Pierre Castagnou (PC) : Autrefois, les subventions étaient attribuées sur simple demande d’un élu. Il suffisait d’être bien avec tel adjoint pour obtenir une aide !

Les demandes de subventions font désormais l’objet d’une véritable procédure. Il faut remplir un dossier (que chacun peut trouver sur le site de la mairie) et fournir un certain nombre d’éléments administratifs et comptables. L’importance est donnée au projet pour lequel l’aide est sollicitée. Les demandes sont instruites par l’administration municipale. Le dossier est alors transmis à l’adjoint au maire de Paris concerné qui, en lien avec la mairie d’arrondissement, décide de la suite à donner. Les subventions sont votées, après avis du Conseil d’arrondissement, par le Conseil de Paris. Elles sont versées par le trésorier payeur général qui exerce un contrôle sourcilleux. Les contrôles ont été renforcés pour mettre fin aux anciennes pratiques : Cour des comptes, Inspection générale des services de la Ville.

Ce qui prime, c’est bien évidemment l’intérêt pour la collectivité et pour les Parisiens. C’est totalement transparent ! La liste et le montant des subventions attribuées par la mairie de Paris sont d’ailleurs consultables sur le site Paris.fr
On est à mille lieux des pratiques clientélistes et des abus des anciennes équipes municipales.

P14 : Pourquoi les bibliothèques du 14e sont-elles fermées le dimanche ?

PC : La question est en fait celle de l’amplitude d'ouverture des services municipaux et de l’adaptation des horaires aux nouveaux horaires de la Ville.

P14 : Et les piscines, en particulier l’été en période de forte chaleur, le dimanche ou le soir…

PC : C'est une vraie question. C’est le sens de la création du bureau des temps.  Les choses ont commencé à changer : ouverture de bibliothèques entre 12 heures et 14 heures, fermeture plus tardive des piscines… Mais ouvrir davantage les équipements a un coût, car on peut sans doute mieux organiser les équipes, mais il faudra aussi embaucher. L’équipe municipale s’est engagée à ne pas augmenter les impôts.

P14 : Le budget de la Ville ne figure pas dans le document « compte rendu de mandat de Bertrand Delanoë » de l’année en cours. Il n’est pas disponible non plus sur le site de la Ville de Paris… Mais il paraît que le déficit de la ville augmenterait ?

PC : Non, il n’y a pas de déficit !  Contrairement au gouvernement, la Ville doit voter son budget en équilibre, c'est-à-dire que les dépenses ne peuvent pas dépasser les recettes. Par contre la Ville emprunte. C’est vrai. Mais il n’y a rien d’anormal à emprunter pour financer des investissements, qui seront amortis sur plusieurs années.

Le recours à l’emprunt reste extrêmement raisonnable et maîtrisé, Paris a l’un des taux d'endettement le plus faible parmi les grandes villes de France. Il y a aussi une gestion très active de la dette et de la trésorerie, qui permet d’économiser 10 millions d’euros par an. L’agence d’évaluation indépendante Standard & Poors vient à nouveau d’accorder la note "3A" à la Ville de Paris pour la qualité de se gestion.

P14 : Vos prédécesseurs vous ont donc livré des finances saines…

PC : …Disons plutôt qu’ils n’ont pas beaucoup investi ! Et puis les finances de la Ville sont grevées par le désengagement de l’Etat. Tout le monde le dit, même les collectivités de droite. Le gouvernement a confié de nouvelles compétences (RMI…), mais il s’est gardé une partie des crédits qui allaient avec ! Cela représente 150 millions d’euros par an.

P14 : Il a pourtant été inscrit dans la Constitution que tout transfert de compétences doit s’accompagner des ressources afférentes ?

PC : Ce n’est pas respecté. Sont concernés le RMI, la prestation handicapé, etc.…

P14 : L’opposition réclame un audit des finances de la Ville à mi-mandat par une agence indépendante. Pourquoi ne pas lui accorder ?

