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samedi, 27 août 2005

Comment lutter contre la pollution automobile à Paris ? (7/10)

D’après une récente enquête publiée par l'ADEME, la pollution atmosphérique serait annuellement responsable de 30 000 décès prématurés.

L’automobile ayant une responsabilité importante dans ce type de pollution, Paris14.info développe une série d’articles sur les moyens d’enrayer ce phénomène et relève les nombreuses défaillances des systèmes mis en place.

[suite de notre article d'hier]

...Les Plans de Déplacement d'Entreprise pourraient donner naissance à un réseau francilien d'échange de parkings. Combien sommes-nous le soir ou en journée à attendre la grande migration Paris-banlieue / banlieue-Paris qui libèrera quelques places dans nos rues ou parkings ???

Je m'étonne donc qu'il n'existe pas on-line un portail francilien qui permette aux automobilistes d'échanger en journée et soirées leurs places de parking. On imagine le principe. Il est simple à mettre en oeuvre :
- "Je pars de Nanterre à 7h15. Je recherche un parking dans le 14e libre à partir de 7h45 et jusqu'à 18h15, heure à laquelle je retourne à Nanterre. En échange, je propose mon parking situé à Nanterre, parking qui reste livre de 7h45 à 18h15."

Si nous sommes quelques dizaines de milliers d'automobilistes à utiliser un tel système, combien de temps gagnerons-nous ? 20 minutes à tourner en bas de chez soi en moins chaque jour pour trouver une place de parking, ça fait combien de pollution en moins ?

Voilà un autre exemple de mesure qui ne coûte (presque) rien à mettre en oeuvre. Alors la volonté politique est-elle là ? Est-ce un simple manque d'imagination ?

...Et nous avons encore d'autres exemples à vous donner... A suivre.

Pierre

vendredi, 26 août 2005

Comment lutter contre la pollution atmosphérique à Paris ? (6/10)

D’après une récente enquête publiée par l'ADEME, la pollution atmosphérique serait annuellement responsable de 30 000 décès prématurés.

L’automobile ayant une responsabilité importante dans ce type de pollution, Paris14.info développe une série d’articles sur les moyens d’enrayer ce phénomène et relève les nombreuses défaillances des systèmes mis en place.

Autre solution - peut-être la plus intéressante - pour aider les automobilistes à mieux utiliser leur véhicule, le Plan de Déplacement d'Entreprise. De quoi s'agit-il ?

Les Plans de Déplacements d’Entreprise tentent de mieux organiser l’ensemble des déplacements liés au travail. Ils comprennent l’étude, la mise en œuvre et le suivi, au niveau d’une entreprise ou d’un groupe d’entreprises, de mesures destinées à promouvoir une gestion durable des déplacements liés à l’activité de cette ou ces entreprises.

Ainsi, depuis le 1 juillet 2004, tous les organismes de droit public ou privé occupant plus de 200 personnes sur un même site en Région bruxelloise ont l’obligation légale de réaliser leurs plans de déplacements.

Les effets sont très bénéfiques. Concrètement, tel salarié, qui a besoin de sa voiture pour déposer ses gamins à la crèche tôt le matin le mercredi et qui arrivé au boulot ne sait pas ou garer son véhicule, va se rendre compte que tel directeur n'utilise jamais sa voiture le mercredi et qu'il peut donc occuper son parking. D'autres entreprises vont même ouvrir leurs espaces de parking à des personnes étrangères moyennant finance... Les organisations patronales et syndicales peuvent participer à ce processus qui rend généralement service à tout le monde et relance le dialogue social.

Bref, c'est un système malin, gagnant-gagnant, qui permet à tout le monde de gagner un peu de temps sur son temps de déplacement au quotidien. On peut dès lors s'étonner qu'au niveau francilien de telles mesures - qui ne coûtent rien - ne soient pas encouragées fiscalement et / ou obligatoire dans toutes les entreprises disposant d'un pool de parkings...

Une autre idée ? Bien sûr. A demain ?

