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vendredi, 28 avril 2006

Un dernier coup de peinture...

Le point presse situé à l'angle du Boulevard Brune et de la rue Edmond Rousse (voir le plan du quartier) va ré-ouvrir ses portes. Rénové, surface de vente agrandi, Abdel, qui a repris l'affaire, n'attend plus qu'une validation administrative relative à la devanture de sa boutique - Réouverture programmé dans moins d'un mois donc...

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Heureuse nouvelle pour les habitants du quartier qui avait été nombreux à déplorer la fermeture de ce point de vente fort apprécié.

Pierre

jeudi, 27 avril 2006

Une expo Joan Colom à la Fondation Henri Cartier-Bresson

medium_joan_colom_les_gens_du_raval_1.jpgVéritable théâtre social, le Raval, quartier de Barcelone également connu sous le nom de « Barrio Chino », a offert à Joan Colom une scène qui lui a permis de réaliser des images désormais emblématiques d’un quartier et d’une époque. Dans ses photographies, la modernité avant-gardiste se mêle intimement à la tradition pessimiste « noire » de l’Espagne franquiste des années 1950.

L’exposition rassemble 85 photographies noir et blanc réalisées entre 1958 et 1961, épreuves d’époque tirées par Colom, et épreuves modernes présentant les images telles qu’il les voit aujourd’hui. Les oeuvres proviennent pour la plupart de Foto Colectania, ainsi que de la collection personnelle de l’auteur et du Musée National d'Art de Catalogne (MNAC). On y découvre un univers peuplé d’âmes vagabondes, de prostituées, d’enfants de la rue, évoqué par Marta Gili dans son medium_joan_colom_les_gens_du_raval_2.jpgessai « Barrio Vencido, Barrio Ganado » (Quartier vaincu, quartier gagné) publié dans le catalogue: "Un lieu d’échanges intimes, négociés en public, et dont les rues étaient un refuge pour les corps et les âmes en errance, se cherchant les uns les autres. Evité par la majorité bien-pensante des citadins dans leur promenade dominicale sur les Ramblas, le Barrio Chino de la Barcelone franquiste évoquait nombre des stéréotypes de l’imaginaire catholique et petit-bourgeois, rattachés à l’enfer : lieu sordide, sombre, malodorant, principalement occupé par des souteneurs, des voleurs et des prostituées. (...)

Pour les enfants barcelonais sous le franquisme, l’imaginaire du Barrio Chino était délimité au Nord par l’interdiction, et au Sud par le châtiment de Dieu. Ainsi, pour les adolescents les plus turbulents, et surtout ceux qui vécurent, comme nous, dans les contradictions du franquisme déclinant, se lancer à la découverte du Raval supposait l’expression d’une résistance contre l’indifférence et la résignation."

La découverte de la photographie

medium_joan_colom_les_gens_du_raval_3.jpgJoan Colom est né à Barcelone en 1921 ; après son service militaire, il devint comptable dans une entreprise jusqu’à sa retraite. C’est à 36 ans qu’il se prit de passion pour la photographie et entra à l’association photographique de Catalogne, où il apprit très vite les rudiments techniques qui allaient l’accompagner dans sa carrière atypique. Peu de temps après, il fit une rencontre déterminante : « J’ai découvert le Barrio Chino en 1958 ; j’ai compris que mon monde était là. J’étais fasciné par sadiversité et sa richesse sociale… Je me suis senti littéralement aspiré par la qualité humaine des personnages ». Tous les week-ends pendant près de trois ans, Colom arpenta les bas-fonds de Barcelone en photographiant sans viser, par discrétion. C’est dans la chambre noire qu’il cherchait ensuite le cadre le plus simple possible avec un souci constant de vérité – rompant ainsi avec la tradition esthétisante des anciens. « Il pressentit que pénétrer et photographier le Barrio Chino était une façon métaphorique de le « gagner » face au regard du reste de la capitale, et de se constituer ainsi un espace de liberté.» (Marta Gili)

On a parfois comparé sa démarche à celle de Walker Evans dans le métro newyorkais : l’honnêteté maximale de la vision, le refus de l’esthétique pictorialiste, recherchant avant tout un réalisme photographique pur ; et, naturellement, à celle de Brassaï - « Paris de nuit » (1932) ou « Voluptés de Paris » (1934).