PC : Ce n’est pas sérieux. On fait des audit en début de mandat pour mieux connaître les choses, pas à mis parcours. La transparence existe. Il y a des débats budgétaires, une commission des finances : tous les chiffres sont disponibles à l’ensemble des élus. Ce n’est pas un audit qui permettrait d’accroître la transparence, ce n’est pas le but d’un audit.

Propos recueillis par Dan Krajcman et Pierre Vallet - cette interview a été relue par Pierre Castagnou

Plus d'info :
+ Transports en commun & déplacements, accessibilité, bilan de la mandature... Lundi prochain, suite et fin de notre interview de Pierre Castagnou.
+ Interview de Pierre Castagnou Part. I / II / III / IV / V...
+ Toutes nos dernières interviews - y compris vidéo.

jeudi, 24 août 2006

ZAC Didot : deux réunions importantes...

...se sont tenues à la Mairie du XIVe et au gymnase Rosa Parks le 29 juin dernier à la demande de riverains inquiets par une recrudescence des actes d'incivilité. Alors, grilles du jardin, jeunes en scooter, rondes de police, animations et besoins en éducateurs, décisions de la Mairie... Le Conseil de quartier Pernety a mis en ligne sur son site internet un compte-rendu exhaustif de ces deux rencontres. A lire là-bas, à commenter ici...

Pierre

Plus d'info :
+ Le site internet du Conseil de quartier Pernety - probablement le plus complet et le plus à jour en ligne : http://quartier.pernety.free.fr
+ Prochaine réunion publique du Conseil de quartier Pernety : le 27 septembre à 20h (lieu à préciser).

mercredi, 23 août 2006

Une interview de Pierre Castagnou (Part. V)

C'est bientôt la rentrée. L'occasion pour Paris14.info de faire le point sur les dossiers en cours dans notre arrondissement avec Pierre Castagnou, Maire du XIVe...

Aujourd'hui, deux des thèmes phares de la mandature : petite enfance & crèches.

Paris 14 (P14) : À quand une crèche dans le secteur de la Porte d'Orléans, n’était-elle pas prévue rue Morère ?

Pierre Castagnou (PC) : C’était difficile rue Morère pour des raisons techniques ; ou alors le coût aurait été très élevé… Mais il y aura des places réservées à la Mairie d’arrondissement dans la crèche de la poste Bachelard, qui va ouvrir près de la Porte d'Orléans : 15 places.

P14 : S’agissant des crèches, pourriez-vous nous donner quelques chiffres ? Combien y-a-t-il de places de crèches dans le XIVe et pour combien d’enfants en bas âge ? A la fin de la mandature, combien de places supplémentaires aurez-vous construit ?

PC : Il y a très exactement 1758 places de crèche pour un total de 3900 enfants de moins de 3 ans. Nous aurons attribué en fin d’année 2005 un peu plus de 600 places sur 1600 demandes. La manque de places est un vrai problème, même si, en la matière, le 14e n’est pas l’arrondissement le plus mal loti. 

P14 : Mais il y a l’air d’avoir une forte disparité, comme par exemple entre le quartier de la Place de Catalogne qui a plus de places que dans le sud de l'arrondissement.

PC : Oui, c’est vrai ; le problème est souvent celui de locaux ou de terrains disponibles.

P14 : Le fils de Laurent Fabius, Thomas Fabius, a pour métier d’installer des crèches dans les entreprises privées. La Mairie ne pourrait-elle pas négocier des accords et demander des contingents de 10-15 places pour le secteur public, quitte à financer une partie ?

PC : Oui, je connais cette initiative. Nous sommes ouverts à toute discussion. Pour preuve, le projet engagé avec la poste, qui  est un établissement public, ou avec l’hôpital Ste Anne dont la crèche accueillera les enfants du personnel mais aussi des enfants de l’arrondissement.