Pierre

jeudi, 25 août 2005

Comment lutter contre la pollution atmosphérique à Paris ? (5/10)

D’après une récente enquête publiée par l'ADEME, la pollution atmosphérique serait annuellement responsable de 30 000 décès prématurés.

L’automobile ayant une responsabilité importante dans ce type de pollution, Paris14.info développe une série d’articles sur les moyens d’enrayer ce phénomène et relève les nombreuses défaillances des systèmes mis en place.

Aujourd'hui on nous explique que pollution = voiture. Donc, pas de voiture = pas de pollution. C'est bien. On réduit donc l'espace dévolu à l'automobile et comme ce technicien de la RATP lors d'une réunion à la Mairie du 14e, on affirme béatement : "Si je supprime une file de voiture qui produit 800 véhicules de l'heure avenue du Maine, alors je supprime 800 véhicules de l'heure." Rigolo puisque les automobilistes privés de leurs véhicules restent des gens qui souhaitent se déplacer d'un point A à un point B, des usagers auxquels il faut proposer un moyen de transport alternatif. Et en l'état actuel des choses, convenons-en, le métro est saturé, le bus toujours assez lent (on vous recommande le 62 par exemple...) et le RER, n'en parlons pas !!!

En attendant, avec ce type de raisonnement, Paris est englué et toujours aussi pollué. Allez, en regardant bien les chiffres, il se trouvera toujours quelqu'un pour me dire qu'il y a des améliorations mesurables après ou un peu avant la virgule, mais concrètement, les épisodes de pollution sont toujours aussi nombreux.

La solution du jour ? Aider les automobilistes à mieux utiliser leur véhicule. Des exemples ? Deux ou trois. Commençons par une vieille lune : le co-voiturage. Il n'est ni développé, ni encouragé. Aux Etats-Unis, à l'approche de certaines grandes villes, des files de circulation sont réservées à certaines heures (de pointe) du jour aux transports en commun et véhicules transportant plus de 2 ou 3 passagers. Effet immédiat garanti. Quand, seul dans votre automobile, vous avez-été doublé x dizaines de fois par des véhicules transportant plusieurs passagers, vous commencez à vous enquérir auprès de vos collègues et voisins de leurs destinations du jour...

Accompagnez cet effort d'un portail régional gratuit du co-voiturage (je vais ici à telle heure et je peux embarquer 2 passagers), et vous avez une solution quasi-gratuite à mettre en oeuvre qui permettra peut-être à quelques Franciliens de gagner quelques 1/4 d'heure sur leur lot d'embouteillages quotidien...

Une autre idée pour mieux utiliser son véhicule ? Ben, oui. A suivre...

Pierre

mercredi, 24 août 2005

Comment lutter contre la pollution atmosphérique à Paris ? (4/10)

D’après une récente enquête publiée par l'ADEME, la pollution atmosphérique serait annuellement responsable de 30 000 décès prématurés.

L’automobile ayant une responsabilité importante dans ce type de pollution, Paris14.info développe une série d’articles sur les moyens d’enrayer ce phénomène et relève les nombreuses défaillances des systèmes mis en place.

[suite de notre article d'hier]

Outre rendre accessible les transports en commun aux passagers accompagnés de leur vélo (comme à Vienne par exemple), il existe une deuxième solution à même de favoriser le développement du vélo en ville : la version électrique !

Les modèles les plus récents sont discrets, performants et proposent une recharge des batteries en moins de 2 heures. Ils me permettraient sans doute d’allonger sérieusement le rayon d’action de l’utilisateur lambda – moi par exemple - et donc de ne pas utiliser d’autres véhicules plus polluants.

Le problème : le prix. Un vélo électrique aujourd’hui, ça coûte dans les 1000 € et ils ne sont pas nombreux à être prêt à investir une telle somme dans un vélo de ville qui ne pourra jamais vous accompagner dans les champs…

Exit le vélo électrique ? Lors d’un récent déplacement à Berlin, j’étais assez étonné de découvrir en vitrine des modèles visiblement très performants à 500 €. Rigueur allemande et fabrication tchèque ? Pas du tout. La Mairie de Berlin, qui a bien en compte l’enjeu de santé publique que représente la pollution atmosphérique. Elle propose donc une aide de 500 € pour tout achat d’un vélo électrique. Et en prime, nos amis berlinois font ainsi plus d’exercice, développe moins de maladies cardiaques… Le cercle vertueux est engagé.