Un livre scandaleux désormais légendaire

medium_joan_colom_les_gens_du_raval_4.jpgEn 1964, une partie de ses images fut publiée dans le livre Izas, rabizas y colipoterras, (Grues, escaladeuses, escamoteuses) aux éditions Lumen, avec un texte de Camille José Cela, prix Nobel de littérature. Le livre fut un grand succès mais aussi l’objet d’un scandale : dans cette période totalement répressive dominée par le franquisme, il n’était pas étonnant que la mise en évidence de cet espace de liberté ne fût pas au goût du jour. L’une des femmes photographiées voulut intenter un procès, ce qui découragea à tout jamais Joan Colom de poursuivre son travail : « Ces femmes avaient tout mon respect et rien d’exotique, ces images faisaient partie d’un tout qui prétendait décrire un quartier avec un esprit de fidélité respectueuse ». Ainsi, à la suite de cette polémique, Colom, personnage discret, réfractaire à la controverse, abandonna volontairement l'exercice de la photographie, qu’il ne reprit qu’au moment de sa retraite en 1986.

Joan Colom arpente la rue selon son principe de base : « Yo hago la calle » - Je fais le trottoir - jeu de mots qu’affectionnait également beaucoup Henri Cartier-Bresson. Colom et Cartier-Bresson s’étaient rencontrés en 2003 lors de la rétrospective HCB à Barcelone. Colom venait de recevoir le Grand Prix National de la Photographie espagnole. Les quelques images incontournables de l’Espagne des années trente par HCB sont bien sûr présentes dans toutes les mémoires. Joan Colom ne les connaissait pas quand il a commencé son travail, certes différent mais animé par cette même envie impétueuse de saisir la vie au plus près : « Nous voulions une photographie qui capte la vie ; nous voulions vivre la rue. »

L’imaginaire de la vie du Raval est désormais enraciné dans ses images.

Avec le concours de la Fondation Henri Cartier-Bresson

Plus d'info :
+ Joan Colom, Les gens du Raval - en collaboration avec Fundació Foto Colectania, Barcelone - exposition ouverte du 26 avril au 30 juillet 2006 - Entrée : 5 € plein tarif -  3 € tarif réduit : chômeurs, moins de 26 ans, plus de soixante ans - Gratuit pour les Amis de la Fondation - Gratuit en nocturne le mercredi de 18h30 à 20h30.
+ Horaires : du mardi au dimanche de 13h00 à 18h30, le samedi de 11h00 à 18h45 , nocturne gratuite le mercredi jusqu’à 20h30. Fermé lundi et jours fériés - adresse : 2, impasse Lebouis, 75014 Paris - métro: ligne 13 (Gaité), ligne 6 (Edgard Quinet) - bus: lignes 28 et 58 arrêt Losserand-Maine, ligne 88, arrêt Jean Zay – Maine.

mercredi, 26 avril 2006

Scoop : Les Avions décollaient du XIVe...

Jean-Pierre Morgand, c'est tout d’abord un chanteur du groupe français Les Avions, de 1982 à 1992, avec lesquels il signe 4 albums : Nuit Sauvage, Tombe la neige, Fanfare, et Tous ces Visages. En 1996 il sort Despert-Morgand chez Wea, puis un album solo chez FKO en 2000. En 2003 sort chez Naïve un album concept Abandcalledmyself, dont deux titres Snake et La route seront soutenus et programmés par France inter et Indétendances Fnac. L’ album s’exporte dans 15 pays avec un concert à Los Angeles à la clé. Aujourd’hui il travaille sur un album rock avec de jeunes musiciens et une nouvelle formation : Morgenbuz (dont nous vous avons déjà parlé il y a quelques semaines...).

Jean-Pierre Morgand est aussi (et surtout) un habitant du XIVe qui nous écrit et nous parle souvent des lieux de concert du XIVe arrondissement. Interview musique & bonnes adresses & cinoche & DVD mais tout s'explique (*)...

Paris14.info (p14) : Comment est né le nom du groupe « les avions » ?
Jean-Pierre Morgan (Morg) : Au départ le nom était assez proche du groupe Trust. Du coup pour éviter la confusion nous avons décidé de nous appeler les Avions mon père travaillant dans l’aviation.