P14 : La gare de la petite ceinture sur l’Avenue du Général Leclerc, dite gare de Montrouge, ne pourrait-elle pas être utilisée pour une crèche ? Au passage, est-il prévu de protéger ce patrimoine ?

PC : Elle est en très mauvais état. Mais la Ville n’est pas chez elle. La gare appartient à Réseau ferré de France (RFF).

A la fin de la mandature, nous aurons créé 290 places. C’est encore insuffisant, bien évidemment, mais le retard accumulé est important et ne pouvait pas être comblé en une mandature. Cela d’autant plus qu’au niveau parisien les arrondissements de l’Est parisien souffraient d’un manque encore plus important qu’il a fallu essayer de combler.

P14 : A combien estimez-vous les besoins ?

PC : Un millier de demandes n’ont pu être  satisfaites cette année. Mais parfois les parents peuvent trouver une solution avec la garde à domicile... Ce qu’il faut, c’est, au minimum, pouvoir satisfaire les demandes des familles qui financièrement n’ont pas d’autres solutions que les crèches.

P14 : Les gens posent des questions sur les suivis des dossiers. Les familles pourraient-elles avoir la possibilité de suivre leur dossier sur internet ? Et d’autre part, quels sont les critères d’attribution au sein de la commission transparente ? Un seuil de revenu ?

PC : Je retiens cette idée d’accessibilité du dossier en ligne… Nous avons crée un Bureau des crèches auquel tout le monde peut s’adresser pour déposer une demande ou savoir ou en est son dossier. Sous l’ancienne équipe, les demandes de places étaient gérées par le cabinet du maire…
Une commission de transparence se réunit tous les trimestres. Des critères d’attribution ont été fixés : l’emploi (ou la formation), les horaires de travail et le temps de trajet, les revenus, la domiciliation, la situation familiale (on sait qu’à Paris, il y a un pourcentage très élevé de familles monoparentales), l’âge des enfants, d’éventuels rapports des services médico-sociaux.

Cette commission fonctionne très bien. Personne ne critique son fonctionnement. Elle est présidée par mon adjointe chargée de la petite enfance ; y siègent également mon adjoint chargé des affaires scolaires, un représentant de l’opposition, la coordinatrice des crèches de l’arrondissement, un médecin…

Propos recueillis par Dan Krajcman et Pierre Vallet - cette interview a été relue par Pierre Castagnou

Plus d'info :
+ Subventions aux associations, accès aux équipements municipaux, finances de la Ville... Suite de notre interview après-demain.
+ Interview de Pierre Castagnou Part. I / II / III / IV...

mardi, 22 août 2006

Mobiliser contre la pollution atmosphérique...

A la veille de l'été, nous vous avons proposé un petit "sondage express" relatif à la pollution atmosphérique... Bilan à 10 jours de la fin du parcours ? Réponse en image.

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...Pour le moment, 136 de nos lecteurs nous ont donné leur opinion en un clic. Comme Morg, vous souhaitez nous en dire plus ? Vous avez la parole (cliquez sur "commentaire" ci-dessous). Coup d'épée dans l'eau ? Peut-être... Mais la sensibilisation de nos concitoyens reste un travail de longue haleine et nous accepterons bien volontiers que vous ajoutiez votre pierre à l'édifice...

Ce débat - eh oui, cela fait encore débat - n'est en tout cas pas près d'être clos. Il devrait même reprendre le dessus à l'approche des échéances électorales de 2007 et 2008 qui nous l'espérons verrons enfin l'enjeu environnemental prendre la dimension qui devrait être la sienne. Le développement durable n'est pas qu'un phénomène médiatique...

D'ici là, nous en serons réduits à compter sur l'artillerie lourde américaine puisque Al Gore, dans un style très Michaël Moore (!) mais également très hollywoodien, se propose avec un certain succès de mobiliser les opinions publiques internationales avec un reportage choc intitulé : "An Inconvenient Truth" ("Une Vérité Embarrassante"). Nous vous en livrons ci-après les deux bandes-annonces.