Nous vous avons parlé des pistes cyclables, des vélos, des transports en commun qui pourraient s’ouvrir aux vélos, des vélos électriques… Mais nous ne sommes pas des mono-maniaques de la petite reine. Pour lutter contre l’effet de serre et la pollution atmosphérique, il existe plein d'autres solutions et toutes ne consistent pas à brimer comme des débiles les automobilistes. Exemples à suivre demain…

Pierre

mardi, 23 août 2005

Comment lutter contre la pollution atmosphérique à Paris ? (3/10)

D’après une récente enquête publiée par l'ADEME, la pollution atmosphérique serait annuellement responsable de 30 000 décès prématurés.

L’automobile ayant une responsabilité importante dans ce type de pollution, Paris14.info développe une série d’articles sur les moyens d’enrayer ce phénomène et relève les nombreuses défaillances des systèmes mis en place.

Nous vous parlions hier et avant-hier des (bonnes et mauvaises) pistes cyclables. Mais pour que la volonté politique de développer des pistes sécurisées existe, il faudrait peut-être que ces espaces réservés aux cyclistes soient un peu plus empruntés. L’œuf et la poule me dîtes-vous ?

Je me déplace fréquemment à Paris en vélo. Pourtant, il m’arrive encore fréquemment de préférer mon bon vieux scooter pétaradant. Pourquoi ? Eh, pardi, la distance ! Pour tous les déplacements « longue distance », c’est-à-dire qui m’amènent en dehors du 14e, je pense être un peu comme tout le monde, lorsqu’il s’agit d’un rendez-vous professionnel, je préfère ne pas arriver transpirant et suant, gris de pollution et de fatigue… Et je ne crois pas être le seul à être dans ce cas.

Une solution ? Non. Deux.

Tout d’abord, toutes les grandes villes d’Europe ont aménagé leurs métros pour que les cyclistes puissent embarquer leur petite reine. A Paris, faites l’essai, vous n'êtes pas au bout de vos peines. Vous me direz, ils n’ont déjà pas été capables de rendre accessibles toutes les stations de métro (et les rames !) aux handicapés, alors le vélo, c’est vraiment pas une priorité… Alors si l’un et l’autre pouvaient être réalisés en même temps… Et puis cela bénéficierait également aux jeunes papas et mamans qui continuent à chercher désespérément de l’aide pour descendre leur poussette en bas des escaliers…

Deuxième solution ? On y revient demain…

Pierre

lundi, 22 août 2005

Comment lutter contre la pollution atmosphérique ? (2/10)

D’après une récente enquête publiée par l'ADEME, la pollution atmosphérique serait annuellement responsable de 30 000 décès prématurés.

L’automobile ayant une responsabilité importante dans ce type de pollution, Paris14.info développe une série d’articles sur les moyens d’enrayer ce phénomène et relève les nombreuses défaillances des systèmes mis en place.

[suite de notre article d'hier]

…Alors où pouvons-nous trouver une bonne piste à vélo ? En tant qu’usager, nous remarquerons tout particulièrement l’utilité des pistes cyclables sur les espaces fortement encombrés comme la rue de Rivoli, les Maréchaux, sur les Grands Boulevards, etc… A ce titre, celle de la rue de Rivoli ou celle qui longe le métro aérien (15e) peuvent être citées comme les exemples à suivre car elles isolent relativement bien les cyclistes de la très forte pression automobile de ces axes.