P14 : Tu vis depuis combien de temps dans le 14e ?
Morg : J’ai toujours vécu ici mes parents aussi. Je suis très attaché au 14e pour plein de raisons, mon local de répétition se trouve rue de l’Ouest et moi j’habite rue Daguerre.

P14 : Ton cinéma préféré du 14e et tes lieux favoris ?
Morg : J’adore aller au Miramar celui situé derrière la tour Montparnasse et aussi à la galerie Vavin, les 7 Parnassiens, un peu cachée sur le boulevard du Montparnasse.
J’adore descendre en slalom en rollers le long de l’avenue du Maine. Je m’arrête au Plan B restau, tout neuf, le bistrot 48 et les Pingouins juste en face.
Je vais aussi chez Enzo (**) et un peu plus bas Dimitri le traiteur Grec, et je bois un café ou un mojito au croisement de la rue Gassendi et Daguerre au Zango.
Il y’a aussi cette librairie très cool (livres rares à des prix abordables) tenu par Stéphane un ancien globe-trotteur, ambiance musicale et thé du monde entier, Librairie Apsara rue Daguerre.

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P14 : Ton film culte ou tes films cultes ?
Morg : Je te citerai le Limier ce film m’avait marqué assez jeune. Tout Kubrick ou presque car je déteste Barry Lyndon, trop désespérant à mon goût. Les films d’Orson Welles et tout particulièrement, Vérité et mensonge, un film essai sur "le délicieux mensonge" de l'oeuvre d'art, une variation sur les rapports du créateur avec sa création et toute la vérité sur un des plus grands faussaires, Elmyr de Horyet.  J’aime beaucoup les films sur la peinture, le plus réussi étant pour moi Basquiat.

P14 : Es-tu cinéphile ou dvdphile ?
Morg : Je préfère de loin aller au cinéma, je viens de découvrir Lord of War qui est un bon film. Sinon je conseille vivement le vidéoclub au 166 avenue du Maine Cinebank où les garçons font des efforts sur les titres qu’ils proposent.

P14 : Venons-en à ta dvdthèque, quels films peut-on trouver chez toi ?
Morg : J’ai peu de dvd  seulement quelques films de Welles et j’aime beaucoup les films musicaux comme Last Waltz, Quadrophénia avec les Who et je viens de découvrir Velvet Goldmine. Par contre je déteste le film d’Oliver Stone sur les Doors où il raconte un peu n’importe quoi sur un sujet que je connais très très bien. J’ai pas du tout adhéré à sa vision de Jim Morrison malgré le talent de Val Kilmer.

P14 : Accordes-tu une importance au home cinéma ?
Morg : Pas vraiment, je suis resté assez basique pour le moment dans l’installation.

P14 : Comment es-tu équipé ?
Morg : Une grosse télé Trinitron et un ampli stéréo.

P14 : As-tu vécu des beaux moments HOME CINEMA ?
Morg : J’ai adoré le son sur Dracula de Coppola notamment la séquence où il entre dans le bar.

P14 : Que penses-tu des suppléments sur les DVD ?
Morg : Bof… franchement pas grand-chose et j’en ai tellement peu.

P14 : Tes prochains achats DVD ?
Morg : Peut-être le film Velvet Goldmine justement car je n’ai jamais pu voir la fin.

P14 : Peux-tu nous parler de ton actualité dans les prochains mois.
Morg : Le  27 avril nous jouons au Charming, 148 rue du Château à 21 heures [Erratum : le Concert a lieu au Tryptique - 142 boulevard Montpartre à 20h] et le prix d’entrée est de 5 euros. Je serai accompagné de Lauri Prado. Tous les renseignements sur mon site : http://www.morgmusic.com.

P14 : As-tu un rêve de musicien ?
Morg : Que l’association de musiciens dont je m’occupe décolle vraiment dans cet arrondissement. Je souhaite mettre en place un recensement de tous les musiciens du 14ème et d’avoir ou de créer très vite en accord avec la Mairie un lieu de concert et de travail pour tous. J’en ai marre qu’on parle de la musique en termes de nuisances sonores alors qu’on laisse des souffleries, des camions et des voitures qui nous polluent la vie à longueur de journées sans êtres impunis.

(*) Propos recueillis par Jive.
(**) On y mangerait la meilleure pizza du XIVe ! Votre avis ???