Spot de 2mn30s

Spot de 30s.

Une méthode de marketing des idées sans doute plus aggressive mais certainement plus efficace. Alors, comme le suggère NetPolitique.net, et si Nicolas Hulot s'y mettait ?

Pierre Vallet

Plus d'info :
+  An Inconvenient Truth, sortie le 11 octobre 2006. Site officiel en cliquant ici...

lundi, 21 août 2006

Une interview de Pierre Castagnou (Part. IV)

C'est bientôt la rentrée. L'occasion pour Paris14.info de faire le point sur les dossiers en cours dans notre arrondissement avec Pierre Castagnou, Maire du XIVe...

Aujourd'hui, sans-abri, logement social, Loi SRU et spéculation immobilière...

Paris 14 (P14) : Venons en à la question des sans-abri. Deux groupes importants dans le 14ème, l’un devant la caserne des pompiers Marché Villemin, l’autre Avenue du Gal Leclerc devant Pier Import. D’ailleurs, à cet endroit, il y avait un banc, on a enlevé ce banc et maintenant ces sans-abri ont disposé là des chaises, des matelas, des canapés... Comment réagissez-vous devant cette situation ?

Pierre Castagnou (PC) : Nous avons mis en réseau tous les acteurs intervenant auprès des sans-abri : assistantes sociales, Emmaüs, SAMU social, Restos du cœur, BAPSA… Souvent ils travaillaient séparément. Nous avons chercher à mieux coordonner leur action, développer une synergie.

Les sans-abri sont une population très composite. Il y a de plus en plus de femmes, de plus en plus de jeunes. Il faut agir très vite, dès que les gens tombent dans l’errance, pour éviter la désocialisation, d’autant que beaucoup de sans-abri ont un emploi, ont un revenu…

Parfois les choses sont plus difficiles. Les gens vivent dans la rue depuis longtemps. Ils n’ont plus aucune attache et ne veulent pas avoir affaire aux institutions.
Une des réponses est la construction de résidences sociales, de taille modeste pour faciliter la réinsertion. Nous avons ainsi quatre projets dans l’arrondissement. Le chantier de la première résidence, rue de la Gaîté, vient de débuter.

P14 : Au bout d’un certain temps, il y a une exaspération des riverains

PC : Oui, le Samu social, la BAPSA qui dépend de la Préfecture de police [ndlr : Brigade d’Assistance aux Personnes Sans Abri] interviennent… On a récemment recensé une centaine de sans-abri dans le 14ème. La police intervient en cas de trouble de l’ordre public.

Le problème, c’est parfois que les sans-abri refusent d’aller dans des centres d’hébergement d’urgence parce qu’ils craignent la promiscuité ou la violence, refusent la contrainte, n’arrivent pas à renoncer à l’alcool…

J’en appelle aussi à la compréhension de chacun. Se retrouver sans toit peut arriver à tout le mode : on perd son boulot, on se sépare de sa femme ou de son mari, on perd son logement et on a vite fait de se retrouver à la rue. D’ailleurs souvent les gens aident les sans abris en leur donnant argent, matelas, couvertures…

P14 : Puisque nous parlons d'action sociale, qu’en est-il des problèmes de locaux du Centre social Didot Broussais menacé d'expulsion à l'hiver dernier ?

PC : Le problème est réglé. Il était impensable que l’AP-HP puisse mettre à la porte le seul Centre social du 14ème. Le centre restera sur Broussais. Il sera relogé par la ville dans le cadre de la reconversion du site. C’est l’engagement que j’ai pris et il sera respecté.

P14 : Le 2e centre social du quartier Porte de Vanves est programmé pour quelle date ?

PC : Eh bien les travaux ont commencé avec la démolition de l’ancien centre commercial. La livraison est prévue en 2008. Outre le centre social, il y aura une crèche, un relais d’assistantes maternelles, et des locaux d’activité.