Maintenant, vous aurez tous remarqué que parmi les différents grands axes cités, tous ne bénéficient pas encore de ce type d'aménagements… Dans le 14e, en dépit d’une bataille qui dure depuis plusieurs années, l’actuelle majorité municipale n’a toujours pas réussi à faire entendre raison au Préfet de Paris au sujet de l’avenue du Général Leclerc – qui échappe à la compétence du Maire de Paris… Au prétexte que cette avenue est une entrée de Paris et que de nombreux convois de prisonniers (direction la Santé ?) ou de Politiques (direction l’Elysée ?) empruntent cette voie, le Préfet s’est donc refusé à imaginer toute requalification de cette axe. Dommage car cette avenue reste très dangereuse – notamment aux carrefours Coulmiers et Alphonse Daudet – et un cycliste a d’ailleurs été tué l'année dernière par un camion sur la file de bus, entre la Porte d'Orléans et Alésia. Opposition réelle ? Calcul politique ? Il est en tout cas temps que le Préfet prenne ses responsabilités et vienne séjourner quelques jours au beau soleil de cette avenue… Je ne doute pas qu’après quelques heures de convois bloqués toutes sirènes hurlantes ou de bus englué dans une circulation dantesque, ce bienheureux Préfet ne tarderait pas à se dire qu’effectivement, il pourrait peut-être faire quelque chose pour améliorer le sort des riverains… En tout cas, et puisque nous parlons d’inactifs, nous vous invitons à écrire au Préfet et à lui faire savoir ce que vous pensez de son inaction…

Mais nous nous éloignons de notre sujet… Enfin, pas totalement. Nous nous interrogeons toujours sur les pistes cyclables à contre-sens. Deux ou trois exemples dans notre quartier, rue Friant, rue de la Tombe-Issoire et rue du Père Corentin. Utiles ? A vrai dire, on ne peut pas dire qu’elles soient très empruntées. Sécurisantes ? Pas tant que ça. Les automobilistes qui débouchent aux intersections regardent bien sûr si d’autres véhicules arrivent sur leur droite mais le vélo qui déboule tranquillement sur leur gauche… Et puis on en revient toujours au problème de l’absence de cohérence visible de ce réseau de pistes cyclables. Je veux bien prendre mon vélo si je suis en sécurité dans la ville. Mais que ferais-je si je suis partiellement en sécurité dans la ville ?

On le voit bien, la mise en sécurité totale du cycliste en milieu urbain apparaît bien chimérique. Dès lors, faudra-t-il en arriver à la création d'un réseau de rues 100% réservées aux piétons et cyclistes ? Qu'en pensez-vous ?

Pierre

dimanche, 21 août 2005

Comment lutter contre la pollution atmosphérique ? (1/10)

D’après une récente enquête publiée par l'ADEME, la pollution atmosphérique serait annuellement responsable de 30 000 décès prématurés.

L’automobile ayant une responsabilité importante dans ce type de pollution, Paris14.info développe une série d’articles sur les moyens d’enrayer ce phénomène et relève les nombreuses défaillances des systèmes mis en place.

Vous trouvez Paris polluée ? Petite revue des solutions qui ne sont pas mises en œuvre… Aujourd’hui, ...le vélo ! Bon, on vous avait prévenu, il s'agit parfois d'idées très simples. Mais comme nous allons le voir, tout est dans la mise en oeuvre.

L’actuelle majorité municipale (tout comme l’ancienne) revendique le développement à tout va des pistes cyclables. Très bien… Ou presque puisque 10 ans après le lancement d’un programme de liaison permettant de traverser Paris en voie « sécurisée », n’importe quel cycliste se rendra compte au bout de 10 minutes d’exercice dans la capitale que les résultats ne sont pas au rendez-vous.

Certes, 10 après leur première mise en œuvre par Jean Tibéri, les majorités successives continuent à aligner les chiffres optimistes de kilomètres de pistes cyclables créées. Mais sur le terrain, de quoi parlons-nous réellement ? Du pire (souvent) et du meilleur (parfois). Des exemples dans le 14e ? Allons-y :

- idiote : toutes les pistes cyclables qui mettent sur le même tracé bus, taxis et vélos – parce qu’on se demande encore quel est le spécialiste qui a eu l’idée de faire courir éléphants, purs sangs et lévriers sur des espaces partagés… En tout cas, s’il a une passion et qu’il aime en parler, je l’invite à dîner :-)

medium_piste_cyclable.jpg

- incohérente (voir photo ci-dessus) : sur le trottoir, avenue Jean Moulin puis place Victor et Hélène Basch, une piste cyclable qui débouche sur le passage piéton… Là, que faire ? Traverser à pieds au milieu des piétons ?