Plus d'info :
+ Vous avez bien lu. Concert de Morg demain soir jeudi 27 avril 2006 au Charming, 148 rue du Château [Erratum : le Concert a lieu au Tryptique - 142 boulevard Montpartre à 20h]. On l'a assez répété ? SORTEZ DE CHEZ VOUS ! ...Et si vous avez des photos sympas du concert à nous envoyer, on publie volontiers :-)

mardi, 25 avril 2006

Après la vie en rose, la vie en Vert ?

Je ne vous cacherai pas que j'irai avec une bonne dose de curiosité assister ce soir au "Compte rendu de mandat des élus Verts du XIVe"...

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A priori, je ne suis pas nécessairement un fan de l'exercice. Mais au niveau le plus concret, au niveau local, débarrassé de ses scories médiatiques, il peut s'avérer plus intéressant, moins factice. On y glane toujours de nombreuses informations...

...Et puis le tract que nous ont adressé les élus Verts et que nous publions ci-dessus est ...euh... Vrai. Oui, les élus Verts ont changé la vie de bon nombre d'habitants du XIVe. En bien ou en mal, je vous laisse juge, mais personne ne peut le nier...

...Et oui, les élus Verts se battent pour faire entendre leurs propositions et leurs différences. Au point qu'on se demande parfois souvent si ce qui divise notre majorité municipale n'est pas plus important aujourd'hui que ce qui la rassemble. De l'action politique au quotidien, aux méthodes en passant par les projets, il semble en effet que les points de désaccords se multiplient et que la cohésion - la cohérence ? - de l'équipe soit menacée.

...Et oui, voir ces jeunes élus défendre leur action, épaulés par un député - Yves Cochet - qui brigue en ce moment même l'investiture de sa formation politique pour les prochaines Présidentielles... Voilà un programme qui vaut le détour. Alors nous irons y faire un tour parce que tout ça nous réconcilierait volontiers avec la Politique. A ce soir ?

Pierre

Plus d'info :
+ Le site d'Yves Cochet, député de la 11e circonscription - XIVe arrondissement.

lundi, 24 avril 2006

Jeunesse athlétique de Montrouge : 100 ans (et plus) de sport au service des jeunes

Bonne nouvelle pour les amateurs de sport du XIVe arrondissement : la Jeunesse Athlétique de Montrouge (plus connue sous l'acronyme JAM), l'un des plus anciens clubs sportifs du XIVe arrondissement (il vient de fêter ses 110 ans), vient de lancer son site web... Vous y retrouverez toutes les informations pratiques relatives à l'organisation quotidienne du Club (pôles sportifs, lieux d'entraînement, horaires, etc.) mais également quelques images d'archives ainsi que les tous derniers résultats sportifs ...qui semblent mettre à l'honneur les différentes équipes du Club.

Nouveau site web, mais également nouveau Président. Arnaud Batissier, Jamiste de toujours - et qui vient de recevoir des mains de Daniel Leclerc, Président de l'OMS 14 (Office du Mouvement Sportif du XIVe) la médaille d'argent du Ministère de la Jeunesse et des Sports - succède en effet au regretté Pierre Maillot, Président "historique" du Club, décédé en décembre dernier. Une nouvelle ère s'ouvre pour la JAM mais l'esprit sportif reste le seul mot d'ordre...

Pour en savoir plus, nous vous invitons à découvrir dès maintenant ce tout nouveau site - www.jeunesseathletiquedemontrouge.com - et son reportage photo sur les 110 ans de la JAM.

Pierre Vallet

dimanche, 23 avril 2006

Le cinéma de Jive : avril 2006

Chaque mois, Jive, notre cinéphile quatorzièmois, nous parle de ses coups de coeur, de ses bons plans DVD et nous livre ses critiques. En avril, nous poursuivons donc avec...

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DON’T COME KNOCKING
Un film de Win WENDERS avec Sam SHEPARD, Jessica LANGE, Tim ROTH, Eva MARIE SAINT

medium_don_t_come_knocking_3d_c_ocean_films_distribution.jpgRésumé : Howard Spence a connu des jours meilleurs. Autrefois héros de nombreux westerns, cette ex-gloire du Septième Art ne décroche plus que des rôles secondaires. Il mène une existence solitaire et noie son dégoût de lui-même dans l'alcool, la drogue et les femmes. Jusqu'à ce que sa mère lui apprenne qu'il a peut-être un enfant quelque part...