P14 : Rue Morère, l’un des deux projets devait être une crèche, mais ce serait une résidence sociale du type de la rue de Ridder… Un projet qui a dynamité dans tout le quartier Didot l’action en faveur des personnes sans abri.

PC : Non, cela n’a rien  à voir avec la rue de Ridder, où il existe un centre d’hébergement du Samu social. Il s’agira d’une pension de famille de 10 studios, où les gens bénéficieront d’un accompagnement social.

Propos recueillis par Dan Krajcman et Pierre Vallet - cette interview a été relue par Pierre Castagnou

Plus d'info :
+ Suite de notre interview après-demain avec l'un des thèmes phares de la mandature : petite enfance & crèches.

dimanche, 20 août 2006

3 jours 3 € au cinéma, ca commence aujourd'hui !

Bien. Rappelons le principe de l'opération : 3 € pour tous et pendant 3 jours dans tous les cinémas parisiens... Après sa création en 2002 et le succès rencontré l’année dernière (275.000 spectateurs) la Mairie de Paris, en collaboration avec la Fédération Nationale des Cinémas Français, renouvelle l’opération 3 jours 3 € les 20, 21 et 22 août prochains, pour clore l’été et relancer la fréquentation cinématographique de la rentrée.
 
Pendant 3 jours, cette manifestation s’adresse à tous les publics et concerne toutes les salles de la capitale. Chacun pourra se rendre dans l’ensemble des 376 salles parisiennes, pour 3 € la place, à toutes les séances.

La simplicité de cette formule permet ainsi, à tous les spectateurs de satisfaire leur curiosité et à tous les films de rencontrer le public le plus large, pour découvrir en cette fin d’été, les films attendus de la rentrée, parmi lesquels : La Science des Rêves de Michel Gondry, Ca brûle de Claire Simon, J’invente Rien de Michel Leclerc, Miami Vice de Michael Mann, etc.

Camille

Plus d'info :
+ Une bande annonce de 49 secondes conçue et réalisée par Jean-Paul Goude assure la promotion de cette opération. Composée de saynètes de films célèbres et contemporains se répondant les unes aux autres, elle permet notamment de revoir des extraits de films comme : Ascenseur pour l’Echafaud, Les 400 coups, Mission Impossible 2, Palais Royal, Les Bronzés 3, Nos voisins les Hommes, Fauteuil d'orchestre...
+ Retrouvez la liste des salles et le film annonce sur le site www.cinema.paris.fr...
+ ...Et dans le XIVe arrondissement vous pourrez vous rendre dans les Cinémas suivants :
- le Denfert (1 écran) - 24, place Denfert - 01 43 21 41 01
- l'Entrepot (3 écrans) - 7/9, rue Francis de Pressense - 01 45 40 07 50
- le Gaumont Alésia (7 écrans) - 73, av. du Gal Leclerc - 0892 696 696
- le Gaumont Parnasse ( 12 écrans) - 3, rue d’Odessa - 0892 696 696
- les 7 Parnassiens (7 écrans) - 98, Bld du Montparnasse – 0892 68 81 07
- le Miramar (3 écrans) - 3, rue du Départ - 08 36 68 04 73
- le Mistral (5 écrans) - 70, av Gl Leclerc - 08 36 68 04 73
- les Montparnos (4 écrans) - 16, rue d’Odessa - 08 36 68 04 73.

samedi, 19 août 2006

Une interview de Pierre Castagnou (Part. III)

C'est bientôt la rentrée. L'occasion pour Paris14.info de faire le point sur les dossiers en cours dans notre arrondissement avec Pierre Castagnou, Maire du XIVe...

Aujourd'hui, logement social, Loi SRU et spéculation immobilière...