- effacée : avenue René Coty, outre la proximité de l’Aqueduc Médicis, les amateurs de vestige pencheront la tête et découvriront les traces de la Via Tibérius, l’une des toutes premières piste cyclable de Saint Jean Tibéri, ancien édile toujours en cours. Elles se concrétisent par un marquage au sol vert, très usé, situé à gauche du flux automobile, dans un ravin que même les motos hésitent à emprunter, la chaussée étant très dégradée.

- invisible : rue Sarrette, de la rue Alphonse Daudet à la rue de la Tombe-Issoire. Là, ne cherchez pas, elle n’a jamais été matérialisée mais l’idée consistait à permettre aux cyclistes pendant une période test d’emprunter la rue en sens interdit. Jamais signalée, jamais remarquée, le bilan de l’opération – outre sa dangerosité évidente (en cas d’accident, on imagine le cycliste, éclopé, affirmant : "j'vous jure, c’était un test !!!") – n’est pas difficile à dresser...

- dangereuse : avenue du Maine. Outre son idiotie (cf. « idiote » plut haut), la piste cyclable du couloir de bus élargi « Montparnasse - Alésia » a eu pour effet de rétrécir fortement la chaussée dans le sens opposé « Alésia - Montparnasse ». De ce fait, les automobilistes n’ont plus l’espace nécessaire pour se déporter lorsqu’ils doublent un vélo. Dès lors, ceux qui empruntent l’avenue du Maine n’hésitent pas bien longtemps : ils roulent sur le trottoir… 

- inutile : en l’état actuel des choses, rue de la Tombe-Issoire ou rue du Père Corentin, le quartier vert a transformé ces rues en havres de paix, rejetant toute la circulation avenue du Général Leclerc ou avenue René Coty. Dès lors, est-il vraiment utile de dépenser autant d’argent pour créer des pistes cyclables dans des rues aussi calmes ?

…Alors où pouvons-nous trouver une bonne piste à vélo ? A suivre...

Pierre


 

samedi, 20 août 2005

Lutte contre la pollution atmosphérique : vive le système D !

D’après une récente enquête de l’ADEME, la pollution atmosphérique serait annuellement responsable de 30 000 décès prématurés (voir notre article en date du 18 août).

Paris14.info a donc décidé de s’intéresser aux automobilistes et plus largement au transport en Ile-de-France. Pourquoi ? Parce que cette cible multiple, cette multitude grouillante et énervée subit au quotidien les efforts désordonnés de pouvoirs publics (Mairie, Conseil régional, Préfecture) en lutte – parfois avec eux-mêmes lorsque la politique partisane s’en mêle…

Nous développerons donc dans les prochains jours une série de courts articles visant à proposer ou donner un écho à des mesures qui mises bout à bout pourraient participer de cette lutte contre la pollution, tout en "lachant" un peu les automobilistes ou en leur donnant un peu d'air (si vous me permettez l'expression)... Tiens, voilà, c'est exactement ça. Nous aimerions offrir des alternatives parce que nous avons vraiment l'impression qu'aujourd'hui, on manque d'imagination et de coordination dans l'effort.

Aucune des solutions que nous exposerons, prise séparément, ne pourra avoir un effet concret et mesurable. Certaines ne seront même sans doute qu’une goutte d’eau dans l’océan, une bouffée d’oxygène dans un hangar à l’air vicié… D’autres apparaîtront comme de vieilles lunes, des serpents de mer et éternelles chimères… Nous en convenons. Pas de solution miracle donc mais une batterie de mesures techniques, pratiques, financières ou plus souvent …astucieuses, intelligentes et souvent peu coûteuses à mettre en oeuvre...