Critique : Wilhelm WENDERS dit Win est venu au cinéma après des études de médecine. Le Public l’a découvert surtout avec Les ailes du désir et Paris Texas. Avec ce Don’t come Knocking il revient aux paysages américains en reprenant la thématique de la communication entre les êtres. Un scénario à nouveau écrit par Sam Shepard qui raconte l’amour, les occasions manquées, l’espérance etc... Bref un film qui parle de la vie, de notre vie…
Si vous aimez les grands acteurs, les grands espaces, le peintre Edward Hopper, ce film va vous surprendre et vous amenez loin très loin accompagner par une bande son signée T. Barre Burnet star du bleu rock qui avait déjà collaboré sur le film des frères Coen O’ BROTHER. Un film magnifique peut être le plus beau de son réalisateur

Bonus : When the trailer’s rocking : Making of (11mn58 – vost). Compte tenu de la durée on pouvait s’attendre à une petite promo de plus, et non. On découvre Wenders au travail avec ses comédiens. On n’apprend pas grand-chose, mais cela  reste très sympa à visionner. Le reste n’est pas très intéressant sauf pour ceux qui aiment les scènes coupées ici il y en a 11 toutes commentées par Wenders (mais en allemand).

TF1 VIDEO - Sortie 20 avril 2006 - Durée : 122 minutes.

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SEX TRAFFIC
Téléfilm de David YATES, avec : John Simm (Daniel Appleton), Wendy Crewson (Madeleine Harlsburgh), Anamaria Marinca (Elena Visinescu), Maria Popistasu (Vara Visinescu

Résumé : En Bosnie, Callun Tate, jeune officier employé par Kernwell, une organisation caritative sous contrat avec les forces de maintien de la paix, est renvoyé après avoir été surpris en compagnie d’une prostituée. Au même moment, en Moldavie, deux soeurs, Elena et Vara, quittent leur famille, convaincue d’avoir trouvé un emploi à Londres. Leur périple vire au cauchemar.

Critique : Diffusé il y a quelques jours sur ARTE cette œuvre  télévisuelle est signée par le futur réalisateur de "Harry Potter et l’ordre du phénix". Multi primé  ce film est un choc  visuel. Ce cauchemar humain sur le trafic des prostituées des pays de l’Est s’appuie sur une enquête inédite et très fouillée qui implique autant les maquereaux, policiers que les casques bleus situés dans les Balkans.
Personne dans cette histoire racontée ici en 2 partis n’est épargnée. La réalisation efficace proche du documentaire  nous plonge dans l’enfer absolu de ces pauvres filles embarquées malgré elle dans ce fléau moderne qu’est la prostitution de l’Europe de L’EST.

Editions Montparnasse - Format 16/9 vost-vf - Dolby digital - 180mns.

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Coffret JAMES IVORY
Retour à Howards End, avec Emma THOMPSON, Anthony HOPKINS...
Durée du film 144mns - format 2 :35, compatible 16/9 - VO en 5.1.
Maurice
, d’après E.M.Foster avec Hugh GRANT, James WILLBY....
Durée du film 143mns - format : 1 :78 compatible 16/9 - VO en 5.1.
Chambre Avec Vue, d’après E.M.Foster avec Helena BRROHAM CARTER
Durée du film 118mns - format : 1 :85 compatible 16/9 - VO en 5.1.
Tous les films sont en VOST et VF - MK2 Sortie le 5 avril 2006.

medium_vol_coffret_ivory_1_.jpgCritique : C’est avec Chaleur et poussière qu’on a pu découvrir l’élégance et le talent de ce réalisateur américain que l’on considère trop souvent comme anglais. Élégance et raffinement sont les caractéristiques de ce triptyque qui démarre avec Chambre avec vue située à Florence inspiré d’un roman de Forster. 3 Oscars meilleur scénario, décors et costumes.
Plus confidentiel Maurice servit par un génial Hugh Grant. Lion d’argent au festival de Venise.
Mon préféré c’est Retour à Howard’s end servi là aussi par 2 prestigieux comédiens Anthony Hopkins et Emma Thompson au sommet de leur art. Le film avait reçu au festival de Cannes le prix du 45ème anniversaire.

Bonus : riche et passionnant concernant les 3 films. Vous pouvez également vous procurer les trois films séparément  en édition double DVD.