Paris 14 (P14) : Nous allons aborder le thème du logement social. La Ville de Paris finance 4000 logements sociaux chaque année, le chiffre couramment évoqué est celui de 100.000 demandeurs de logements sociaux, près de 5000 pour le seul 14ème arrondissement. Quelle est la durée moyenne d'attente pour un logement social ? Faut-il attendre plus de 10 ans ?

Pierre Castagnou (PC) : La difficulté à laquelle nous sommes confrontés, c’est d’abord le très faible taux de rotation : 4% sur Paris et 2,5% sur le 14ème arrondissement. Donc il y a peu de logements qui se libèrent.

La Ville construit beaucoup. Elle rachète aussi des immeubles privés pour les transformer en logements sociaux. Dans l’arrondissement, nous avons aussi 3 projets de maison relais pour les personnes en grandes difficultés sociales. Jamais autant n’a été fait en matière de logement. Mais il faut que tout le monde s’y mette. Le problème du logement n’est pas que parisien, il est aussi francilien. Trop de villes refusent de construire des logements sociaux !

P14 : Vous dites que l’un des problèmes dans le 14ème c’est le faible taux de rotation. Mais la Ville achète dans le 16e où le taux est encore plus faible. Ma question c’est le problème n’est-il pas le droit au logement social à vie ? On vous donne à l’âge de 30 ans un logement correspondant à vos besoins familiaux. 40 ans plus tard, vos besoins ont évolué mais vous êtes toujours dans le même appartement…

PC : Quand la situation du locataire évolue mais qu’il souhaite rester dans son logement, on ne peut pas non plus lui dire « vous dépassez le plafond, donc vous quittez » ! La loi prévoit des surloyers.
La Ville, par l’intermédiaire des bailleurs sociaux comme l’OPAC, développe les échanges de logements  pour que par exemple les foyers où il n’y a plus d’enfants, puissent trouver un logement plus adapté et laisser leur appartement à une nouvelle famille.  C’est une politique nouvelle mais elle n’est pas aisée à mettre en oeuvre. Les gens sont attachés à leur logement, leur immeuble, leur quartier…

P14 : Combien de logements sont réellement disponibles sur les 4000 logements financés par la Ville ? Le chiffre de 1200 est avancé…

PC : Dans le 14e, la grande majorité des logements financés sont des logements construits et non acquis, soit les deux tiers. Dans l’arrondissement, sur le millier de logements sociaux nouveaux financés sur 2001-2008, 650 relèvent de la construction neuve et 365 de l’acquisition.

P14 : Il y a une situation d’urgence absolue : au sein de la commission transparente d’attribution, comment fait-on le tri ?

PC : Il y a 4600 demandeurs de logements dans le 14ème. En raison du très faible taux de rotation, à peine 80 logements peuvent être proposés par an. Et il est déjà arrivé que certains mois aucun logement ne puisse être proposé… Après, la commission examine selon les critères qu’elle a définis, et sélectionne (ce qui n’est pas facile) trois demandeurs par logement avec un ordre de priorité. Puis c’est le bailleur, et non la commission, qui attribue.

Mais il faut être réaliste : la crise du logement n’est pas que parisienne. Elle est nationale. Il y a trois millions de personnes en France qui sont mal logées, ou pas logées du tout. Emmaüs reconnaît dans son rapport annuel l’effort fait par la Ville de Paris. Mais Paris n’est pas en mesure, à elle seule, de résoudre le problème du logement à Paris. Dans ce domaine, il faut une impulsion très forte, une politique très volontariste de l’Etat ; il faut une mobilisation des collectivités locales, et s’agissant de Paris, c’est en associant les communes limitrophes qu’on pourra mieux répondre à une vraie politique foncière. Il a fallu toute l’énergie de Jean Paul Huchon pour obtenir le feu vert de l’Etat afin de créer une agence foncière Régionale.