Pas "Une mesure" donc mais "Un ensemble de mesures" dont on se dit au quotidien « tiens, pourquoi pas ? » ou encore « c’est astucieux, pourquoi ne le mettent-ils pas en pratique ? » et parfois plus directement « ça au moins ça n’emmerderait personne » ! Des mesures qui iront dans le bon sens et, nous l’espérons, qui permettront de replacer notre bon vieux système D au cœur d’une politique de santé publique et de prévention.

Un exemple ? Aider les automobilistes à mieux utiliser leur véhicule… Une idée saugrenue mais si demain chaque automobiliste francilien utilise sa voiture ¼ d’heure de moins par jour, nous en aurons certainement plus fait pour l’environnement qu’en les laissant végéter 2 heures de plus par jour dans les embouteillages... Car il faudra un jour admettre qu’un automobiliste est la plupart du temps quelqu’un qui n’a pas d’alternative crédible en matière de transport… Plutôt qu’une solution « jusqu’au boutiste » et imbécile – la chasse à l’automobiliste - qui tiendrait lieu de réflexion sans obtenir de résultats convaincants et probants, des dizaines de solutions à mettre en œuvre en parallèle. Une simultanéité indispensable on le voit bien pour avoir une portée réelle…

Allez, on attaque demain la série avec une première idée à mettre en œuvre… Allez, un peu de patience, ça vient, ça vient...

Pierre

Plus d'info :
+ ...Et de votre côté, si vous souhaitez participer à cette série, n'hésitez pas à nous en faire part en utilisant la fonction "commentaires" de ce site...

vendredi, 19 août 2005

Pollution atmosphérique : les responsabilités des uns et des autres...

D’après une récente enquête de l’ADEME, la pollution atmosphérique serait annuellement responsable de 30 000 décès prématurés.

Mais avant de développer une série d’articles sur les batteries de mesures intelligentes qui pourraient être mises en place et qui elles pourraient avoir un effet concret, commençons par nous mettre d’accord sur le constat. Qui sont les pollueurs ? Quelle est la responsabilité réelle des automobilistes dans ces pollutions ?

...L'ADEME met à notre disposition un petit graphique qui résume en Kilotonne les pollutions émises dans l'atmosphère...

 

medium_pollution_paris_14_4.jpg

On le voit bien, les automobilistes, tous véhicules confondus occupent la première place en matière de pollution atmosphérique. Mais tout l’intérêt de ces chiffres est de démontrer qu’il n’existe pas 1 et 1 seul type d’automobiliste. Dans ces émissions polluantes, on retrouve certes des véhicules particuliers mais également des véhicules professionnels, des véhicules de livraison, de transport de marchandise, etc.

Dès lors, on peut parier que toute mesure générale et non distinctive, confondant dans une même glèbe, usages et véhicules aura de bonnes chances d’ennuyer les uns, de brimer les autres, mais très certainement pas d’obtenir des résultats probants. A suivre...

 

Pierre

jeudi, 18 août 2005

Pollution atmosphérique et accident de la route : des bilans comparables

...Suite à notre "papier" d'hier, nous souhaitions commencer notre enquête en rappelant les enjeux de santé publique de la lutte contre la pollution atmosphérique.

Là, pas besoin de tout réécrire, nous vous conseillons tout simplement de lire cette seule et unique page sur le site de l’Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie (ADEME), page qui résume et compare les effets de la pollution atmosphérique et des accidents de la route. C'est édifiant, consternant, inquiétant.

Quand on a compris qu’en terme de dégâts, de bilan humain, de pertes, de gâchis, de destruction, on est dans des proportions identiques – certes plus douces et indolores dans le cas de la pollution atmosphérique – il est déjà plus évident que nous ne pouvons accepter les niveaux de pollution enregistrés à ce jour.

Encore nous faudra-t-il, avant d'aborder les solutions pratiques qui pourraient être mises en oeuvre pour lutter contre ce fléau, revenir sur les causes de ces pollutions ? Qui sont les pollueurs ? Quels sont ceux qui devraient fournir un effort maximal ? Réponse demain...

Pierre

Plus d'info :
+ ...Notre article d'hier...
+ ...Notre fil d'actu "Propreté et environnement".