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AUX ABOIS
Un film de Philippe COLIN, avec Elie SEMOUN, Ludmila MIKAEL

Résumé : paris, fin des années 50. Paul Duméry, ancien assureur frisant la quarantaine, ne paie pas de mine. Il vivote au jour le jour, tant mal que bien dans une situation financière désespérée. En dernière extrémité, il accepte de rencontrer Sarrebry, un prêteur usurier que lui a présenté son copain Daubelle. Il n'a jamais volé quoi que ce soit, alors, commettre un crime, pas de danger ! Le lendemain pourtant, il assomme mortellement l'antipathique escroc et lui dérobe une grosse somme d'argent.

Critique : Tiré d’un roman très court de Tristan Bernard le réalisateur Philippe colin nous prose de découvrir un Elie Semoun différent dans un univers situé aux antipodes de la comédie et du one man show qu’il pratique avec grand talent.

L’histoire située dans les années 50 et très minimaliste, peut-être trop et fait souvent penser à un téléfilm. Dommage de manquer autant d’ambition pour un film d’époque. Si le film a le mérite de montrer une autre facette de Semoun celui-ci n’évite pas les clichés et les tics du one man show et il a parfois du mal a trouver ses marques. Plan-plan dans la forme, ce film est pour le moment le seul contre-emploi du comédien qui aurait mérité d’avoir face à lui un réalisateur plus ambitieux. À réserver aux fans d’Elie Semoun qui peuvent le découvrir dans ce rôle fragile et mystérieux.

Bonus : Quand Colin rencontre Semoun. Une interview croisée sans langue de bois qui mérite d’être vu et qui change des éternels making of et promo de circonstance...

TF1 Vidéo - sorti le 23 mars 2006 - Format 1:85, 16/9 compatible - Dolby 5 :1.

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LA CLOCHE A SONNE
Un film de Bruno HERBULOT, avec Fabrice LUCHINI, Elsa ZYLBERSTEIN

Critique : Stress, manque d’oméga, difficultés relationnelles, problèmes sexuels, prenez donc ce DVD sous le bras pour retrouver la forme... À tous les fans de LUCHINI, ce film est particulièrement drôle et attachant grâce à lui et à une pléïade d’acteurs tous ici remarquables. Des dialogues vifs, piquants, menés tambour battant, par un acteur au sommet de sa forme.
Bémol tout de même car la réalisation est proche là aussi du téléfilm et même si le début est très accrocheur, très vite la situation devient lassante, ça tourne en rond et la révélation finale est sans surprise.

TF1 VIDEO - Sortie le 6 avril 2006 Durée : 1h35 - Format :1 :85 compatible 16/9 - Son : 5.1 dolby digital.

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...Sans oublier ce mois la  sortie du coffret volume 2...
medium_arsene_lupin_georges_descrieres.jpgARSENE LUPIN
Avec Arsene lupin, il est bon de se replonger dans les souvenirs de notre enfance, quand la télévision faisait preuve de création artistique.
TF1 a la bonne idée de ressortir de nouvelles aventures du gentleman cambrioleur, rôle qu’endosse avec brio Georges Descrières.
On pourra au cours des épisodes découvrir de jeunes talents prometteurs dont Bernard GIRAUDEAU.
3 DVD gonflés à bloc réalisés par le pape de la série télé de l’époque J-Pierre DESSAGNAT, le papa de Vincent (Morning live, la Beuze etc..)...

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medium_tchernobyl.jpgEnfin, la perle du mois et mon coup de cœur c’est le documentaire TCHERNOBYL éditée par les EDITIONS MONTPARNASSE - Un  52mns qui  froid dans le dos...
Un film réalisé par David DESRAME et Dominique MAESTRALI qui a reçu le grand prix du film de l’environnement en 2001.
Ce film raconte, comment 20 ans après, la plus grosse catastrophe nucléaire reste à ce jour le pire cauchemar écologique de la terre et d’un pays, la Biélorussie... Des zones contaminées, une faune et flore détruite et les habitants empoissonnés à vie et personne ne s’alarme. Chaque jour on peut encore noter les effets insidieux de cette explosion.

Jive 2006

Plus d'info :
+ Jive nous parlait récemment de Patrick Dewaere...
+ ...Il nous parlera prochainement de Jean-Pierre Morgand.

samedi, 22 avril 2006

Un nouveau chevalier servant...