Il faut lutter contre la spéculation immobilière et contrôler la hausse des loyers. Dans une ville comme Paris c’est essentiel. Il faut aussi utiliser le droit de réquisition. Dans le passé ça a été fait par des gouvernements de gauche, ceux de Pierre Bérégovoy et de Lionel Jospin. Marie-Noëlle Lienemann, alors ministre du logement, avait réquisitionné le 26 rue de la Tombe Issoire où l’on avait fait des travaux pour loger provisoirement des familles en difficulté.

Cela sera l’un des thèmes majeurs des campagnes présidentielle et des législative. En tant qu’homme de gauche, j’ai trouvé invraisemblable que l'Abbé Pierre ait été obligé de faire un deuxième appel après son premier appel de 1954. Et 50 ans après, on est toujours dans la même situation, même pire ! Ce n’est pas acceptable. Cet hiver, Médecins Sans Frontières a distribué des tentes au sans-abri pour attirer l’attention sur ce grave problème.

P14 : Dans la rue du Commandeur, il y a des bureaux vides… ?

PC : Il s’agit d’un immeuble privé. Nous avons souhaité le racheter mais le prix était trop élevé. Finalement, c’est le siège national de l’UCPA qui s’y est installé.
Le 14e va dépasser en 2006 20 % de logements sociaux. D’ici la fin de la mandature, l’arrondissement comptera plus de 7% de logements sociaux supplémentaires.

P14 : La loi SRU oblige à 20 % de logements sociaux : faut-il aller au-delà de la loi ? Faut-il s’arrêter là ?

PC : La loi est destinée à contraindre les communes qui ne le font pas à construire des logements sociaux. Sur Paris, chacun a pu constater la résistance de certains maires, dont certains ne se gênent pas pour faire la leçon, à construire des logements sociaux dans leur arrondissement où ces 20% sont très loin d’être atteints. 20% est un minimum. Nous devons être en mesure d’apporter une réponse aux demandeurs de logements sociaux. Paris va aussi plus loin. Le PLU impose 25 % de logements sociaux dans les programmes de construction neuves.

Bien sur, il ne s’agit pas de construire n'importe où, n'importe comment. Mais les programmes de logements sociaux sont aujourd’hui de belle qualité architecturale. Il y a aussi le problème des ventes à la découpe qui touchent beaucoup d’immeubles à Paris et dans le 14ème, comme rue du Commandant Mouchotte, où finalement le propriétaire à renoncé à vendre après que la Ville ait annoncé qu’elle entendait acheter.

Propos recueillis par Dan Krajcman et Pierre Vallet - cette interview a été relue par Pierre Castagnou

Plus d'info :
+ Suite de notre interview après-demain avec la question des sans-abri.

vendredi, 18 août 2006

Casimiri Rabesoa - Madagascar ID

Rencontre avec Casimiri Rabesoa, animatrice du blog Madagascar ID (http://madagascar-d.typepad.com/)...

jeudi, 17 août 2006

Une interview de Pierre Castagnou (Part. II)

C'est bientôt la rentrée. L'occasion pour Paris14.info de faire le point sur les dossiers en cours dans notre arrondissement avec Pierre Castagnou, Maire du XIVe...

Aujourd'hui l'aménagement de l'avenue du Maine / la (fameuse) trémie - Architecture, architectes, patrimoine & la Bélière...

PARIS 14 (P14) : Le débat sur la fermeture de la trémie de l’Avenue du Maine, qu’en est-il ? Vous avez été interpellé en Conseil de quartier Montparnasse – Raspail…

Pierre Castagnou (PC) : Des architectes, travaillant pour les Galeries Lafayette ont fait des propositions. Mais elles n’engagent pas la Ville. L’aménagement de ce secteur doit s’intégrer dans un projet global à cheval sur plusieurs arrondissements et cohérent avec le réaménagement de la rue de Rennes… C’est un projet ambitieux… pour la prochaine mandature. Les études doivent se poursuivre. J’attendrai leur résultat - si je suis encore Maire - et puis après il faudra engager une concertation très importante. Ce n’est qu’à l’issue de cette concertation avec toutes les parties concernées que nous pourrons prendre position.