...Le XIVe arrondissement compte un nouveau Chevalier de la Légion d'Honneur parmi ses habitants. Après le Frère Henri Namur dont nous vous parlions récemment, Yves Ogé, Conseiller d'arrondissement (UDF) vient en effet de se voir décerner la prestigieuse décoration et le grade de Chevalier.

Paris14.info adresse ses chaleureuses félicitations à Yves Ogé qui est en matière d'assiduité, de ponctualité, de participation, de pertinence (souvent non partisane, il faut le souligner) et de connaissance des dossiers locaux est le véritable champion de l'opposition locale. Son travail au service des habitants du XIVe lui aura-t-il valu cette reconnaissance nationale ?

Pierre

vendredi, 21 avril 2006

De Vénus aux bébés et babyfoot...

Voici deux infos pratiques de dernière minute.

...Il reste une trentaine de places pour la soirée « Vénus dans tous ses états » organisée par l’Observatoire de Paris, mardi 25 avril prochain à 18 h 30. AU programme, les mythes de Vénus et la mission de la sonde Venus Express qui seront présentés par des spécialistes. Tél. : 01 49 92 70 14.

...Dans un autre genre, les fans de babyfoot pourront se dégourdir les crampons dès aujourd'hui à 14h à la Mairie annexe - 12, rue Durouchoux - où a lieu le tournoi annuel de la Mairie du XIVe... Les inscriptions sont déjà ouvertes et se font à l'accueil de la mairie. Allez, on commence l'échauffement, on tourne les poignets, on plie les coudes et on crie bien fort : "Y'a gamelle !!!"

Enfin, les parents désireux de céder leurs stocks de langes, landaus et poussettes - non, vos ados ne s'en serviront plus - pourront courir dès le 26 avril prochain (10h-12h) s'inscrire pour le vide-grenier spécial bébé du 14 mai puisqu'il y aura une permanences d'inscription (autres permanences les 5 et 10 mai de 10h à 12h en mairie).

Pierre

Plus d'info :
+ ...Pour Vénus, le site de l'Observatoire de Paris.
+ ...Pour le babyfoot, le site de la Mairie du XIVe.

Le tramway de Bordeaux

Il faudrait sans doute en parler, ne serait-ce que pour poser la comparaison : pour ainsi dire identique au nôtre, il n’est plus en panne, il roule, et on ne peut reconnaître cette ville renouvelée, ragaillardie par ce projet de nouveau mode de transport public. Déjà trois lignes qui ont changé la vie économique et culturelle de la capitale girondine, où la voiture a disparue, et où le transport ne peut plus s’imaginer autrement qu’en vélo (prêts gratuits par la ville, moyennant caution) ou en tram… Sur son site, la mairie s’en félicite, le texte fait penser à une conférence des Verts dans notre hôtel de Ville, alors que le Maire de bordeaux est de droite...

Une réussite économique d’abord, car ces gros travaux et les nombreux chantiers du tramway ont été le prétexte à rendre piétonnier l’ensemble du centre ville, reliant de surcroît un pôle de petits et moyens commerces, d’une grande attractivité, les piétons évoluant dans un univers peu pollué et sans dérangements. Réussite culturelle aussi, car cet aménagement urbain s’est fait parallèlement avec le ravalement de cette jolie cité aux pierres nobles mais noircies par la pollution, désormais rendues dans leur belle couleur ocre d'origine, si bien que les quais de Bordeaux, parcourus par le tram et les cyclistes, postulent actuellement au prestigieux classement du « patrimoine mondial » décerné par l’UNESCO (comme nos quais de Seine...).

Le tramway Bordelais est approximativement le même que le nôtre, fabriqué par Alstom, à ceci près qu’il ne dispose pas de caténaires dans le centre historique : là, le courant arrive par un troisième rail. Contrairement aussi à celui qui longera nos boulevards des maréchaux, les distances entre les stations sont très réduites, ce qui offre aux Bordelais une accessibilité très aisée, partout. Voyager à bord est agréable, et il faut donc espérer qu’il en sera de même à Paris, après tout pourquoi pas ?

Pour finir, la municipalité de Bordeaux a décidé de prolonger deux lignes, en accord avec l’agglomération urbaine (qui elle est ancrée à gauche). Ceci fera de ce mode de transport le seul à faire réellement l’unanimité politiquement et socialement, c’est intéressant de le constater. A noter pour notre chauvinisme parisien, que le nôtre sera entièrement bordé d’arbres sur son parcours, ce qui lui donnera un coté écologique certain – du genre coulée verte, des arbres plus réclamés à Paris qu’en province : pour l’instant, ils commencent à fleurir, c’est donc bon signe.

Paris s'interroge sur le prolongement du T3 le long des Maréchaux, sur le tronçon nord-est (un second tiers). Une concertation publique est lancée, mais les réactions concernant le premier tronçon sud (le nôtre) sont très attendues et seront ainsi déterminantes pour l'éventuelle prolongation. La mise en service du premier tiers est prévue fin 2006, Paris aussi est donc sur les rails.

Dan

Plus d'info :
+ Le site officiel de la Mairie de Bordeaux, celui de son tramway, de ses infos trafic, et celui de la Communauté Urbaine de Bordeaux.
+ Sur Paris : Le débat public sur l’extension du tramway T3, le 26 avril à 19h à la Cité des sciences : le tramway continuera-t-il vers le nord-est de la capitale ? Voir aussi le site du Tram à Paris et tous les liens utiles.

jeudi, 20 avril 2006

Piste cyclable rue du Couëdic (suite)

L'association Mieux se Déplacer à Bicyclette réagit à l'article de Solal en date du 10 avril dernier...

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A propos du contresens cyclable rue du Couëdic

Depuis l'aménagement du quartier tranquille Tombe-Issoire, sur le principe duquel nous étions d'accord, l'association MDB (Mieux se Déplacer à Bicyclette), représentant les cyclistes quotidiens et reconnue par les élus a réclamé l'autorisation de circuler dans toutes les voies à l'intérieur de ces quartiers aussi bien dans le sens de la circulation qu'en contresens avec une signalisation verticale et sans aménagements spécifiques, ceci pour éviter aux cyclistes de fastidieux détours coûteux pour leurs mollets, et plus exposés.

Le quartier "Tombe-Issoire" étant l'un des premiers réalisés, nous avons insisté pour que le système de circulation destiné à empêcher la circulation de transit des voitures au travers du quartier soit "transparente pour les cyclistes" Nous avions mené une action dans ce sens au printemps 2002 en ajoutant des panneaux "Sauf cyclistes" sous tous les panneaux "Sens interdit".

Si cette transparence a été assez vite réalisée (presque 2 ans tout de même) dans le sens sud nord, il n'en a pas été de même dans le sens nord sud intraversable par les vélos en respectant le code. A l'époque il ne manquait qu'un contresens autorisé rue d'Alembert. Las, quand après deux ans d'effort (2005) la mairie a réussi à obtenir l'accord de la préfecture de police pour tenter une "expérimentation" de contresens sans aménagement (??? il y a tout de même beaucoup de peinture), la rue du Couëdic (voir le plan du quartier) qui permettait d'y accéder depuis René Coty avait vu son sens inversé.

Nous réclamions depuis, que cet itinéraire soit complété par l'autorisation d'emprunter ce petit morceau de rue du Couëdic à contresens. Nous ne réclamions pas d'aménagement particulier; mais nous nous réjouissons qu'après 4 ans de coupure on puisse enfin traverser le quartier tombe Issoire du nord au sud. Reste à obtenir ce qui devrait être le corollaire naturel d'un quartier tranquille : l'autorisation pour les cyclistes d'emprunter toutes les rues dans les  deux sens. Cela se fait maintenant dans de nombreuses ville et c'est même devenu la règle en Belgique.

Quant aux restes de la piste de l'avenue René Coty, qui date de 1974, MDB ne saurait que vous conseiller de la bouder et de circuler entre stationnement et circulation en prêtant une attention particulière aux ouvertures intempestives de portières.

L'équipe de MDB

Plus d'info :
+ MDB se bat pour crédibiliser les cyclistes et nous serions heureux de vous recevoir à notre permanence le mercredi de 17h30 à 19h30 au 32, rue Raymond Losserand, dans votre arrondissement,  pour mieux vous faire connaître notre action.
+ Mieux se Déplacer à Bicyclette - 32, rue Raymond Losserand - 75014 Paris - Tél : 01 43 20 26 02 / Fax : 01 43 35 14 06 / e-mail : courrier@mdb-idf.org / site : www.mdb-idf.org.