P14 : …Mais enfin, sur le boulevard Périphérique, on met les voitures sous couverture et dans Paris, on les poserait en surface… C’est illogique.

PC : Cela fait partie du débat… La réponse ne va pas de soi…

P14 : Une des vraies questions de la politique de la Ville est de réconcilier les Parisiens avec l’architecture. L’immeuble de la rue des Suisses a reçu « l’équerre d’argent », le grand prix d’architecture. Vous aimez ce bâtiment ?

PC : Il faut qu’une ville comme la capitale évolue et sache intégrer des formes modernes d’architecture. Quand Beaubourg a été réalisé, quelle levée de boucliers ! Je n’évoquerai pas la Tour Eiffel. La Pyramide du Louvre, à l’époque à donné lieu une belle polémique. Moi, j’aime beaucoup la Pyramide, elle s’inscrit pleinement dans la perspective historique des Champs. Il faut être capable d’évoluer, et ne pas être passéiste.

P14 : Paris a plus souvent été façonnée par des Présidents que par ses Maires. N’êtes-vous pas poussé à présenter un projet architectural majeur sur le site de l’hôpital Broussais par exemple ? On n’a pas de grande salle de concert moderne pour un orchestre philharmonique à Paris… Ne devrait-on pas s’intéresser à un site comme celui-ci ?

PC : Bertrand Delanoë a annoncé que le grand auditorium symphonique qui manquait à la capitale allait être construit au parc de la Villette.
Sur le site Broussais, je ne suis pas certain qu’il y ait assez d’espace pour un geste architectural comme on dit, et puis, nous privilégions, là, la valorisation du patrimoine architectural existant comme cela a été fait avec la Croix Rouge qui a réhabilité les pavillons où elle s’est installée.

P14 : Vous avez des architectes favoris dont vous aimeriez voir un grand projet s’implanter dans le XIVe ?

PC : Oui, j’allais citer Jean Nouvel, qui a réalisé la Fondation Cartier… Les architectes français et étrangers de talent sont nombreux. Par contre, il n’y a pas de grand projet architectural dans l’arrondissement. Les emprises foncières sont rares.
Cela dit, certaines réalisations comme le gymnase Alice Milliat ou l'espace sportif Rosa Parks, quoique modestes, sont de belles réalisations architecturales. J’aime bien également l’architecture du centre d'animation Vercingétorix …

P14 : Faites-vous cause commune avec une association comme Monts14 pour le combat et la sauvegarde du petit patrimoine faubourien dans le 14e arrondissement ?

PC : Il faut bien évidemment valoriser le patrimoine parisien. Je me suis ainsi personnellement engagé dans la préservation de la Bélière, une maison faubourienne de la  rue Daguerre. Mais cette défense ne peut pas empêcher l'évolution architecturale de la capitale. Le Plan local d’urbanisme protège beaucoup d’édifices, d’immeubles, d’espaces verts… mais faut-il systématiquement tout protéger ? Non ! Paris n’est pas un musée !

P14 : Le résultat avec la conservation de deux petits murs pignons, vous n’avez pas le sentiment que sur la Bélière on s’est battu pour rien ?

PC : Non, on ne s’est pas du tout battu pour rien…

P14 : ...J’entends sur le plan architectural.

PC : …Car La Bélière va pouvoir revivre. L'architecte a conservé le cachet du bâtiment, avec son toit et ses fenêtres. Ce n’était pas aisé. C’était en très mauvais état…L’ensemble, avec la maison des associations et les ateliers logements d’artistes, est de qualité.

Propos recueillis par Dan Krajcman et Pierre Vallet - cette interview a été relue par Pierre Castagnou

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+ Suite de notre interview après-demain avec le logement social, la loi SRU et la spéculation immobilière...